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SYNEPHIL
47 abonnés
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3,5
Publiée le 9 juillet 2017
Sans figuré parmi les oeuvres les plus celebres de Kazan ,ce film merite neanmoins un certain interet de part l'aspect indemodable de son sujet (le pouvoir des media) comme pour l'extreme qualité de son casting.La 1ere heure qui narre l'ascension spectaculaire d'un homme ordinaire se revele la plus interessante ,le cineaste analyse avec justesse la puissance phenomenale que peuvent representer les moyens de communications a l'image de l'essor de la TV au sortir de la guerre.La 2eme partie plus axé sur les arcanes politique traine en longueur pour aboutir sur la decheance programmé d'un homme sombrant dans une folie quasi destructrice.La relation tumulteuse entre le charismatique Griffith et la sublime Neal vient dynamiser le recit en nous offrant de superbes face a face ,on notera egalement dans les seconds roles la belle prestation de Matthau ainsi que les 1ers pas (dans la peau d'une majorette) d'une certaine Lee Remick.
Facile et propre à Kazan, le thème de l'histoire - L'imbécile irresponsable manipulé par des forces évidemment bien + grandes que lui & enfin devenant vindicatif et/ou aggressif - séduit malgré tout, mais reste définitivement daté ; ( c.f : la " Télé-Réalité "... ) ce qui ne doit toutefois pas enlever les qualités de ce film en ayant inspiré tant d'autres !
Idée géniale et scénario très moderne pour l'époque: un taulard passe dans une radio locale et fait un tabac. Il devient un animateur vedette, convaincu d'un réel pouvoir sur le peuple (moutons disciplinés)...sa chute n'en sera que plus dure. Beaucoup aimé, l'acteur est formidable, très, très bien. Commentaire de Kazan sur ce film: "On a dit que le film était dirigé contre Nixon, contre Eisenhower et contre le big business. Eh bien ! c'est vrai, c'était en effet contre eux que le film était dirigé. Je pense que le public américain s'est reconnu dans le film. Je l'ai montré comme un agrégat de pantins ridicules qu'on peut mener par le bout du nez où l'on veut."