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Votre avis sur Buffet Froid ?
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Vu, revu et re-revu et aucune lassitude. Ce film est un chef-d'oeuvre de l'absurde rehaussé par des dialogues extraordinaires et des acteurs tout simplement géniaux... Le plus intéressant est que l'on peut y voir le film que l'on veut. A chaque visionnage correspondrait presque une vision différente. Cauchemar ou dramatique réalité de notre monde déshumanisé ? Au spectateur de choisir. En tout cas, du très grand Blier (fils et père). Du grand cinéma. Chapeau bas !
Revoir un grand film et un moment de cinéma qui fait du bien avec l'interprétation magique et un scénario impeccable. On passe dans un buffet froid un très grand moment de cinéma.
Que j'aime ça !
☆☆☆☆☆
Jicey Carina
Que j'aime ça !
☆☆☆☆☆
Jicey Carina
Artriste
Comédie noire, écrite et réalisée par Bertrand Blier, Buffet Froid est un long-métrage impactant. L'histoire nous fait suivre le parcours de trois hommes, un chômeur, un inspecteur de police et un assassin, qui vont se retrouver entraînés dans une série de meurtres absurdes. Ce scénario s'avère captivant dès les premiers instants et ne s'essouffle jamais tout au long de sa durée d'environ une heure et demie. La rencontre entre ce trio donne lieu à des scènes marquantes, de plus en plus invraisemblables au fil des minutes. Le ton se veut tout aussi déshumanisant, qu'amusant, grâce à un savant mélange des genres. Tout le sel de cette intrigue se situe dans les relations entretenues par les personnages totalement marginaux, interprétés par une distribution comportant de très beaux noms comme Gérard Depardieu, Bernard Blier, Jean Carmet, Michel Serrault, Jean Rougerie, Geneviève Page, Carole Bouquet, Liliane Rovère ou encore Jean Benguigui. Tous ces rôles sont parfaitement incarnés et leurs échanges donnent lieu à des moments aussi savoureux, qu'imprévisibles quant à leurs réactions. Des échanges servis par des dialogues ciselés aussi cyniques que facétieux grandement mémorables, déclamés avec prestance, tout simplement délectant. L'ensemble est superbement réalisé par le cinéaste qui livre une copie d'une immense propreté. Sa mise en scène offre des mouvements de caméras lambinant du plus bel effet, plaçant les protagonistes au milieu de grands espaces. Le cadrage est d'une précision chirurgicale et nous gratifie de plans sublimes, notamment dans sa dernière partie grâce aux environnements naturellement magnifiques. Le visuel est tout simplement remarquable, s'avérant être un régal pour la rétine à travers cette leçon de cinéma. Cette esthétique confère toute l'atmosphère au film au point ou la b.o. est quasi absente et anecdotique, préférant laisser place aux sons naturels environnants afin de renforcer l'ambiance clinique. Ce récit immorale et insolent se conclut sur une fin mémorable, venant mettre un terme à Buffet Froid, qui s'avère être une œuvre aussi dérangeante que captivante à découvrir absolument.
Surréaliste et délirant. Un ovni réservé aux purs cinéphiles et aux esprits fins, « Buffet froid » est un chef-d’œuvre.
Si vous aimez l'humour noir, il faut que vous voyiez ce film. Bertrand Blier signe ici un long métrage qui brille essentiellement par ses dialogues et son atmosphère à la limite de l'absurde, mais qui ne sombre jamais dans le ridicule.
Le début du film s'inscrit dans l'urbanisme des années 70 : il fait nuit, il y a du béton partout, tout est gris, froid et dur. Dans ce cadre inhumain, trois hommes (Depardieu, Blier, Carmet) se rencontrent. Ils n'ont aucun point commun, et devraient même, compte tenu de leur histoire respective, se méfier les uns des autres. Mais comme ils sont seuls dans ce décor glacial, ils vont renoncer à tout jugement de valeur, à toute considération morale ou éthique, et même manquer, pour l'un, à ses obligations professionnelles…
Malgré un scénario qui a été écrit au fil du tournage, et qui s'égare dans quelques scènes, «Buffet froid» est un assez bon film à l'humour décapant et qui reste en tête, par son ambiance unique et ses acteurs géniaux. Un gros bémol quand même, pour certaines phrases misogynes, qui ne sont ni drôles, ni justes…
Le début du film s'inscrit dans l'urbanisme des années 70 : il fait nuit, il y a du béton partout, tout est gris, froid et dur. Dans ce cadre inhumain, trois hommes (Depardieu, Blier, Carmet) se rencontrent. Ils n'ont aucun point commun, et devraient même, compte tenu de leur histoire respective, se méfier les uns des autres. Mais comme ils sont seuls dans ce décor glacial, ils vont renoncer à tout jugement de valeur, à toute considération morale ou éthique, et même manquer, pour l'un, à ses obligations professionnelles…
Malgré un scénario qui a été écrit au fil du tournage, et qui s'égare dans quelques scènes, «Buffet froid» est un assez bon film à l'humour décapant et qui reste en tête, par son ambiance unique et ses acteurs géniaux. Un gros bémol quand même, pour certaines phrases misogynes, qui ne sont ni drôles, ni justes…
Tout d’abord, c’est vraiment un film lunaire. Je ne connaissais absolument pas ce film ; mais le hasard m’a dirigé vers lui. En tout cas, il est plutôt pas mal ; le scénario est assez original et la mise en scène est sans tricherie.
