Avis : Raya et le dernier dragon - Page 2

Je suis un peu en demi-teinte avec ce film, c'est super joli esthétiquement, les plans sont magnifiques, ainsi que la direction artistique des environnements. Mais je n'ai pas accroché plus que ça à l'histoire, aux enjeux et à l'univers présenté, malgré ses qualités évidentes. Je dirais pas que le film est mauvais. En soi, il est aussi efficace que n'importe quel autre Disney, mais je pense que c'est vraiment une question de sensibilité personnelle.

film appréciable dans son ensemble, même si l'histoire est (comme souvent dans les Disney) cousu de fil blanc.

cependant les situations se renouvellent assez pour ne pas se lasser, de plus l'univers et les décors sont variés (désert, forêt, ville...) et pour ma part, j'ai totalement adhéré.
techniquement très joli, en particulier la gestion de l'eau et le design des quelques cut-scenes. Mais malgré ça, le design des dragons, j'ai vraiment eu du mal (des dragons avec des têtes de chevaux/licornes avec une touffe de poils? très étrange j'ai trouvé, peut être que je passe à côté de quelque chose de culturel mais pour moi, ça m'a fait bizarre)
reste une aventure plaisante à regarder.
pas le meilleur Disney, mais un p'tit vent de fraîcheur bienvenu surtout en cette période où le cinéma (d'animation ou non) souffre beaucoup.
Merci Disney.

Sorti directement sur la plateforme Disney+, “Raya et le Dernier Dragon” est le 59ème classique d’animation des studios. L’histoire nous plonge au cœur des traditions des peuples d’Asie du Sud-Est. Il y a plus de 500 ans, humains et dragons vivaient en harmonie. Un jour, les dragons se sont sacrifiés pour sauver les humains d’une force maléfique. Alors que cette dernière réapparaît, une jeune guerrière du nom de Raya se met en quête du légendaire dernier dragon pour sauver le monde du mal. Visuellement superbe, Disney fait de nouveau le choix de nous raconter une aventure épique plutôt qu’un conte de fées mielleux. Cela donne un personnage principal mélancolique, solitaire et méfiant des autres. Celle qui a perdu son âme d’enfant en même temps que la disparition de son père va faire la rencontre d’un dragon coloré et à l’antithèse de Raya. Si la modélisation de la bête peut surprendre face à la beauté des décors, la mise en scène reste méticuleuse et inspirée. La faiblesse du long-métrage réside dans ses répliques où l'on sent que les scénaristes ont été forcés d’y apposer de l’humour. Ils l’ont fait maladroitement, sans la subtilité reconnue de la franchise. “Raya et le dernier dragon” offre néanmoins de très beaux tableaux du plus grand des continents.
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Tiré de légendes chinoises, ce conte fantastique nous offre des décors spectaculaires, de jolies animations et des effets visuels saisissants. Cette animation Disney plutôt réussie, s'adresse évidemment à un jeune public, bien que son scénario, au début assez noir, montre la violence et la haine. L'Aventure, menée de façon très dynamique, nous offre des personnages attachants aux dialogues assez fun, de violentes scènes de combat, un grand nombre de séquences fantastiques et une belle moralité sur l'union et la confiance.

Raya et le Dernier Dragon est une œuvre visuellement hallucinante qui vaut assurément le détour !

https://www.cineserie.com/critiques/cine/raya-et-le-dernier-dragon-la-claque-visuelle-de-disney-4324281/

Cette sensation que propose Disney part de ce qui a fait sa gloire auparavant, une gloire plus prospère, sans jugement et sans préjugés, en apparence. C’est justement ce que l’on combat dans tous les médias et autres supports qui prônent avant tout l’unité, avant même de parler d’égalité. Sans trop sombrer dans le piège de la coquetterie de cette dernière thématique, où il est nécessaire de suspendre un modèle féminin surqualifié pour l’emploi et d’ôter tout ce qu’il y a d’humain pour une identification, Don Hall (Les Nouveaux Héros) et Carlos López Estrada (Blindspotting) ont opté pour ces valeurs familiales, dans la normalité, qui font rarement défaut aux héros comme aux méchants. Mais à l’heure où il n’est plus préférable de donner un visage au mal qui habite cet univers, sa représentation demeure finalement plus pertinente et convaincant, dès lors que l’on y parsème de la nuance dans protagonistes. Il s’agit d’une formule qui continue d’inspirer les plus belles prouesses d’un studio, qui prouve que rien n’est entièrement perdu.

