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Jorik V
1 267 abonnés
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3,5
Publiée le 11 mars 2021
Disons-le d’emblée : on aurait tort de comparer cette petite chronique indépendante à l’hollywoodien « Le Diable s’habille en Prada » comme beaucoup l’ont fait maladroitement. En effet, hormis le fait que « Mon année Salinger » montre les relations d’une assistante avec sa boss, on ne voit pas trop ce qui peut les rapprocher par d’autres biais. Ce n’est absolument pas la déclinaison du film avec Meryl Streep en version indépendante et dans le monde de l’édition. Non, ici on vise plus le passage à l’âge adulte, le moment où l’on prend ses décisions professionnelles et sentimentales, ses choix de vie en quelque sorte. Et tout cela enrobé dans le monde de l’édition avec forcément pas mal de références littéraires qui sembleront peut-être un peu sibyllines aux profanes.
« Mon année Salinger » a le bon goût de situer son action dans le New York du milieu des années 90. Si la Grosse Pomme n’est pas montrée plus que d’accoutumée, on ressent en revanche bien le décorum de cette époque pas si lointaine et cela donne au long-métrage un petit charme suranné délicieusement rétro. Une époque où le Web et les ordinateurs commençaient à envahir les bureaux et les maisons. Ce contexte des balbutiements de l’ère numérique sont amusants et donnent au film un cachet certain. Le cinéaste québécois Philippe Falardeau à qui l’on doit « Monsieur Lahzar » continue d’alterner productions du cru (le très drôle « Guibord s’en va-t’en guerre ») et les films américains en mode indépendant comme « The good lie » ou cette œuvre coproduite avec l’Irlande. Une œuvre au sein de laquelle il a réuni un duo de choix avec la jeune Margaret Qualley (« Il était une fois… Hollywood ») parfaite dans ce rôle de jeune ingénue pleine de motivation face à la toujours immense et impeccable Sigourney Weaver.
D’ailleurs cette dernière aurait pu et aurait dû être plus présente à l’écran car son temps de à l’écran dans ce film relève plus du second rôle de prestige que d’un vrai premier rôle et c’est dommage. Les histoires amoureuses du personnage principal auraient pu être évitées ou raccourcies au profit de davantage d’échanges et de bons mots entre cette assistante et sa chef au demeurant pas si méchante et imbuvable que cela. Ce n’est pas le sujet mais on aurait aimé quelques vacheries et échanges de bons (ou mauvais) mots en plus. En outre, le dernier tiers du film contient quelques longueurs, même si pas trop dommageables. A l’inverse on aime beaucoup les idées de mise en scène presque oniriques ou poétiques parsemées dans « Mon année Salinger ». Elles s’adaptent parfaitement au sujet et le mettent en valeur sur certains aspects (comme les admirateurs de Salinger et leurs lettres personnifiées en images). Au final, c’est une petite chronique anodine mais terriblement plaisante et attachante.
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Le monde de l'édition littéraire vu par une jeune écrivaine. Tout tourne autour de J.D. Salinger dont on ne verra que la silhouette. Elle lui parle au téléphone. Elle répond en douce à sa place à ses lecteurs. La bande de copains discute littérature comme des bobos parisiens au café Procope. Elle est frustrée mais ne désarme pas. La scène de la danse "virtuelle" avec son ex, avec d'autres couples personnages des romans de l'écrivain est tellement suranné et anachronique. A l'image du film...
Sur une mise en scène très classique, une immersion dans le monde de l'édition et de la littérature. Une chronique fraîche, avec de jolis moment, portée par le charme gracile de M. Qualley, face à la grande S. Weaver. Tout n'est pas passionnant et certains aspects (jusqu'au final) auraient demandé à être pourtant développés.
Pas terrible. Il n'y a rien de très convaincant dans ce film en dehors du fait que si Sigourney Weaver avait joué dans "Le Diable s'habille en Prada", elle aurait pu faire aussi bien que Meryl Streep,
Un film ni bon ni mauvais. L'histoire manque de rebondissement mais l'ensemble est sympathique juste de quoi occuper une soirée si vous n'avez rien d'autre à voir.
