Tout commence par des images d’une maison dans laquelle une femme a semble-t-il été assassinée. Puis, le film fait un retour en arrière pour présenter les personnages de l’histoire en l’occurrence la famille Marcoux, bourgeois vivant dans le sud de la France. Le père, Henri, a une liaison avec une artiste, Leda. Sa femme, Thérèse, est au courant et vit mal la situation d’autant qu’Henri a prévu de quitter le domicile conjugal pour vivre avec sa maîtresse. La fille Marcoux, Elisabeth, est fiancée à un jeune homme excentrique, Laszlo, qui n’est pas du goût de sa mère et de son frère, Richard, tous deux très proches.
La première partie du film décrit les moments avant le drame, l’occasion de se pencher sur les caractères et comportements des différents personnages. Cela permet de bien cerner les personnalités. C’est aussi l’occasion d’assister à des dialogues intéressants, parfois intenses (je pense par exemple à la scène de la dispute entre les époux Marcoux). C’est l’occasion également de faire la connaissance du personnage de Laszlo, interprété par Jean-Paul Belmondo, il occupe l’écran dès qu’il est à l’image. Certes, il a un personnage extravagant, qu’on entend et qu’on voit, mais il a beaucoup de charisme, déjà, malgré tout. C’est un plaisir de le voir. Son opposition au personnage de la mère, bourgeoise pour qui le plus important est l’image qu’on renvoie à la société, très à cheval sur la politesse et le savoir vivre, est très amusante.
La deuxième partie présente les moments après le meurtre et devient un film policier avec enquête, mobile, soupçons… C’est plus classique mais on reste en haleine car, les personnalités des personnages ayant été creusées dans la première partie, on est curieux d’avoir le fin mot de l’histoire (même s’il manque un peu de surprise).
J’ai en tout cas passé un agréable moment.