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Votre avis sur Buffet Froid ?
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Un film étrange et très spécial. Depardieu, Blier, Carmet ou encore Serrault et Bouquet, un casting de qualité. Un bon scénario, des situations assez drôles. C'est pas mal, même si je trouve que Bertrand Blier n'est pas allé assez loin dans l'absurdité.
Une ode au n’importe quoi. Prenez un film avec des situations réalistes, inversez le tout et vous avez Buffet Froid. Au début j'ai trouvé ça génial, je ne m'y attendais vraiment pas, ce film met en lumière beaucoup de conventions sociales. Mais rapidement je me suis lassé, l'ensemble est vraiment très austère, la nuit, décors dépouillés, jeu d'acteur au minimum, certes cela sert le propos du film mais j'ai trouvé que ça en faisait trop. Surtout il n'y a rien à quoi se raccrocher, car si les dialogues et situations sont invraisemblables, l'enchainement des scènes l'est aussi. Du coup , il n'y a vraiment aucun liant dans le film et j'ai vraiment eu du mal à tenir devant. Il y a quelques fulgurances au niveau de l'humour qui rattrapent un peu le spectateur, mais tout cela n'aurait dû être qu'un moyen métrage je pense. C'est dommage car il y a un propos intéressant, très noir sur l'homme, c'est très cynique, mais formellement cela reste trop repoussant.
Un ton grinçant et tendre malgré tout…
Un grand film philosophique très noir…
J’AIME !
La faiblesse, la petitesse, du mec perdu dans le monstre froid et morbide qu’est devenu notre société…
Tu cours au milieu des tours de verre glacées, tu te retrouves dans des stations RER percluses des miasmes des esclaves qui se font poignarder par les grands maîtres du fric et qui bronzent sous leurs regards…
Big brother is watching you… Because he love you so much !
Longe les murs avec prudence, mec!
Réalité tranchante comme un canif ramassé par hasard…
Comme on crève par hasard…
Comme on soulève des jupons ou suce des bites par hasard!
Comme on est le dieu ou l’imbécile par hasard !
Et après on nous reproche nos quelques petits plaisirs solitaires !
Carmet, Blier, Depardieu…
PUTAIN QUEL FILM !
SUPER !
Un grand film philosophique très noir…
J’AIME !
La faiblesse, la petitesse, du mec perdu dans le monstre froid et morbide qu’est devenu notre société…
Tu cours au milieu des tours de verre glacées, tu te retrouves dans des stations RER percluses des miasmes des esclaves qui se font poignarder par les grands maîtres du fric et qui bronzent sous leurs regards…
Big brother is watching you… Because he love you so much !
Longe les murs avec prudence, mec!
Réalité tranchante comme un canif ramassé par hasard…
Comme on crève par hasard…
Comme on soulève des jupons ou suce des bites par hasard!
Comme on est le dieu ou l’imbécile par hasard !
Et après on nous reproche nos quelques petits plaisirs solitaires !
Carmet, Blier, Depardieu…
PUTAIN QUEL FILM !
SUPER !
Géantissime film noir dans le pure tradition française. Filmé comme une pièce de théâtre, acteurs au summum de leur forme, dialogues absolument cultes, humour noir à dilater la rate d'un mort, que dire de plus; du grand théâtre français.
bsalvert
un film de Blier avec un scénario et des dialogues est toujours un plaisir.
PLV : Blier père et fils au sommet de leur art.
PLV : Blier père et fils au sommet de leur art.
Buffet froid ne rentre pas dans les cases. Il est à contre-courant du cinéma de divertissement. L'humour est noir, le meurtre est banalisé, souvent absurde, mais le film n'a aucune prétention de crédibilité. Le propos n'est pas inintéressant, mais j'ai peiné à en comprendre le sens. J'y ai vu plus le délire d'un réalisateur que la volonté d'en faire un véritable chef d’œuvre. Pour le devenir, encore aurait-il fallu surprendre davantage son public. Les personnages semblent subir les évènements, sans réelle influence sur eux. Le film manque de rythme et ne délivre aucun message subliminal. Difficile alors d'accrocher. Reste quelques bon dialogues et des acteurs fantastiques, hélas peu mis en valeur.
🎬 RENGER 📼
Buffet froid (1979) est une comédie policière improbable, avec des personnages surréalistes et totalement décalés avec la réalité. C'est d'autant plus loufoque que l'on prend plaisir à voir ce trio d'acteurs cohabiter ensemble (un inspecteur de police, un assassin présumé et un meurtrier qui s'attaque uniquement aux femmes), avec dans les rôles respectifs : Bernard Blier, Gérard Depardieu & Jean Carmet. Aux commandes de cette comédie absurde et hilarante, on retrouve Bertrand Blier (Les Valseuses - 1974) qui a pris un malin plaisir à dépeindre un univers cynique où les répliques hilarantes alternent avec un humour assez noir. Bernard Blier ne perd pas une minute, dès le début, il pose les bases de ce qui sera un film hors norme et original (la rencontre entre Gérard Depardieu & Michel Serrault). Ajoutez à cela quelques seconds rôles assez expéditifs (mais marquant), comme Jean Benguigui & Carole Bouquet (c'était son second long-métrage, âgée alors de 22 ans). On regrettera que le film puisse s'essouffler aussi vite, après une première partie aussi réussie et drôle, la seconde s'avère bien plus mollassonne et très bavarde (mais le film n'en reste pas moins plaisant à regarder). Pour la petite anecdote, le film fut couronné du César du Meilleur Scénario.