Il ne s’agira pas simplement de rassembler les fragments d’une sphère sacrée afin qu’un dénouement joyeux se déroule comme une gigantesque friandise, trop sucrée et trop colorée. Pourtant, il est d’usage d’y injecter un peu de magie et donc des teintes relevées, au cœur d’une région où la cohabitation semble impossible. Mais cette forte inspiration à l’Asie du Sud-Est (Thaïlande, Vietnam, Laos, Cambodge, Indonésie, Malaisie et Singapour notamment), laisse perplexe dans la mesure où le film prend la responsabilité de scinder les cultures, comme il distingue les climats respectifs de chaque tribu. Ce profond désir d’ouvrir les frontières rencontre bien évidemment ses limites, si l’on tend à généraliser une collision de personnalités atypiques et qui cultivent leur propre démon. Malgré tout, on ne nous offre qu’un seul ici, quelque chose de difforme et qui s’empresse bien de reconnecter l’humanité à l’âge de pierre, afin que les survivants prennent enfin conscience de ce qui leur reste à bâtir pour un avenir commun. De même, il pourrait s’agir d’un témoignage, où manque de confiance punit les innocents.

Autour de l’intrépide Raya, la sensibilité de Kelly Marie Tran insuffle le bon équilibre entre la tendresse d’une princesse et la subtilité d’une guerrière-aventurière. L’héroïne a sa part de misanthropie et de complexité pour satisfaire une belle ascension, à l’échelle de ses sentiments. Mais forcer l’unification, par la tromperie et autres cambriolages revanchards, c’est un peu de maladroit dans un sens, mais le spectacle se referme souvent sur les plus conservateurs. Nous avons donc droit à l’apparition du dernier dragon, Sisu, où l’on reconnaît le zèle du Mushu d’Eddie Murphy et la qualité du génie de Robin Williams. Awkwafina s’arrache une prestation solide et fine, donnant ainsi un cachet mélancolique au personnage, qui sera évidemment la clé de voûte dans le succès du récit. Succès que l’on doit également au souffle de James Newton Howard, qui enchante Kumandra et ses vestiges. Mais ce que l’on doit retenir de cette escapade, marquée par la disparition des liens sociaux, c’est qu’il est bien nécessaire de soi-même évoluer avant de vouloir changer le monde. Cette observation universelle, chère aux valeurs du studio, ne s’applique pas exclusivement à la rivale Namaari (Jona Xiao) et ses déclinaisons, mais bien à ceux dont les croyances du cercle familiale ne suffisamment plus à faire vivre un pays qui déguise sa régression dans un laxisme idéalisé.

Il est toutefois regrettable de sacrifier de la personnalité à un tel projet, car cela sonne ainsi, derrière chaque sous-titre qui s’empresse de poser quelques totems de la culture locale, sans réellement investir ce qu’elle symbolise. Tout est servi dans un même panier, dans l’espoir de catalyser la noblesse du propos, à savoir l’épanouissement du voisinage, couplé à une ouverture d’esprit toujours bienvenue, si nous pouvons moins la survoler ou la banaliser. Ainsi, « Raya et le dernier dragon » a de quoi nous faire oublier le dérapage du remake de Mulan, qui ne souhaitait pas atteindre la clairvoyance de cette animation sans concession. Il n’y a qu’un sentiment de partage et bonté qui s’en dégage, au prix de lourds sacrifices, nécessaires et judicieux, que ce soit au sein de l’univers ou autour d’une production qui ne manque pas de faire savoir son enthousiasme. En scrutant d’un peu plus près le doublage original, il est évident que le projet s’engage dans une lutte toujours aussi pertinente. Mais une fois encore, Disney ne détient qu’un seul fragment dans une œuvre inaboutie dans ce qu’il souhaite défendre, mais qui trouve toutefois le réconfort dans le divertissement d’action audacieux qu’il propose.

