Avis sur Raya et le dernier dragon

Chaque dragon a son pouvoir à lui [...] Le retour aux belles contrèes naturelles, même avec des dragons, n'est pas toujours chose facile! Et pourtant "Raya and the Last Dragon" (2021) est une belle fable philosophique qui devrait plaire aux petits comme au grands, rendue passionnante par une lègende à l'allure contemporaine et des personnages attachants (Tuk Tuk, Noi...). La narration est au service du rècit, le rythme est soutenu, les couleurs sont luxuriantes et les rebondissements ne manquent pas! il y a du "Frozen" dans cette grande aventure fantastique où l'on se laisse aisèment transporter entre l'action, l'humour et la magie! Une nouvelle rèussite des Studios Disney au riche visuel devant laquelle l'on ne s'ennuie pas malgrè une durèe consèquente pour le jeune public! Et tout ça sans l'ombre d'une chanson avec un design criant de rèalisme...

Dans un monde où les humains ont encore failli à faire preuve de solidarité face à l'adversité, le royaume de Kumandra est désormais divisé en plusieurs parties avec des tensions entre les différents clans. Lorsqu'une menace réapparait, la guerrière Raya semble être la seule à pouvoir l'arrêter. Avec ce film, Disney s'est largement inspiré de la culture sud-asiatique. En creusant un peu, on peut y découvrir de nombreuses références et symboles en tout genre. Tout était réuni pour vivre une aventure épique et exotique seulement, le film rentre assez vite dans le rang, et ce malgré un début prometteur. Le contexte change, la culture change, mais ça reste toujours la même chose. J'ai aimé la première partie à savoir l'univers et les personnages, et j'ai trouvé impressionnante l'arrivée du Druun, mais ce qui suit est trop inégal pour être vraiment divertissant. Le scénario est linéaire et le rythme malheureusement inégal. Ce qui m'a gêné, et c'est d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle je n'aime pas toujours les voix connues pour les films d'animation, c'est que j'ai eu l'impression de voir Awkwafina plutôt que Sisu. Quand elle prend forme humaine, c'est encore pire... Même l'humour du personnage lui ressemble et ce n'est vraiment pas un compliment. Au final, un film d'animation qui est bien fait, mais qui souffre d'une histoire assez décevante.

Le film débute par un prologue prometteur, coloré, exotique et rythmé avec des personnages attachants dans un graphisme sublime. Mais ce prologue est pourtant plombé par deux petits passages très explicatif bien superflu. Mine de rien, on aime cette absence de chansons, souvent aussi entêtante qu'agaçante surtout un moyen de vendre encore plus de produits dérivés. Par contre, outre ces dragons hideux aux couleurs flashy, on peut être déçu de ne pas avoir de méchant principal et charismatique, et on peut avoir bien du mal à s'attacher à une amitié trahie à laquelle on ne croit pas une seconde suite à une rencontre fortuite qui s'est déroulé une petite journée. Disney offre un film d'aventure fantastique plus qu'un simple conte, plus adulte et moins mièvre qu'à l'habitude malgré des dragons peluches de plus mauvais effet, et si le scénario est un melting-pot un peu trop voyant il reste efficace de par ses personnages parfaitement croqués dans un monde visuellement superbe. Note généreuse.
Site : Selenie

Un odieux film pro-Union Européenne où on veut nous montrer qu'il faut unifier les peuples pour reformer un grand tout comme au bon vieux temps de l'Empire Romain (d'ailleurs comme l'a dit un grand vidéaste : Umberto Eco a dit que la nostalgie est la première étape vers le fascisme) ! Une honte quand comme nous on arrive à lire entre les lignes le message du film : il faut partager l'arme nucléaire avec l'Allemagne !

Jamais !

Dans ce film, même l'équivalent local d'Asselineau finit par se joindre à la cause de l'européisme ! Nous sommes perdus !

Et à par cet odieux message pensé par Hollywood spécialement pour nous pauvre européens naïfs, en basant le film dans un contexte asiatique pour mieux nous berner, on a surtout un film paresseux. C'est que des lieux communs à la pelle, les personnages n'existent pas, ils ne sont que des fonctions qui servent à accomplir une quête digne d'un jeu vidéo des années 90 (c'est pas un compliment) à savoir récupérer la triforce qui s'est cassée en cinq morceaux (faut suivre).