Un joli film tout en finesse, élégance et riche en apprentissage. New York est filmé comme chez WA. Les beaux quartiers, les beaux restaurants. Avec les artistes en devenir, ceux qui renoncent et ceux qui se dévouent pour eux, l'héroïne qui est jeune a du mal à trouver sa place mais elle est convaincante et pleine de malice pour trouver son chemin. Le personnage de SW est également très bon. Une très jolie incursion dans le monde de l'édition.
Typique film d'apprentissage, My Salinger Year a pour atout de se dérouler dans la sphère littéraire des années 90 à New York. Plus précisément dans une agence qui embauche l'héroïne de cette histoire avec pour principale tâche de lire les nombreuses lettres adressées à leur "client' le plus prestigieux, à savoir l'icône Salinger, reclus depuis une trentaine d'années et qui ne publie plus rien depuis.. Le mystère autour de l'écrivain est un excellent moteur pour le film du québécois Philippe Falardeau mais le personnage principal est bien cette jeune femme, décidée à devenir écrivaine, et dont les épisodes sentimentaux n'ont que peu d'intérêt. Il y a cependant un petit charme "allenien" dans cette chronique légère qui comporte quelques bonnes idées mais manque quelque peu de fantaisie ou d'extravagance. Pas de quoi fouetter un chat, donc, mais un bon moment à passer avec l'exquise Margaret Qualley et son mentor, l'impeccable Sigourney Weaver.
A la lecture du synopsis, "My Salinger Year" (Mon année à New York), adapté des mémoires de Joanna Smith Rakoff, peut faire penser à une démarque de "The Devil Wears Prada". En fait, il n'en est rien. Le film déroule le passage de la post adolescence au véritable âge adulte, avec la nécessité des décisions, des choix et des renoncements qui vont avec. Avec une finesse bordée de références littéraires, Philippe Falardeau, pointure du cinéma québécois (dont cette réalisation est nettement la moins convaincante), réalise un film étonnant de souplesse et de didactisme, agrémenté de l'ambiance parfaitement reconstituée du New York des années 90. Porté par la fraîcheur de Margaret Qualley et la grande Sigourney Weaver, le déroulé aurait gagné en intensité s'il ne s'était pas fourvoyé dans une bluette dont le développement est juste encombrant. Certes comparé à "Prada" le rythme n'y est pas et le côté clinquant est absent. Mais il est vrai que la profondeur du monde littéraire n'a rien à voir avec la superficialité carnivore de la mode.
ça fait plaisir, de temps en temps, sur des pépites comme celle-ci. une belle histoire, une bonne mise en scène, une belle image, et surtout de très bons acteurs.
pour moi, la véritable révélation est la petite Margaret Qualley qui a le premier rôle face la grande Sigourney Weaver. je l'avais découverte dans la pub de Kenzo où sa présence à l'écran était un ravissement. comme quoi, le fruit ne tombe jamais bien loin de l'arbre. telle mère, telle fille. après ce film, je pense que beaucoup de scénarios seront déposés sur sa table de nuit.
Un film subtil, poétique, sur la vocation d'écrivain et la vie d'une agence d'auteurs. Sous l'ombre tutélaire de Salinger, Margareth Qualley éclabousse le film de sa grâce et de son talent de bout en bout. Sans elle, le film serait banal. Je l'avais déjà trouvée exceptionnelle de justesse et de délicatesse dans la série Maid, ce film confirme qu'elle a tout d'une star. Une petite merveille, réalisée avec finesse et dotée d'un grand casting.
Ce n est pas le film le plus vibrant produit. Néanmoins Qualley est très crédible dans une histoire sans surprise à la réalisation assez classique. Cela se laisse regarder et permet de découvrir le monde de l Edition, donc pourquoi pas ?
Jeux d'acteurs et mise en scène très bien, l'histoire pourrait être plus intéressante et plus poussée, la fin ne m'a pas emballé... un peu trop plat à mon goût dans l'ensemble
Pâle imitation du Diable s'habille en Prada. Aucune rythmique, aucune action du film dynamique. Heureusement qu'il y a Sigourney Weaver pour rehausser un peut tout ça.