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Fêtons le cinéma
690 abonnés
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2,5
Publiée le 9 avril 2020
L’intérêt des Météorites, modeste mais certain, est de penser la trajectoire de son protagoniste principal comme le glissement d’une approche de type réaliste vers un cinéma naturaliste dans lequel la nature résonne avec la vie pulsionnelle de Nina, à l’image de la météorite qui l’obsède au point de faire d’elle un double de cet objet qui a traversé le ciel pour s’écraser sur la terre, creusant un cratère qui la raccorde au monde primitif. La caméra capte un environnement apte à déclencher des impressions de surnaturel, ce qui relie la jeune adolescente à une foi en la liberté qu’elle éprouve au fur et à mesure de ses errances et de ses égarements. Le film est régi par des pulsions : la faim, qui pousse Nina à manger des framboises sauvages et des insectes, le sexe qui la conduit à s’amouracher d’un beau gosse de dix-neuf ans qui crâne sur sa bécane, la vie et la mort réunies toutes deux par le documentaire Sur la Terre des dinosaures, la pluie de météorites causant à la fois la disparition d’une ère et le commencement d’une autre. On comprend bien que la fascination pour les dinosaures relèvent d’une identification : le parc dans lequel Nina travaille apparaît telle la mémoire vive – quoiqu’inerte – d’une catastrophe naturelle, d’un bouleversement astronomique qui menace de se reproduire. L’adolescente est entre deux âges, écartelée entre un détachement des structures scolaires (elle a quitté le lycée) et professionnelles (elle se fait virer) d’une part, la nécessité de grandir et donc de « devenir » d’autre part. Néanmoins, ce jeu de correspondances est trop appuyé par un réalisateur soucieux de bien faire dont le geste consiste, en fin de compte, à mettre en place un dispositif – la marche – au service d’un réseau symbolique – météorite et dinosaures – comme s’il élaborait une démonstration argumentée. Tout cela manque cruellement de naturel, et les artifices pour prétendre saisir la nature sont trop codifiés et grossièrement utilisés pour convaincre. D’autant que si les météorites ont l’avantage de filer à toute vitesse, celles mises en scène par le film se traînent comme des mémères.
Récit d’apprentissage discrètement mâtiné de conte fantastique, Les Météorites prend tout son relief par la manière, très suggestive, dont le film fait ressentir la présence (et l’influence) de la nature, notamment dans l’envoûtante dernière partie en forme d’échappée belle métaphorique.
'Les météorites' ou pourquoi filmer le vide... Car hormis quelques jolis plans de paysages, il n'y a rien à retenir de ce film. L'histoire, se résume à une suite de scènes compilées censées raconter une amourette à sens unique. Les personnages sont d'une affligeante banalité, écœurants dans leur langage comme dans leur comportement. De fait il n'en émane pas la moindre sympathie et aucun intérêt. L'ensemble donne une impression d'absolue vacuité, tant le relationnel y parait versatile et superficiel, sauf peut-être entre l'héroïne et sa mère, mais cela ne dure que l'espace d'une scène et sous l'effet de psychotropes, donc biaisé. Et sans raison aucune pour la trame du film, on nous impose des scènes de corrida, spectacle infâme qui ne devrait pas être toléré dans une société prétendue civilisée Un cinéma abscons en ce qui me concerne, qui trouverait plus sa place filmé avec un smartphone sur un réseau social que dans une salle de cinéma.
L'Eté de Nina une jeune fille de 16 ans est bouleversé par la vision d'une météorites qui s'écrase dans les montagnes du sud de la France. Cette vision va lui donner des certitudes comme si c'était une prédiction et elle va croire qu'elle a un destin avec un garçon qu'elle croise à son job d'été. J'avais vu un des court métrages de Romain Laguna sur internet et j'avais trouvé la mise en scène super. Ce premier long métrage vient confirmer cette impression et ça fait du bien de voir des vraies envies de cinéma parce que c'est de plus en plus rare de nos jours. Le choix du cadre est audacieux et minimaliste, on a l'impression de revoir un film de l'époque du 16mm. Je me demande d'ailleurs avec quoi ils ont tourné le film parce que la photo est magnifique et met très bien en valeur cette jeune comédienne Zéa Duprez qui rayonne dans tous les plans du film.
Pas beaucoup de bons films français au cinéma en ce moment. Je suis allée voir ce film parce que je trouvais l'affiche jolie sans en attendre plus. Et bien j'ai été envoutée par le charme de la jeune comédienne principale et la très très belle musique planante et électronique. C'est simple et modeste mais ça fait beaucoup de bien de regarder ce film, les paysages sont magnifiques et on a envie d'avoir 16 ans à nouveau et parcourir les montagnes avec son sac à dos !!!
Une poésie propre à la fraîcheur de l adolescence. Un film qui retranscrit les sentiments de la découverte et du changement. Une ode à la bienveillance
Les échappées dans la nature sauvage de l’Hérault, Béziers et ses contrastes (tantôt chaleureuse, tantôt ville fantôme), le mélange bien dosé de chronique sociale et de fable poétique, tout cela atteste le talent du cinéaste. Qui révèle aussi en la personne de Zéa Duprez une actrice d’un naturel insolent, dont le regard étincelle de vie et d’intelligence.
Les Météorites est un film porté par sa jeune comédienne Zéa Duprez qui est exceptionnelle et lumineuse. Je mettrais ma main à couper qu'on devrait la retrouver dans des gros films français d'ici peu !
Un joli premier film, avec de vrais moments de grâce. Le film erre, comme le personnage féminin (formidable Zéa Duprez), et à certains moment on frôle l'ennui, mais on ressort du film ému, et touché (la temporalité est très intelligement traitée). Un ennui qui nous raconte celui du personnage, Nina, idéaliste, perdue, mais qui ne le sait pas. Elle confond amour et fascination. Et c'est beau. Très impressionné par certains rôles secondaire comme l'amie dans le "dino-parc" (Oumaima Lyamouri) et Alex, l'ami d'enfance de Nina (Nathan Le Graciet)
Ce film est complètement hypnotisant. On plonge dedans dès le générique de début. Et cette comédienne !!! Forcément une des plus belle révélation de l'année
Un film très spectaculaire dommage que les personnage son moin exploiter on n'a eu le droit que à Nina il aurai du plus travailler avec "Morad" (Billal agab) pour nous offrire à nous les jeune homme un récit un peu moin ennuyant et sa auai donner plus de d'action au film (Grand merci à tout les acteur et producteur du film (Billal Agab jeune talent)