On a un univers totalement incohérent... quand t'as un film pour enfant et que l'adulte se pose des questions sur le fonctionnement d'un tel univers, en général c'est pas bon signe et qu'ils ont raté un truc pour réussir à être captivant...
(pour l'exemple, je ne peux pas m'en empêcher, on a des dragons qui se sacrifient pour faire une bouboule magique qui permet de sauver le monde, ben la bouboule magique sauve tout le monde sauf les dragons... pourquoi ? J'sais pas... parce qu'à un autre moment les héros font exactement la même chose, mais les conséquences ne sont pas les mêmes...
Ah et qu'on m'explique pourquoi le dernier dragon ne se presse pas pour faire la bouboule afin de sauver ses amis avant qu'ils soient transformés en pierre ?)

Bref des grosses réflexions philosophiques comme vous pouvez le constater.

Mais en vrai c'est aussi naze que ça en a l'air, c'est une structure basique, avec cinq objets à récupérer, à chaque objet ils gagnent un compagnon (qui ne sert pas à grand chose) et c'est un peu tout... Avec un gros message niais sur pourquoi on doit être tous copains entre les peuples ! (Disney se met à l’internationalisme ! des vrais Trotskystes !)

Et je suis désolé, mais l'animation techniquement est plutôt bien faite, mais en vrai, c'est surtout inintéressant au possible et déjà vu... ça ressemble quand même pas mal à des trucs comme Moana... j'ai cette impression que les types qui ont fait le film avaient des idées, parce que dès qu'on a un flash back ou un personnage qui raconte une histoire on se retrouve avec d'autres styles visuels bien plus originaux et réussis, mais sans doute ces directions artistiques n'auraient pas été assez fades, lisses et consensuelles pour Disney.

Vraiment, c'est d'un ennui !

Ah et le design un poney-licorne-bleu à fourrure, c'est juste pas possible... Mais ça plairait peut-être aux Brony...

En fait ce film est un film sur rien, il est très court, j'ai l'impression qu'ils ont coupé des arcs narratifs, notamment avec la Reine du royaume des crocs, qui semble vouloir laver le cerveau de sa fille et qui ensuite disparait de l'intrigue... Je me pose donc la question : pourquoi avoir gardé ce personnage ? Il ne sert à rien, ou au pire fallait le garder dans l'intro et le faire mourir lors de l'apocalypse...

Bref, je sais pas ce qu'ils ont foutu, mais clairement ce film pue la panne d'inspiration ou la frilosité de Disney à prendre le moindre risque.
C'est nul.

Et pourtant l'idée de faire un chanbara avec une jeune adulte qui défonce tout le monde au sabre dans le désert en se déplaçant à dos de pangolin-tatou géant, ça avait une certaine gueule !
Mais vu qu'ils n'en font rien, que les combats sont d'un ennui profond tant c'est mou... Ben une idée visuelle sympa ça ne fait pas un film !

Daube !

Pffff, j'avoue que je me suis plutôt ennuyé devant ce long métrage. Certes les décors sont superbes, même si on ne sait pas trop où cela se passe. Le melting pot des cultures asiatiques qui a prêté à polémique est clairement curieux car en effet on ne sait jamais qui est qui. Thaïlande, Vietnam, Philippines, Malaisie, Birmanie, Cambodge ?!? Ce n'est franchement pas clair et moi qui suis plutôt fan de ces cultures, j'ai aussi trouvé ça dérangeant. Mais même sur le fond, le film reste franchement moyen.

