Derniers Avis : Raya et le dernier dragon - Page 11

Bon ben c'est assez semblable à ce que nous offre Disney ces derniers temps : un bel enrobage pour finalement n'avoir pas grand chose à se mettre sous la dent.
L'animation est assez réussie, techniquement ça fait plutôt le taf, les combats sont dynamiques et fluides, et on a droit à quelques (rares) scènes visuellement poétiques ( spoiler: le dragon se déplaçant en escalier avec son pouvoir de l'eau sous la pluie
). En sommes, je n'ai pas passé un mauvais moment, c'est globalement bien rythmé et visuellement pas désagréable à regarder, ça reste un récit d'aventure sympathique à suivre, on souris gentiment devant certaines situations. Mais clairement ça ne va pas plus loin, j'ai trouvé les personnages un peu fades (surtout Raya, d'ailleurs), pas hyper développés, du coup je n'était que peu investi dans leurs aventures, lesquelles manquent d'ailleurs de sel si je puis dire, les péripéties étaient assez mollassonnes selon moi, et l'émotion peu présente. Et puis je ne comprend pas pourquoi ils se refusent à mettre un véritable antagoniste humain, pour ne pas froisser qui que ce soit ? Je ne sais pas, mais c'est un peu tristounet du coup, ne dit-on pas que plus le méchant est réussi, meilleur est le film ? Surtout que Disney ne s'en privait pas à l'époque, et ça donnait d'assez bons résultats. À noter aussi l'absence totale de parties musicales (je peux comprendre l'envie de s'émanciper un peu du côté comédie musicale, mais même pas ne serait-ce qu'une dans le film ?). Bon cet aspect ne déplaira sans doute pas à tout le monde, moi j'aimais bien, quelque part ça permettait de donner une identité, bien qu'artificielle, au métrage.
Quoi qu'il en soit, un film divertissant, mais très vite oubliable.

le film est vraiment très agréable et nous offre un magnifique voyage en Asie et rien que pour ça merci. Côté scénario ça manque parfois d'énergie. J'aurais aimé un vrai méchant et pas juste un hama de poussière. On retiendra surtout le message de tolérance prôné.
Hâte de voir d'autres productions.

J'ai été déçu. Ça fait trop jeu vidéo. Le dragon est la déception ultime. Il n'est pas drôle, il est agaçant. Franchement je n'ai pas eu envie de l'acheter comparé à soûl.

Un film fantastique et rempli de poésie. Les dessins et les décors sont d'une qualité vraiment très agréable pour les yeux. On part en voyage dans un univers magnifique d'imagination et de graphisme. Le scénario est bon, voir très bon où les actions et les gags s'enchaînent à un rythme incroyable. Les personnages et notamment l'héroïne principale (qui est badass à souhait) ont une évolution très bien écrite de la part des spectateurs et leurs moments d'évolution donnent lieu à des instants très tendre pour le coeur. Je ne m'en suis rendu compte qu'à la fin, mais il n'y a pas de chanson (à l'instar du "Libérée Délivrée" de la Reine Des Neiges) et cela ne dérange pas du tout, puisque l'œuvre est tout de même embarquée par une musique très belle même si elle n'est pas mémorable ! Les gags sont assez bien réussi et les scènes de combat, d'action et de course-poursuite sont réellement dingues. Un film qui fera donc plaisir aux plus jeunes, mais qui surprendra agréablement les grands.

Cette sensation que propose Disney part de ce qui a fait sa gloire auparavant, une gloire plus prospère, sans jugement et sans préjugés, en apparence. C’est justement ce que l’on combat dans tous les médias et autres supports qui prônent avant tout l’unité, avant même de parler d’égalité. Sans trop sombrer dans le piège de la coquetterie de cette dernière thématique, où il est nécessaire de suspendre un modèle féminin surqualifié pour l’emploi et d’ôter tout ce qu’il y a d’humain pour une identification, Don Hall (Les Nouveaux Héros) et Carlos López Estrada (Blindspotting) ont opté pour ces valeurs familiales, dans la normalité, qui font rarement défaut aux héros comme aux méchants. Mais à l’heure où il n’est plus préférable de donner un visage au mal qui habite cet univers, sa représentation demeure finalement plus pertinente et convaincant, dès lors que l’on y parsème de la nuance dans protagonistes. Il s’agit d’une formule qui continue d’inspirer les plus belles prouesses d’un studio, qui prouve que rien n’est entièrement perdu.