Ce cinquante-neuvième classique d’animation des studios Disney, réalisé par Don Hall et Carlos López Estrada et sorti tout récemment sur Disney+, n'est pas mal mais sans plus. Bon, il faut dire que je n'avais vu aucune bande-annonce, que je n'avais lu aucun synopsis, je n'étais absolument pas hypé et je n'attendais vraiment rien de ce film, tout étant tout de même curieux, bien-sûr. C'est donc ici l'histoire de Raya qui, vraiment en gros, doit trouver quatre fragments d'une pierre magique afin de la reconstituer et de ramener la paix dans le monde. Bon, c'est très grossièrement résumé car sinon, il faudrait décrire l'univers des personnages, tout le délire autour des dragons magiques, bref, ça prendrait trop de temps et puis, surtout, ce n'est pas vraiment utile. Ce n'est pas vraiment nécessaire en effet puisque l'on se rendra assez vite compte que le parcours initiatique du personnage peut coller à n'importe quel univers. J'ai trouvé qu'il y avait un gros manque d'originalité à ce niveau-là, c'est-à-dire qu'ils se sont contenter de nous faire une sorte de "Mulan" version monde magique avec des dragons et avec un personnage féminin bien évidemment masculinisé afin de correspondre aux tendances du moment, et ça s'arrête là. L'histoire est bien évidemment sympa à suivre, on ne s'ennuie pas car le tout est bien rythmé mais lorsque l'on ressort du film, on se rend compte que ce n'est finalement que du déjà-vu et que ce classique d'animation ne sera certainement pas aussi marquant que d'autres. L'écriture du personnage principal est plutôt bonne mais nous avons en revanche de grosses lacunes en ce qui concerne l'antagoniste, qui est pourtant bien bad-ass, mais qui manque clairement de profondeur. En ce qui concerne les personnages secondaires qui accompagnent le héros, clairement, ils ne servent franchement pas à grand-chose, mis-à-part à être mignon (comme dans tous Disney) ou alors à enchainer les blagues qui deviennent, au bout d'un moment, très vites lourdes (notamment Sisu qui devient, par moments, insupportable). Et puis alors bon, le message est ici vraiment très lourd et ne présente absolument aucune subtilité, on nous répète en gros pendant deux heures que les humains sont méchants et qu'il faut avoir, ou donner, confiance pour réussir. Je sais bien que c'est un film se destinant avant tout à un jeune public mais là, je pense que tout le monde a compris le message, surtout lorsque le trait est autant grossi. En revanche, c'est un sujet qui revient certes très souvent lorsque l'on parle du film, mais il est vrai que l'animation est vraiment magnifique ! On en prend plein la vue pendant deux heures et, si le scénario n'est pas terrible, le film a au moins le côté visuel de réussi ! "Raya et le dernier dragon" est donc un Disney assez faiblard qui nous fait passer un agréable moment mais qui ne restera sûrement pas dans les annales.

Sans être un chef d’œuvre, le film possède des images magnifiques, très stylées, mais le scénario est d'une minceur extrême et ne révèle aucune trouvaille, pourquoi moins inspiré que Soul. Divertissant

Sympathique et distrayant à défaut d'être original. La bonne idée du film, mettre pour une fois les personnages féminins à l'honneur dans un film d'aventures sans que cela ne sonne féministe militant pour autant. Pas d'histoire d'amour, pas de gros méchant et des décors splendides d'une Chine médiéval fantasmee par la maison Disney.

Bi-quête
Le tout dernier Disney n’aura ainsi pas la chance de sortir en salle mais se verra exploité sur Disney+. Une brève introduction nous explique dans quel univers nous arrivons. Pour faire simple, le monde (qui se réduit à quelques bouts de terres à vrai dire) vivait en parfaite harmonie sous la protection des dragons, ceux-ci ayant différents pouvoirs (la pluie, le vent etc …). Un jour l’humain a merdé et les dragons ont disparu. Depuis, tout n’est que désolation et les hommes se font la guerre. La jeune et intrépide Raya va tenter de réparer tout ça en collectant les fragments d’un caillou. Oui, dans ces quelques lignes déjà, on perçoit du Mad Max, du Dragon Ball et de l’Histoire sans fin entre autres références pas toutes fraîches mais toujours recommandables. Tout l’attirail du merveilleux est invoqué et l’héroïne est confrontée aux forces du mal autant qu’aux tourments de la culpabilité. Du côté des personnages, c’est sympathique (le bébé et les singes par exemple) mais très classique. Le personnage mignon et drôle, le méchant qui ne l’est pas vraiment et la sagesse paternelle sont donc de la partie, comme d’habitude. L’intrigue est simple : par étape, Raya va retrouver les pierres et se faire de nouveaux amis. Bon, voilà. Pas de grosse originalité là-dedans. Mais s’arrêter à ce constat mitigé serait dommage car malgré tout ça, le récit fonctionne bien. C’est vif et le suspens parvient à nous tenir. Les émotions sont faciles mais mais finalement, le film est assez touchant. C’est surtout à l’image que c’est une vraie réussite, technique surtout. On avait rarement vu autant de réalisme dans les textures et dans l’animation. Pour tout dire, ça rend l’objet beau sans être tout à fait esthétique. En bref, un bon moment de détente qui ne prendra probablement pas place au panthéon des films d’animation révolutionnaires. En clair, pour un dimanche après-midi, c’était parfait.