Sorti directement sur la plateforme Disney+, “Raya et le Dernier Dragon” est le 59ème classique d’animation des studios. L’histoire nous plonge au cœur des traditions des peuples d’Asie du Sud-Est. Il y a plus de 500 ans, humains et dragons vivaient en harmonie. Un jour, les dragons se sont sacrifiés pour sauver les humains d’une force maléfique. Alors que cette dernière réapparaît, une jeune guerrière du nom de Raya se met en quête du légendaire dernier dragon pour sauver le monde du mal. Visuellement superbe, Disney fait de nouveau le choix de nous raconter une aventure épique plutôt qu’un conte de fées mielleux. Cela donne un personnage principal mélancolique, solitaire et méfiant des autres. Celle qui a perdu son âme d’enfant en même temps que la disparition de son père va faire la rencontre d’un dragon coloré et à l’antithèse de Raya. Si la modélisation de la bête peut surprendre face à la beauté des décors, la mise en scène reste méticuleuse et inspirée. La faiblesse du long-métrage réside dans ses répliques où l'on sent que les scénaristes ont été forcés d’y apposer de l’humour. Ils l’ont fait maladroitement, sans la subtilité reconnue de la franchise. “Raya et le dernier dragon” offre néanmoins de très beaux tableaux du plus grand des continents.
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Les derniers Classiques Disney me laissaient penser que l'âge d'or de ce studio d'animation était depuis longtemps révolu. "Raya et le dernier dragon" en est une confirmation de plus. On nous recycle toujours la même intrigue, avec les mêmes clichés et tout ce qui va avec. Une soupe qui se boit mais manque cruellement de goût. On change le contexte et les personnages mais on nous ressert toujours les mêmes histoires la même morale. Ce formatage est lassant d'autant plus qu'on ne retrouve pas cette étincelle de magie qui faisait le charme des anciens longs métrages. En revanche, l'animation est splendide... ce qui accentue ce sentiment de gaspillage.

Cinquante-neuvième classique d'animation Disney, "Raya et le dernier dragon" délaisse les aventures musicales au profit d'une épopée épique empreinte d'action fantastique ! Le conte prend place dans un royaume imaginaire inspiré des cultures d'Asie du Sud-Est, où humains et dragons vivent paisiblement. Mais une force maléfique rompt cette harmonie et sème le chaos, faisant disparaitre les dragons de la surface de la Terre. Sans la sagesse inculquée par ces derniers, les hommes survivants s'entredéchirent, divisés en plusieurs factions. Et c'est dans cette période sombre et incertaine que la jeune Raya, fille de chef et guerrière recluse, se met en quête de retrouver Sisu, dernière créature mystique capable de stopper le Mal qui gagne du terrain. D'une richesse visuelle rare, mettant en scène cinq univers différents avec chacun leurs spécificités et identités graphiques, la dernière production de la firme aux grandes oreilles a effectué un travail titanesque pour créer un monde particulièrement dense et accessible. L'idée des factions n'est pas sans rappeler les blockbusters "Divergente", "Hunger Games" ou encore "Star Wars"... De prime abord, on se dit que Disney a joué la carte de la facilité et du déjà-vu mais heureusement, la mythologie ici inventée nous emporte ailleurs et convainc par son cahier des charges méticuleusement respecté. L'animation est splendide et foisonne de détails et de couleurs. Paysages, codes vestimentaires, architecture, arts martiaux, gastronomie, tout ça témoigne des efforts de Disney pour promouvoir l'inclusivité et l'authenticité dans ses fictions. L'intrigue, quant à elle, reposant sur une quête d'objets mythiques, est plus simple et prévisible, oscillant entre scènes d'action pures et moments plus légers. Plus sombre (l'égoïsme de l'humanité qui oeuvre à sa propre perte) et sans parenthèse chantée ni prince charmant, le film résonne amplement avec le contexte pandémique dans lequel celui-ci a été créé : les morales "différents mais semblables", et "l'union fait la force" font mouche, sans compter les messages sur la confiance et l'espoir. Les notes musicales de James Newton Howard, qui accompagnent l'adrénaline de l'action avec justesse, sont superbes et densifient l'héroïsme du personnage de Raya ! Cette dernière, s'inscrivant dans la lignée des héroïnes indépendantes et intrépides, manque peut-être un peu de nuances pour qu'on se souvienne d'elle. Sa partenaire Sisu m'a un peu déstabilisé par son côté "wesh-wesh" mais comme le décalage est pleinement assumé, on s'y fait ! Les autres personnages sont funs, étonnants (Tuk-Tuk en tatou toutou ou encore le bébé voleur !), et reflètent parfaitement la diversité promue par le scénario. Personnellement, je n'ai pas vu le temps passer et je me suis clairement laissé transporter ailleurs, entre magie, décors somptueux et morale profondément en écho avec nos états d'âme actuels.

