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    Le Jour où j'ai brûlé mon cœur
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    eldarkstone
    eldarkstone

    232 abonnés 2 108 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2018
    un sujet sensible et dramatique malheureusement donné au rang de simple téléfilm, les acteurs n'ont aucune profondeur, seul Mickaël Youn semble bien s'en sortir.
    Caine78
    Caine78

    6 858 abonnés 7 399 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2018
    TF1 continue dans sa verve « sujets sensibles adaptés d'une histoire vraie », retraçant cette fois le calvaire de Jonathan Destin, victime de harcèlement scolaire et ayant tenté de s'immoler par le feu juste devant son lycée. Dans ces conditions, difficile d'être totalement insensible aux événements, d'autant qu'on sait gré à Christophe Lamotte de ne pas en faire trop dans les grands discours et les leçons de morale, ce que nous voyons et le comportement pour le moins ambigu de certains adolescents suffisant aisément pour se faire une idée précise. Le récit n'est pas mal construit, prenant bien en compte les points de vue de chacun, sans sombrer dans la caricature ou le manichéisme. Dommage que quelques vraies maladresses, notamment formelles, viennent pénaliser ce propos plus que louable : le jeune homme dans le coma présentant son regard omniscient sur le ressenti de chacun, la musique omniprésente souvent sans raison d'être, une violence presque pas assez montrée (paradoxal, je sais), même si les quelques passages évoqués en disent déjà beaucoup... On sent qu'il faut rester un minimum consensuel, épargner un peu tout le monde (et oui, car un jeune qui pose des problèmes, c'est un jeune qui a des problèmes), sans pour autant trop édulcorer la violence et le mal fait à Jonathan et ses proches. Côté casting, si on est souvent un peu limite chez les ados, les adultes sont assez convaincants, à l'image des prestations solides de Michaël Youn et Camille Chamoux. Pas de grande surprise à attendre, surtout lorsqu'on connaît le dénouement, mais un téléfilm sincère, parfois lourdaud, se regardant avec un certain intérêt (notamment narratif, c'est à saluer) : pour une production TF1 en première partie de soirée, c'est déjà pas mal.
    Stephenballade
    Stephenballade