Il ne s’agira pas simplement de rassembler les fragments d’une sphère sacrée afin qu’un dénouement joyeux se déroule comme une gigantesque friandise, trop sucrée et trop colorée. Pourtant, il est d’usage d’y injecter un peu de magie et donc des teintes relevées, au cœur d’une région où la cohabitation semble impossible. Mais cette forte inspiration à l’Asie du Sud-Est (Thaïlande, Vietnam, Laos, Cambodge, Indonésie, Malaisie et Singapour notamment), laisse perplexe dans la mesure où le film prend la responsabilité de scinder les cultures, comme il distingue les climats respectifs de chaque tribu. Ce profond désir d’ouvrir les frontières rencontre bien évidemment ses limites, si l’on tend à généraliser une collision de personnalités atypiques et qui cultivent leur propre démon. Malgré tout, on ne nous offre qu’un seul ici, quelque chose de difforme et qui s’empresse bien de reconnecter l’humanité à l’âge de pierre, afin que les survivants prennent enfin conscience de ce qui leur reste à bâtir pour un avenir commun. De même, il pourrait s’agir d’un témoignage, où manque de confiance punit les innocents.

Autour de l’intrépide Raya, la sensibilité de Kelly Marie Tran insuffle le bon équilibre entre la tendresse d’une princesse et la subtilité d’une guerrière-aventurière. L’héroïne a sa part de misanthropie et de complexité pour satisfaire une belle ascension, à l’échelle de ses sentiments. Mais forcer l’unification, par la tromperie et autres cambriolages revanchards, c’est un peu de maladroit dans un sens, mais le spectacle se referme souvent sur les plus conservateurs. Nous avons donc droit à l’apparition du dernier dragon, Sisu, où l’on reconnaît le zèle du Mushu d’Eddie Murphy et la qualité du génie de Robin Williams. Awkwafina s’arrache une prestation solide et fine, donnant ainsi un cachet mélancolique au personnage, qui sera évidemment la clé de voûte dans le succès du récit. Succès que l’on doit également au souffle de James Newton Howard, qui enchante Kumandra et ses vestiges. Mais ce que l’on doit retenir de cette escapade, marquée par la disparition des liens sociaux, c’est qu’il est bien nécessaire de soi-même évoluer avant de vouloir changer le monde. Cette observation universelle, chère aux valeurs du studio, ne s’applique pas exclusivement à la rivale Namaari (Jona Xiao) et ses déclinaisons, mais bien à ceux dont les croyances du cercle familiale ne suffisamment plus à faire vivre un pays qui déguise sa régression dans un laxisme idéalisé.

Il est toutefois regrettable de sacrifier de la personnalité à un tel projet, car cela sonne ainsi, derrière chaque sous-titre qui s’empresse de poser quelques totems de la culture locale, sans réellement investir ce qu’elle symbolise. Tout est servi dans un même panier, dans l’espoir de catalyser la noblesse du propos, à savoir l’épanouissement du voisinage, couplé à une ouverture d’esprit toujours bienvenue, si nous pouvons moins la survoler ou la banaliser. Ainsi, « Raya et le dernier dragon » a de quoi nous faire oublier le dérapage du remake de Mulan, qui ne souhaitait pas atteindre la clairvoyance de cette animation sans concession. Il n’y a qu’un sentiment de partage et bonté qui s’en dégage, au prix de lourds sacrifices, nécessaires et judicieux, que ce soit au sein de l’univers ou autour d’une production qui ne manque pas de faire savoir son enthousiasme. En scrutant d’un peu plus près le doublage original, il est évident que le projet s’engage dans une lutte toujours aussi pertinente. Mais une fois encore, Disney ne détient qu’un seul fragment dans une œuvre inaboutie dans ce qu’il souhaite défendre, mais qui trouve toutefois le réconfort dans le divertissement d’action audacieux qu’il propose.