Raya et le dernier dragon est une production Disney plutôt pas mal.
La qualité graphique est impeccable et les designs sont particulièrement chiadés, celui des dragons en premier lieu (mais le reste est à l'avenant). Le doublage est franchement convaincant (avec Géraldine Nakache, parfaitement castée dragon fun et sympathique).
Après, au-delà de la qualité graphique, je ne suis pas sûr que le film marquera longuement les esprits. Deux mois après le visionnage, le souvenir de ce film m'est déjà moins impérissable.
L'histoire n'a rien de très mémorable, malgré une relative complexité dans l'univers dans lequel se déroule l'intrigue et les personnages (surtout les personnages secondaires) ne sont pas les mieux écrits des studios Disney.
C'est très sympathique et ça peut valoir le coup d'oeil (ne serait-ce que pour voir la dernière production des studios), mais ce n'est pas non un grand film Disney.

Après d'immenses réussites chez Disney, on revient un peu en arrière avec cette histoire un peu déjà vu.
On suit une guerrière solitaire dans une époque lointaine dans un royaume imaginaire devoir se mettre en quête du dernier dragon qui permettra de restaurer la paix et l'harmonie sur la terre.
spoiler: Avec un long voyage plein d'aventures, Raya, rencontrera de nombreux amis et ennemis et se rendra vite compte que la confiance et l'entraide seront essentiels pour parvenir à ses fins.

Souvent drôle, assez beau, on passe un joli moment devant ce film d'animation. Néanmoins, il manque un peu de caractère avec des méchants pas assez charismatique.
Bref : une belle légende mais somme toute classique.

Il faut désormais s'y habituer, en plus des productions pour le grand écran, il faut ajouter celles pour le petit et ceci depuis 3 ans désormais. Les séries ne sont les seuls et ce depuis un moment déjà mais cela va s'accentuer avec le temps. Un récit asiatique qui n'est clairement pas sans rappeler un plus ancien, centré sur une autre guerrière non voulu par son mp avant de s'en raviser, "Mulan" se serai t-elle donc invitée en inspirant ce récit ? Va savoir... Si le visuel et la bande-son ont leur nettes habitudes, on n'est plus du tout sur un habituel conte avec roi et reine, prince et princesse mais sur une quête d'un trésor pouvant remédier à une catastrophe imminente. spoiler: Une quête ressemblant nettement plus à de l'aventure tel "Indiana Jones" (cours d'histoire en moins) et du "Mad Max" avec ses scènes parfois désertique et post apocalyptique. Un scénario relativement simple qui n'à pas voulu jouer les risque, bien dommage cela aurait réellement bien changer car retrouver un artefact pouvant changer le cour d'une guerre approchant, réunir des chefs et leur clans pour une paix durable, des dragons parlant mais ici avec une réelle modernité verbale, remémorer son passé...
Un lot d'éléments faisant des films animés fantastique, un vu et revu sans plus aucune surprise. Le final lui aura tenu ses promesses avec une direction hyper dynamique et une musique épique rendant très bien hommage au cinéma de l'Empire du milieu. Des personnages très cool, des combats très bon pour un second animer original en stream qui aurait par contre pu avoir des lignes un peu mieux pensées.

Esthétique nouvelle et au poil, synopsis intéressant et aguicheur, personnages avec une certaine profondeur et attachants, univers général bien écrit, rythme soutenu tout le long, efficacité générale présente, séquences parfaitement bien proportionnées en terme de durée, ambiances visuelles et sonores aux petits oignons, morale du film tenant une certaine profondeur.
Un bon Disney, cependant, dans sa construction parfois infantile pour le spectateur adulte, mais sans trop exagéré dans 'le bébé' non plus.
Déjà vu plus mature, et plus mature aurait été intéressant pour un thème comme celui là (d'ailleurs les combats à l'épée sont TRES intenses.).

Pas de "gentils" ni de "méchants", seulement des humains avec différents points de vus: et le meilleur pour la fin: à l'instar d'un Atlantide ou d'un Zootopie: pas de foutues chansons Disney!

Très recommandé, mais à regarder comme "film avant tout pour enfants".

C'est du Disney quoi!! On a évité la chanson qui rend fou( "délivrez, liberez....") et c'est déjà pas mal!!
Manque d'inspiration , on a fabriqué pour le marché Asiatique et ça va marcher car l'anime est beau en tous points mais il me manque une étincelle ou bien je me fais vieux...
Quoique , j'ai pas pu m'empêcher de trouver que La "dragonne" ressemble et parle comme l'hormone monstress de "BIG MOUTH" (et oui, je regarde Big Mouth et j'en rigole encore, pas vrai Georges??) mais alors, la ressemblance est flagrante et la même voix.....c'est abuser ;0))