    406 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 novembre 2018
    Nous sommes le 2 février 2011, sur les rives de la Deûle, quelque part à Marquette-lez-Lille (département du Nord). Un spectacle inattendu et traumatisant s’offre à quelques badauds : une personne est en train de brûler de la tête aux piedx puis tombe dans l’eau. Sans le savoir, ils assistent à un suicide. Le suicide d’un jeune homme de 16 ans qui ne supportait plus les harcèlements dont il était victime depuis de nombreuses années. Un fait divers qui choquera la bourgade, mais aussi la France, et plus en particulier le milieu scolaire. Trois mois de coma artificiel et 17 opérations plus tard, il est en vie et tente de se reconstruire : un livre intitulé "Condamné à me tuer" pour raconter son histoire et l’enfer des harcèlements, et promu figure de proue de la lutte contre ce qui est désormais un délit. Un sacré rebondissement et un sacré destin pour ce bien nommé Jonathan. Très friande d’histoires vraies, il n’en fallait pas plus à la télé pour qu’elle se penche sur son cas. Et c’est Christophe Lamotte qui a eu la lourde tâche de porter à l’écran l’histoire de Jonathan Destin. Un illustre inconnu pour moi, et quand je regarde sa filmographie et les notations allouées, eh bien il apparaît un cinéaste assez moyen. Et il faut avouer que la réalisation est assez inégale. Il y a pourtant quelques séquences intéressantes. Ainsi, on a droit à une scène qui se passe aisément de commentaire lorsque la musique accompagne le brancard à la sortie de l’hélico. Ou cette scène où la musique souligne magnifiquement l'immensité de la détresse de Clara. On notera quelques plans intéressants aussi, notamment sur les personnages dont l’expression du visage remplace efficacement toute réplique. Car les acteurs se sont sentis visiblement tous concernés. En tout premier lieu Martin Daquin qui retranscrit fort bien toute la détermination par son seul regard. Ensuite toute la compassion du premier médecin entré en scène. Puis viendront les pleurs de Camille, la sœurette. J’ai trouvé son interprète remarquable dans le sens qu’il y avait bien longtemps que je n’avais pas entendu de sanglots aussi vrais. Et puis il y a la tête de la nouvelle victime, Vanessa. Non vraiment, tout le monde a su se mettre au diapason pour dénoncer un fait qui dure depuis trop longtemps et qui a fait beaucoup trop de victimes, parfois de façon dramatique. Certes la présence de Michaël Youn peut rebuter, surtout pour celles et ceux qui ont connu ses frasques qui ont fait sa célébrité et qui ne le supportaient pas. Mais même s’il s’autorise à faire le pitre par ailleurs, Youn est aujourd’hui quelqu’un d’engagé,. En témoignent sa participation aux Enfoirés, sa prestation inoubliable dans la série "Les bracelets rouges". Ici, il n’est pas aussi touchant ou aussi percutant que dans la série que je viens de citer, mais il reflète très bien les limites scandaleuses de l’administration, notamment lors de sa confrontation avec la mère de la victime. Aussi on le sent parfaitement concerné par le sujet et le prend très au sérieux. De la même façon que Camille Chamoux dans la peau de cette mère courage. Le plus dingue est que je l’ai trouvée très à l’aise lors de la réunion d’informations, comme si elle avait l’habitude de ce genre de choses. Mais surtout, elle respirait à cette occasion la sincérité, plus encore que dans tout le reste de cette fiction/réalité. A l’inverse, on a quelques belles têtes à claques. A commencer par la peste de service, et encore le mot est trèèèès trèèèès gentil : vous l’aurez reconnue ou la reconnaitrez, il s’agit de Tiffany (Luna Lou, délicieusement énervante). Ensuite il y a Batyste Fleural qui retranscrit très bien le mépris qu’Antoine exprime envers les personnes fragiles. Enfin le père (Clément Manuel) qu’on a envie de secouer de toutes nos forces. Et pour finir, le directeur, pénible comme pas permis avec sa chasse aux sorcières qu'il ne veut pas faire. Entre les deux parties, on notera la belle prestation de Manon Bresch en Clara, prise dans les tourments de la culpabilité et de l’amour. Après, "Le jour où j’ai brûlé mon cœur" n’est pas exempt de quelques défauts. D’abord, l’utilisation de la voix off n’est pas toujours très fine. Ensuite la réalisation souffre d'une trop grande sagesse, limite un peu trop contemplative. Pour les autres, ils sont de taille ! Et ça me gêne un peu. Eh oui, les faits et gestes n’ont pas été reproduits à l’identique, au point que je me suis demandé pourquoi avoir choisi "Le jour où j’ai brûlé mon cœur" comme titre et ne pas avoir gardé celui du livre… Dans la réalité, Jonathan s’est arrosé principalement le torse, d’où cette notion de brûler son cœur. Ensuite, il s’est roulé à terre pour éteindre les flammes, ce qu’on ne voit pas ici. Et enfin, les vrais coupables n’ont jamais été retrouvés… Mais il fallait une morale pour que ce téléfilm réussisse à toucher les cœurs. Evidemment, le spectateur sera sensible à cette histoire, mais il n’aura malheureusement aucune empathie pour Jonathan Destin (tout du moins pas beaucoup), du fait qu’on ne le voit que très peu à l’écran, et pas forcément sous son meilleur jour. Mais il sera beaucoup plus touché par le témoignage du véritable Jonathan Destin, lequel semble être la douceur et la gentillesse incarnées. Est-ce que "Le jour où j’ai brûlé mon cœur" suffira à faire bouger les choses ? J'ai beau l'espérer de tout cœur, hélas je crains que non, et Dieu sait que j’aurai aimé le contraire. L’être humain semble parfois se plaire enfermé dans la bêtise. Aussi, sa diffusion devrait être obligatoire dans tous les établissements scolaires.
    Céline R
    Céline R

    4 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2018
    Un film qui devrait tous nous toucher et qui surtt devrait interpeller l'éducation nationale et nous parents. Le harcèlement scolaire ne devrait pas exister ou très peu. Michael Youn joue très bien comme les autres acteurs. A voir avec des enfants de plus de 10 ans.
    Guillaume M
    Guillaume M

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2018
    Téléfilm très sympa à regarder. En revanche, il aurait fallu davantage creuser ce qui pousse les harceleurs à harceler car nous n'en savons pas plus à la fin du film. J'espère qu'il fera prendre conscience à beaucoup de monde de ce fléau.
    Dernière remarque, je n'ai pas bien compris l’hyper-sexualisation de jeunes actrices du téléfilms qui portent toutes des tenues très légères... Une scène avec "Clara" (forcément la plus jolie...) m'a marqué ou on la voit en petite culotte dans sa chambre ce qui n'apporte rien à la scène.
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