" Raya et le Dernier Dragon " des studios Disney est un film d'animation réussit. En effet j'ai beaucoup aimé cette histoire avec des merveilleux effets spéciaux , avec des personnages excentriques et attachants , un univers légendaire venu d’Asie du Sud-Est qui enchante, Les scènes d'action, originales et bien construites, et les combats d'arts martiaux spectaculaires se mettent au service d'une fable qui illustre les méfaits des préjudices et les ravages engendrés par la haine même si l'ensemble est convenu.

Raya et le dernier dragon use les mêmes cordes que les précédentes productions animées de Disney, mais présente une héroïne qui se distingue malgré tout des autres princesses guerrières du genre et quelques peu nous remets cela au goût du jour. Si la trame est convenue et parfois facile dans son exécution, la beauté du film nous scotche les yeux à l'écran, nous faisant ceux qui n ont pu le voir que sur leur écran... Mais on ne voit pas le temps passé et une légère morale s en dégage, au niveau de l humaniste sans être du rabâchage... On passe un bon, même si les plus grand y verront quelques clins d oeil, quelques références. Les petits devraient être ravi même si ils est possible qu il est quelques questions. Mais globalement c est une bonne surprise !

Tiré de légendes chinoises, ce conte fantastique nous offre des décors spectaculaires, de jolies animations et des effets visuels saisissants. Cette animation Disney plutôt réussie, s'adresse évidemment à un jeune public, bien que son scénario, au début assez noir, montre la violence et la haine. L'Aventure, menée de façon très dynamique, nous offre des personnages attachants aux dialogues assez fun, de violentes scènes de combat, un grand nombre de séquences fantastiques et une belle moralité sur l'union et la confiance.

Raya and the Last Dragon n’est qu’une déclinaison supplémentaire du savoir-faire de la souris milliardaire, quoique ce savoir-faire souffre ici d’une carence d’âme certaine qui l’empêche d’émouvoir son spectateur. Le film a un problème d’identité et ne paraît pas convaincu par son récit, quête plutôt sommaire qui a toutefois l’intérêt de rallier à sa cause une galerie de personnages amusants et hauts en couleurs ; aussi injecte-t-il un second degré omniprésent qui mine de l’intérieur les enjeux scénaristiques, marque de fabrique des divertissements contemporains soucieux de masquer derrière une apparence décomplexée leur faiblesse congénitale. Des blagues à tout va, de l’autodérision, de la répartie, des pets de bébé… Disney use et abuse d’un humour impersonnel dont la pertinence et le dosage font souvent défaut – exception faite du bébé pickpocket, trouvaille des plus sympathiques. Alors il y a certes les images, très belles au demeurant, et la partition musicale que signe James Newton Howard. Mais Raya and the Last Dragon laisse à terme une impression vaporeuse de déjà-vu, noyant son spectateur sous des bons sentiments – en témoigne Tuk Tuk, la créature adorable inventée pour le film – et de l’action mise en scène à la manière d’un jeu vidéo.

Quel dommage que ce film n’ait pas bénéficié d’une sortie cinéma et qu’il passera peut être sous les radars car c’est une vraie réussite de Disney. Tout d’abord une réussite esthétique, c’est absolument magnifique au niveau du trait des personnages et des décors (mise à part curieusement les dragons), mais aussi d’une grande fluidité notamment lors des combats. C’est aussi une histoire maline, le scénario est prenant (peut être un peu trop convenu dans son final) et il n’oublie pas de caractériser et d’approfondir ses personnages. A ce titre le film bénéficie d’une excellente « méchante » ce qui est toujours un signe de qualité, cette dernière étant peut être encore plus intéressante que Raya elle même. Un film qui s’inspire des cultures du sud est asiatique sans pour autant les singer, un beau film sur la confiance, l’écoute et l’aventure.

