Votre avis sur A double tour ?

6 critiques spectateurs

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2,5
Publiée le 18 mars 2016
Un film un petit peu curieux, car au départ, on a l'impression de visionner une comédie, plutot qu'un film policier, voir un drame. L'histoire du film met d'ailleurs, pas mal de temps avant de se dessiner. Mais une fois cela, le scénario n'en ai pas dépourvu d'une certaine qualité. Ceci étant on comprend assez vite qui peut faire office de coupable (du moins j'ai vite deviné). Le film a tout de meme un petit peu vieilli, mais il n'en reste pas moins de sacrées belles images et quelques beaux plans (comme celle dans le champs orné de coquelicots teintées de rouges et de verts). Belmondo tout jeune a l'époque est lui meme très bon dans son role. Il y a tout de meme une chose assez dur a supporter: .....C'est la bande son audio en continue. Trop de musiques "lourdingues" qui tantot aurait pu paraitre en accord parfait dans un film de Chaplin. Ou encore d'autres sons qui auraient pu se retrouver dans des films diffusés de "la derniere séance" d'Eddy Mitchell ou aurait pu figurer Robert Mitchum ou Gary Cooper. Dommage que le réalisateur est insisté sur cela pour je pense accentuer le coté dramatique. C'est en cela je trouve, que le film a un peu vieilli. Voila, pas ininterressant tout de meme.
3,5
Publiée le 6 août 2024
"A double tour", réalisé par Claude Chabrol en 1959, est un thriller psychologique qui s'inscrit dans la veine de la critique sociale chère au cinéaste. Le film explore les tensions au sein d'une famille bourgeoise dont le vernis de respectabilité se fissure avec l'arrivée d'un étranger et la découverte d'un meurtre. Jean-Paul Belmondo, dans un rôle secondaire mais mémorable, apporte une touche de dynamisme et d'insouciance à une atmosphère étouffante. Chabrol déploie une mise en scène soignée. La couleur, utilisée ici pour la première fois par le réalisateur, enrichit l'esthétique du film et souligne la fausse tranquillité de ce milieu bourgeois. Cependant, l'intrigue prend trop son temps pour révéler ses secrets.
3,5
Publiée le 6 juin 2018
Ce n'est pas le meilleur film de Chabrol, le scénario est un peu faible, mais Bernadette Lafon, qui n'a hélas qu'un petit rôle, est délicieuse et Madeleine Robinson formidable. Belmondo cabotine un peu comme s'il était en roue libre. Les couleurs sont belles et cette plongée dans la France provinciale de la fin des fifties n'a rien de ringarde. A noter que le titre du film n'a aucun lien avec l'histoire...
3,5
Publiée le 5 mai 2020
Tout commence par des images d’une maison dans laquelle une femme a semble-t-il été assassinée. Puis, le film fait un retour en arrière pour présenter les personnages de l’histoire en l’occurrence la famille Marcoux, bourgeois vivant dans le sud de la France. Le père, Henri, a une liaison avec une artiste, Leda. Sa femme, Thérèse, est au courant et vit mal la situation d’autant qu’Henri a prévu de quitter le domicile conjugal pour vivre avec sa maîtresse. La fille Marcoux, Elisabeth, est fiancée à un jeune homme excentrique, Laszlo, qui n’est pas du goût de sa mère et de son frère, Richard, tous deux très proches.
La première partie du film décrit les moments avant le drame, l’occasion de se pencher sur les caractères et comportements des différents personnages. Cela permet de bien cerner les personnalités. C’est aussi l’occasion d’assister à des dialogues intéressants, parfois intenses (je pense par exemple à la scène de la dispute entre les époux Marcoux). C’est l’occasion également de faire la connaissance du personnage de Laszlo, interprété par Jean-Paul Belmondo, il occupe l’écran dès qu’il est à l’image. Certes, il a un personnage extravagant, qu’on entend et qu’on voit, mais il a beaucoup de charisme, déjà, malgré tout. C’est un plaisir de le voir. Son opposition au personnage de la mère, bourgeoise pour qui le plus important est l’image qu’on renvoie à la société, très à cheval sur la politesse et le savoir vivre, est très amusante.
La deuxième partie présente les moments après le meurtre et devient un film policier avec enquête, mobile, soupçons… C’est plus classique mais on reste en haleine car, les personnalités des personnages ayant été creusées dans la première partie, on est curieux d’avoir le fin mot de l’histoire (même s’il manque un peu de surprise).
J’ai en tout cas passé un agréable moment.
3,0
Publiée le 28 décembre 2023
Par sa modernité de ton et d'interprétation (et parce qu'il est en couleur), ce récit chabrolien de turpitudes bourgeoises tranche, à son avantage, avec les drames bourgeois d'une autre école (celle de la "qualité française"). Claude Chabrol ne réalise pas ici un chef-d'oeuvre de la Nouvelle vague mais son ironie et son audace dans les portraits, la force et l'âpreté de certaines séquences, concourent pour faire d'"A double tour" un drame satirique détonnant.
L'action se passe pour l'essentiel dans une maison bourgeoise. Le père de famille, le notable Marcoux, vit une passion désormais sans partage avec Léda, une jeune voisine étrangère; le fils lorgne sur la bonne et la fille s'est entiché d'un aventurier a priori frivole (Belmondo, déjà désinvolte et talentueux); tandis que la pathétique maîtresse de maison (excellente Madeleine Robinson) tente à tout prix de sauver les apparences. Elle personnalise, d'une certaine façon, la bourgeoisie de province comme la voit et la verra toujours Chabrol, soucieuse de respectabilité et des convenances, enfermant sa famille dans le conformisme social et moral de sa classe.
Le drame à venir spoiler: -le meurtre de
Léda qui incarne, elle, par sa liberté et sa séduction, un contre-modèle de la bourgeoisie- stigmatisera les frustrations du bourgeois et les choix plus ou moins légitimes que chacun fait pour échapper aux obligations de son milieu. Avec au passage cette scène superbe, d'une rare violence morale où spoiler: l'époux déverse en des qualificatifs haineux tout son mépris et son désamour au visage de sa femme
.
La résolution de l'intrigue et spoiler: la découverte de l'assassin de Léda
comptent manifestement moins que la démonstration satirique de Chabrol que d'aucuns trouveront caricaturale mais dont les autres appécieront les métaphores intelligentes, la nouveauté et sa parfaite et précise mise en scène.
2,0
Publiée le 15 juillet 2020
Un pur drame: Rien d'autre! Cela aurait pu se transformer en enquête policière, mais le réalisateur n'en a pas décidé ainsi.
On se cantonnera donc à cela. C'est donc une histoire simple et dramatique.
A réserver aux adeptes de ce genre de film
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