Effectivement, l’histoire de Bertrand Blier est vraiment originale et mélange absurde et film judiciaire tout en restant d’un sérieux déconcertant. Les personnages sont certes un peu caricaturaux mais très attachants et la plupart sont marrants. Les péripéties s’enchaînent mais il n’y a pas d’effets de répétitions constants mais la boucle sait se conclure ; le récit est relativement intéressant mais ma captation est en dent-de-scie.
Quant à la réalisation, elle est pure ; il y a très peu de bavure et les plans sont magnifiques. Chaque image est un tableau représentant la solitude. En fait, la mise en scène est suffisamment poétique pour s’accrocher à une histoire aussi étrange. La musique est présente pour rendre le tout orchestral et dramatique ; avec une touche de pathos. Le cadrage et les mouvements de caméra me font penser à la fois à la Nouvelle Vague mais aussi à un cinéma plus moderne, c’est très satisfaisant.
Étonnamment, je recommande ce film car il n’est pas long mais il est efficace dans sa façon de montrer et de narrer. Un subtil mélange entre sublimation et horreur.
Effectivement, l’histoire de Bertrand Blier est vraiment originale et mélange absurde et film judiciaire tout en restant d’un sérieux déconcertant. Les personnages sont certes un peu caricaturaux mais très attachants et la plupart sont marrants. Les péripéties s’enchaînent mais il n’y a pas d’effets de répétitions constants mais la boucle sait se conclure ; le récit est relativement intéressant mais ma captation est en dent-de-scie.
Quant à la réalisation, elle est pure ; il y a très peu de bavure et les plans sont magnifiques. Chaque image est un tableau représentant la solitude. En fait, la mise en scène est suffisamment poétique pour s’accrocher à une histoire aussi étrange. La musique est présente pour rendre le tout orchestral et dramatique ; avec une touche de pathos. Le cadrage et les mouvements de caméra me font penser à la fois à la Nouvelle Vague mais aussi à un cinéma plus moderne, c’est très satisfaisant.
Étonnamment, je recommande ce film car il n’est pas long mais il est efficace dans sa façon de montrer et de narrer. Un subtil mélange entre sublimation et horreur.
Je crois que c'est le film le plus décalé que J' ai vu. Avec des acteurs à la hauteur de cette folie. Vraiment une histoire venu d'ailleurs.
Exellent
Exellent
j'ai vu ce film une fois a la tèlè je me suis dis pourquoi voir ce que c'est après avoir vu les tonton flingueur en 2016 je voulais voir ce que sa donnais il y avait du bon et du moin bon mais j'ai pris plaisir a les voir jouer ensembles
Loufoque, très amusant, dilogue excellent.
bizarre pour être bizarre donc je me suis endormi au premier visionnage mais très sympa en fin de compte malgré ses allure d'être interminable et est dénué de toute forme de rythme.
bizarre pour être bizarre donc je me suis endormi au premier visionnage mais très sympa en fin de compte malgré ses allure d'être interminable et est dénué de toute forme de rythme.
Toujours très actuel, un poème un peu loufoque sur notre société individualiste et bétonnée. On se croirait dans un reve car c’est tres surréaliste
ferdinand75
Un film culte qui n'a pas vieillit, sommet de l'art de Bertrand Slier . De l'humour ,de l'absurde , on est dans un surréalisme réactualisé, des répliques cultes, et des acteurs au summun. Un film qui dégage aussi beaucoup de nostalgie.