Bienvenue, la compagnie Raya'n Air vous accueille à bord de ce vol à dos de dragon pour vous faire découvrir un conte inspiré des légendes chinoises plutôt réussi, bien que vous puissiez ressentir de sacrés trous d'air à l'approche de l'archipel Scénario... Alors, accrochez vos ceintures, le voyage en vaut la peine (et sans chanson, en plus : hallelujah), surtout si vous êtes accompagnés de vos enfants ! Aux commandes du film, nous avons Don Hall, scénariste connu pour son travail sur Kuzco (L'Empereur mégalo), La Princesse et la grenouille et Vaïana, et l'on se demande alors pourquoi le scénario ne lui a pas été confié, tant les deux co-scénaristes Adele Lim et Qui Nguyen peinent avec ce travail... On commence donc ce cinquante-neuvième film d'animation Disney avec une ouverture assez désagréable : entre l'histoire de la légende chinoise qu'on nous lance telle quelle au visage, sans trop d'explications, le personnage de Raya que l'on découvre à peine que cinq minutes après l'objet de la discorde a déjà eu lieu et qu'on la retrouve six ans plus tard à errer dans le désert à la recherche du dragon... Un vrai jeu d'équilibriste, pour suivre et s'attacher en même temps. Mais le film prend un gentil rythme de croisière, enfin appréciable, après l'arrivée du dragon, le personnage le plus intéressant de ce film (devant le rôle-titre). On a adoré le doublage survolté de Géraldine Nakache, qui s'amuse visiblement (ou plutôt, "auditivement") à inscrire la personnalité de ce dragon dans une tranche d'âge proche de l'ado dopé au sucre et aux paillettes (on a bien rigolé). Évidemment, d'autres gags plus enfantins ne nous concernent pas franchement (les personnages secondaires de l'équipe, très caricaturaux et poussifs) mais on se dit que les plus jeunes seront contents. Le design du dragon est plutôt beau à regarder, alliant le modèle du dragon chinois au "design character" de chez Disney depuis quelques années (à la manière des animaux de Zootopie, les yeux sont grands et cernés d'eye-liner, le visage est rond et avenant, bref : un bon gros nounours, en version My Little Pony). L'histoire qui découle des dragons respecte bien la philosophie des légendes chinoises avec les esprits liés à la Vie et à la Nature, l'action est bien présente, le final nous met un léger sourire sur les lèvres, tout est là pour un bon moment en famille. En revanche, le scénario met parfois à mal à notre enthousiasme, en commettant des erreurs qui auraient pu être simples à contourner : comment ne pas voir le manque criant de background (d'explications) du méchant ? D'où sort cette entité maléfique ? Qu'est-elle ? Que veut-elle ? On n'en sait strictement rien. On nous dit "une masse noire qui détruit tout est apparue un jour", et voilà. Débrouillez-vous, les scénaristes n'ont pas travaillé leur code d'or : pour faire un bon film, commencez par faire un bon méchant (merci Hitchcock pour le tuyau). Pire, l'entité méchante est si mal écrite qu'elle pousse les héros dans une situation à la seule issue forcée, avec un faux choix, ce qui anéantit la morale : on est censé croire que les héros spoiler: font confiance à la jeune fille adverse car ils choisissent de s'en remettre à elle
, mais qu'auraient-ils pu faire d'autre ? spoiler: Cernés de toute part par la fatalité, et n'ayant pas envie de mourir sur place d'épuisement ou de soif (ou faim)
, ils n'ont en réalité absolument aucune autre alternative. Donc le choix final supposé, qui est la morale, n'est rien d'autre qu'une obligation (ce qui réduit l'impact du message). Et sur le sujet de la confiance (mot entendu un milliard de fois dans le film), on n'est pas tout à fait sûr (ironie) que dire aux enfants de se méfier d'absolument tout ce qui respire (les copines, les bébés, les gentilles mamies...) soit une bonne idée, le scénario aurait dû nuancer le propos de méfiance généralisée plus tôt, et ne pas dégainer la confiance aveugle à la toute fin, où elle semble sortir de nulle part. Alors, comment se fait-il qu'avec tous ces défauts criants de scénario, on ait bien aimé voir Raya et le dernier dragon ? Si l'on regarde la beauté du tracé (très beau character design), que l'on se laisse rigoler aux pitreries du dragon (merci à Géraldine Nakache, dont la voix colle parfaitement à cette personnalité), que l'on apprécie l'absence de chansons (pour nous : oui) et qu'on suive cette héroïne forte sans besoin de Musclor à côté (encore un grand "oui" pour nous), on fait confiance (pour de vrai) à Raya et le dernier dragon pour passer un bon moment en famille.

Raya et le Dernier Dragon est une œuvre visuellement hallucinante qui vaut assurément le détour !

https://www.cineserie.com/critiques/cine/raya-et-le-dernier-dragon-la-claque-visuelle-de-disney-4324281/