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🎬 RENGER 📼
7 201 abonnés
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3,0
Publiée le 13 mars 2023
Dans l’Amérique rurale, trois voyous sont en fuite après un braquage suivi d’un homicide. En voulant trouver refuge chez un vieux fermier solitaire, ce dernier s’attendait à les trouver sur son chemin et ne compte pas se laisser faire…
Œil pour œil et dent pour dent, avec Self Defense (1974), John Trent met en pratique la loi du Talion avec le vieil Adam Smith et ses principes de rédemptions religieuses, préférant se faire justice lui-même plutôt que d’attendre que justice soit faite. Ce qui séduit d’entrée de jeu avec cette petite Série B, c’est qu’elle nous entraîne là où l’on ne l’attend jamais. Vous pensiez voir un home invasion doublé d’un rape and revenge (ce qui fut mon cas), détrompez-vous, il n’en sera rien. Le réalisateur et ses scénaristes sont parvenus à transformer ce drame rural et à en casser les codes en inversant le rapport de force.
Et qui mieux qu’Ernest Borgnine pour camper ce vieux fermier en salopette, capable de se trimballer avec la Bible dans une main et un 22 Long Rifle dans l’autre. Il incarne à merveille ce grand-père qui, sous ses faux airs bienveillants, cache un spoiler: sɐlaud de première (et visiblement porté sur les actes de tortures, avec ses deux clebs Peter & Paul).
Un vigilant movie qui cache bien son jeu (avec sa musique country et son sous-texte religieux), à mi-chemin entre Les Chiens de paille (1971) de Sam Peckinpah & La Dernière Maison sur la gauche (1972) de Wes Craven, le film se révèle particulièrement malsain et pervers alors que rien ne le laissait présager et c’est en ça que le film se révèle prodigieusement roublard et saisissant.
3 braqueurs de banque débarquent dans une petite ville de campagne. Mais la ferme dans laquelle ils arrivent est tenue par un fermier qui ne compte pas se laisser faire. Un film sans grande surprise mais il faut dire qu'il date de 74. Cependant on ne peut qu'être charmé par le charme de l'ancien si je puisse me permettre avec cette ferme dont on a l'impression de sentir les meubles, la prairie environnante, la chaleur du soleil de l'été et les vaches et tout ce qui fait le charme de cette vision des paysans que l'on a tous plus ou moins connu dans son enfance. Un thriller en douceur dans la chaleur d'une après midi.
"sunday in the country" nous raconte l'histoire d'un trio de gangsters, dont un énervé de la gâchette, obligés de chercher refuge dans la campagne sudiste américaine. Emblématique de la vague des films "rednecks" des 70's, le film ne montre pas de familles dégénérées, isolées de tout et consanguines, on n'est pas dans "délivrance". Juste des fermiers bien propres sur eux qu'il ne faut pas emmerder dans leurs champs de mais. ce n'est pas violent pour un rond et ca se regarde gentiment comme un téléfilm de dimanche après-midi. 2.5 / 5