J'ai d'abord cru que j'allais beaucoup aimé cette liberté de ton où on parle de crime comme on parlerait du dernier livre qu'on a lu.
Mais au final malgré quelques lignes de dialogue savoureuses, il me semble un peu facile de juste faire n'importe quoi sans rien raconter de crédible.
Mais au final malgré quelques lignes de dialogue savoureuses, il me semble un peu facile de juste faire n'importe quoi sans rien raconter de crédible.
Un film audacieux et totalement foutraque qui bénéficie d'un casting 5 étoiles. Blier délivre ici un film caustique et austère au scénario surréaliste et à l'ambiance étrange. On a presque l'impression d'être avec Kaurismaki, voire même Bunuel parfois : l'histoire est insensé, mais l'intelligence du propos et le ridicule des situations nous maintient accroché à ce film si singulier. La mise en scène est carrée et finalement assez classique, dans un décor d'une froideur incroyable. Depardieu, Blier et Carmet, sans oublier Carole Bouquet nous accompagne avec bonheur dans ce moment délicieux, bien qu'un brin pompeux.
septiemeartetdemi.com | Dans cette création au titre peu appétissant, Bertrand Blier va faire appel aux couleurs rouge et noir pour glisser un code aussi opaque que dans l'œuvre de Stendhal. Non qu'il ait besoin de codes ou de quoi que ce soit d'autre, puisque son histoire prend sa source dans un décor théâtral et tout à fait minimaliste ; la banlieue parisienne s'est vidée, et c'est dans sa désertification que vont naître l'angoisse et le paradoxe avec une bonne dose d'humour aussi rouge et noir que drôle. Et puis l'on peut compter sur la maximalisation du casting (Depardieu, l'autre Blier, Carmet, et la Bouquet finale) pour permettre aux dialogues d'achever de nous séduire.
Mais le charme ne dure qu'un temps, et l'on finit par s'ennuyer, comme si l'ambition avait constitué un carburant en quantité spartiate pour Buffet froid. L'embrouillamini criminogène des hilarantes contradictions initiales se transforme en des contradictions dérangeantes ; la police, qui n'avait qu'un rôle symbolique, revient quasiment d'entre les morts pour imposer sa morale, et les habitants, dont la rareté les rendait précieux, sont dévoilés par un simple grattage superficiel des habitations. Dommage, car on ne pouvait mieux rendre Paris inhumain qu'en l'inhumanisant littéralement de la sorte. Comme si une espèce d'ennui avait voulu de l'œuvre qu'elle détruise ses propres codes, sans qu'aucun de ses aspects gagnants ne vienne prendre la relève.
Mais le charme ne dure qu'un temps, et l'on finit par s'ennuyer, comme si l'ambition avait constitué un carburant en quantité spartiate pour Buffet froid. L'embrouillamini criminogène des hilarantes contradictions initiales se transforme en des contradictions dérangeantes ; la police, qui n'avait qu'un rôle symbolique, revient quasiment d'entre les morts pour imposer sa morale, et les habitants, dont la rareté les rendait précieux, sont dévoilés par un simple grattage superficiel des habitations. Dommage, car on ne pouvait mieux rendre Paris inhumain qu'en l'inhumanisant littéralement de la sorte. Comme si une espèce d'ennui avait voulu de l'œuvre qu'elle détruise ses propres codes, sans qu'aucun de ses aspects gagnants ne vienne prendre la relève.
Sans doute le film le plus taré du grand Bertrand Blier, après le chef d'oeuvre Les Valseuses et avant quelques bons films comme Les Côtelettes et Combien Tu M'Aimes ?, avec de grands acteurs à la pelle comme Gérard Depardieu, Bernard Blier, Jean Carmet, Michel Serrault, Jean Benguigui et Carole Bouquet qui s'éclatent dans des situations surréalistes, décalées et hilarantes ponctuées de dialogues incroyables de cynisme. Le scénario est vraiment bien écrit aussi et il ne faut pas oublier de dire que Blier a reçu le César du meilleur scénario pour ce film aux personnages fous... Du grand Blier à manger chaud !!!
Enorme, grandiose. Tout esy bon dans ce film : acteurs, histoire, dialogues, originalité, mise en scène. Un très grand moment de cinéma (français).
Spécial, étonnant et prenant. Bon film.
Mettre dans un shaker : du polar, de l'humour noir, de l'absurde, du non-sens, du burlesque, du cynisme, un récit surréaliste, des situations loufoques, des dialogues ciselés et des répliques tranchantes... faire servir par une brochette d'acteurs en état de grâce. Donc bon film, mais qui tourne à l'exercice de style et tient uniquement par les dialogues et le talent des acteurs. Dans les moments où ces ingrédients sont moins performants on peut se lasser et trouver que ça tourne en rond.
Chef d'oeuvre de Blier fils, avec des acteurs épatants de bout en bout, notamment Blier Père qui livre encore une performance mémorable. Commençant sous forme de polar, le film dévie vers le burlesque, puis l'absurde, ou le contraire, pour explorer des territoires inconnus du cinéma, où chaque instant est une nouvelle surprise, et chaque dialogue une nouvelle pépite. Ce style propre à Blier est ici totalement maîtrisé, et chaque dérapage surprend par son excentricité sans pourtant donner l'impression de sombrer dans l'anarchie. Un petit miracle aussi fascinant que ludique.
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