Un film surréaliste, glauque et glaçant sur la bête qui sommeille en chacun de nous... Jeu d'acteur absolument impeccable.
Ce film m'a été vendu comme un chef-d'œuvre, mais franchement, il faut en vouloir pour tenir les 90 minutes de vide.
Un vide qui n'est ni drôle, ni triste, ni effrayant, ni beau... juste 90 minutes de vide, à se demander comment un producteur a pu valider un tel film...!
Un vide qui n'est ni drôle, ni triste, ni effrayant, ni beau... juste 90 minutes de vide, à se demander comment un producteur a pu valider un tel film...!
Le principe du film est de prendre des situations banales, de la vie courante, de la vie de tous les jours, et de les tordre avec des éléments d'absurdité et des mises en abyme. Avec en arrière-plan le parcours d'un tueur.
Le film repose beaucoup sur les décors: le quartier de La Défense et ses tours, la nuit, les esplanades vides, les tours d'appartements vides, le terrain vague la nuit, la gare souterraine, le parking souterrain, les couloirs déserts, la verdure à la fin, le lac et les rochers. Tous étant déserts et vide. Y compris les appartements: celui de Gérard Depardieu qui n'a pas grand-chose d'humain, ou celui de Bernard Blier avec ses cartons non déballés. L'ensemble des décors du quartier de La Défense, couloirs, esplanades, quais, escaliers, halls, sont vides. Ils accentuent le côté irréel du film, presque fantastique.
Le film est dur avec les femmes: il dénonce la misogynie et montre comment les femmes sont transformées en objet. Très beau personnage tragique de Geneviève Page.
Belle scène d'ouverture avec Michel Serrault sur le quai du RER à la station de La Défense.
Au total, symphonie pour mettre en abime les habitats industriels et dénoncer leur absence d'humanisme, le film reste étonnant et unique en son genre.
Le film repose beaucoup sur les décors: le quartier de La Défense et ses tours, la nuit, les esplanades vides, les tours d'appartements vides, le terrain vague la nuit, la gare souterraine, le parking souterrain, les couloirs déserts, la verdure à la fin, le lac et les rochers. Tous étant déserts et vide. Y compris les appartements: celui de Gérard Depardieu qui n'a pas grand-chose d'humain, ou celui de Bernard Blier avec ses cartons non déballés. L'ensemble des décors du quartier de La Défense, couloirs, esplanades, quais, escaliers, halls, sont vides. Ils accentuent le côté irréel du film, presque fantastique.
Le film est dur avec les femmes: il dénonce la misogynie et montre comment les femmes sont transformées en objet. Très beau personnage tragique de Geneviève Page.
Belle scène d'ouverture avec Michel Serrault sur le quai du RER à la station de La Défense.
Au total, symphonie pour mettre en abime les habitats industriels et dénoncer leur absence d'humanisme, le film reste étonnant et unique en son genre.
« Buffet froid » est le 5ème long-métrage de Bertrand Blier sorti en 1979. A sa sortie je ne l’avais pas trop apprécié après les succès jouissifs des « Valseuses » et de « Préparez vos mouchoirs ». Certes il s’agit d’un film policier jouant sur l’humour noir et « l’absurde » mais d’une part l’ambiance est volontairement trop glauque avec cette station de métro de la Défense vide, cette tour d’immeubles inhabités, la banlieue sans vie plongée dans le noir. Et d’autre part les 3 acteurs jouent – à mon avis – trop leurs rôles habituels : Gérard Depardieu avec ses grands gestes et ses mouvements de tête ; Bernard Blier sorti de ses films policiers en noir & blanc et – qu’il m’en excuse - Jean Carmet avec son faciès d’alcoolique ahuri. Dans cette histoire sans queue ni tête et qui tourne un peu en rond, 2 scènes viennent délayer la sauce : celle du Médecin de SOS-Médecins et celle dans un hôtel particulier très chic où Bernard Blier déteste la musique de chambre, 2 scènes qui n’apportent rien de plus sauf pour aboutir à un film de 1 h 35. Oui il y a d’excellentes répliques mais à mon avis si elles faisaient mouche à l’époque, elles se sont amoindries depuis 40 ans. La fin du film vient nous sortir d’une longue période d’attente sans grand suspense une fois que les 3 personnages principaux sont campés, et j’avoue que j’avais oublié le pourquoi de la tristesse et de la détermination de Carole Bouquet.
Pour ma part, un film qui a pris un grand coup de vieux !
Pour ma part, un film qui a pris un grand coup de vieux !
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