Raya et le Dernier Dragon est une œuvre visuellement hallucinante qui vaut assurément le détour !

https://www.cineserie.com/critiques/cine/raya-et-le-dernier-dragon-la-claque-visuelle-de-disney-4324281/

Malgré un début grandiloquent et quelques scènes graphiquement similaires à une cinématique de jeux vidéo, le film est sympathique et prenant, de l'humour de l'aventure et des bons sentiments.

ça fait longtemps que j'avais plus pleurer devant un film, pour ceux qui ont vu le film c'est à la fin que j'ai pleurer, bref très bon film

Il est pas mauvais mais il est fade ! Il manque de caractère… Les enfants peuvent regarder... mais ils s'ennuient devant .... et les adultes également !!!

Ayant eu un accès en avant première, c'est un film qui ravira la plupart des enfants, mais celui-ci n'est très surement pas la plus grande création de Disney. Il manque quand même l'aspect principal des films films pour enfants de Disney : les chansons ! Il reste quand même un film très agréable à regarder, je le conseille à tous les parents.

Encore un gros film de la part de la firme, un pur Che d œuvre, encore merci Disney.

Ce qui est même bizarre, c est qu il n y est aucune musique de chanson mais l histoire et les images sont juste sublimes et tellement magnifiques et les personnages sont à mourir de rire et tellement attachants et je précise, pour ma part, la princesse Raya est tellement bien dessinée que c est une des plus belles princesses de toute l histoire de Disney, a voir sans modération.

Un Disney avec une histoire originale, une morale forte, sans chanson, des personnages féminins centraux et asiatiques, bien dans son époque. Raya et le dernier dragon est un film à la portée des plus jeune, plus accessible qu'un Soul par exemple et terriblement entraînant. Les légendes et couleurs de ce monde sont éclatantes, les textures sont à couper le souffle (la fourrure de Sisu, je rêve de la serrer contre moi). Il y a quelques facilités scénaristiques mais c'est largement rattrapé par la dynamique générale. Géraldine Nakache s'en sort très bien au doublage. Et comment ne pas voir Miguel (Coco) dans le personnage de Boun ? Une bonne cuvée

59éme film d'animation des studios Disney.
C'est beau, divertissant, mais il manque cette sensibilité qu'on trouve dans d'autres films cultes.
Moi et mon fils n'ont finalement pas été conquis par ce nouveau Disney.

On aurait aimé plus de recherche côté japon féodal, une histoire bien plus travaillée.

12/20

Jadis, humains et dragons vivaient en harmonie dans le royaume de Kumandra. Puis, sous la menace de forces mystérieuses, toutes les bêtes avaient été pétrifiés. Toutes sauf Sisu, qui sauva les hommes grâce à sa pierre magique avant de disparaître. Depuis, Kumandra est divisé entre territoires dont les seigneurs convoitent le joyau de Sisu gardé par le chef Benja. Un jour, Benja convie les représentants de tous les clans pour faire la paix. Raya, sa fille, sympathise ainsi avec celle de la reine de Fang. Malheureusement, une bagarre éclate et chacune des factions s'empare d'un fragment de la précieuse gemme. Se sentant responsable de cette catastrophe, Raya entame un long périple dans l'espoir de retrouver le seul être capable de l'aider à rétablir la situation, la dragonne Sisu.

le film est sympa, un peu rigolo, mais n'est pas une revolution non plus. Un film avec des dragons, ca a deja ete fait . S'en resulte un bon film familiale honnete et correcte ou la fin est deja enoncée/devinée des le debut... Il ne deviendra pas culte non plus. On est tres tres loin de l'imagination des scenaristes Pixar....Ici, juste une histoire entre une fille et une jeune dragonne ( comme d'autres films d'un enfant avec une bestiole qui font un road movie) .