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    Pauline à la plage
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    56 critiques spectateurs

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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 154 abonnés 5 140 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2016
    Entre Dombasle la rêveuse, celle qui veut brûler d'amour et Pauline qui croit au vrai amour, les hommes font du chassé-croisé amoureux. Un film tout en finesse et dans des dialogues toujours passionnants. Presque un vaudeville sur le désir et la force des sentiments.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 406 abonnés 4 440 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2016
    Pauline à la plage est un film sensible, charmant, un peu lent et sûrement un poil démonstratif quand même, mais qui reste un bon moment de cinéma, doux et raffiné.
    Il doit beaucoup à ses acteurs bien sûr. Arielle Dombasle est lumineuse, et prouve qu’elle sait être une excellente actrice bien que son personnage ne soit pas forcément le plus consistant du lot. En la matière c’est Amanda Langlet qui hérite du personnage le plus travaillé, et l’actrice n’est pas en reste, parvenant à s’imposer sans difficulté particulière. Côté casting masculin on retiendra bien sûr le toujours excellent Féodor Atkine, avec pour ma part un loupé quand même ici : Simon de la Brosse, qui peine à vraiment se démarquer et à sortir du lot.
    Le scénario est certes un peu lent et surtout un peu redondant. Au bout d’un moment on commence à se dire qu’il faudrait avancer quand même, et que le cercle amoureux interminable est un peu trop longuet. Après il y a de la finesse, du charme, c’est propre et raffiné, parfois drôle, souvent sensuel, et en tous les cas Pauline à la plage distille une élégante ambiance, prenante, et que l’âge renforce bien. L’amour est au cœur de ce film, et il est bien capté.
    Formellement le film est très propre : belle photographie, beaux décors de bord de mer, le film respire le naturel et à la fraicheur des vacances. Un peu moins convaincu par l’absence presque totale de bande son, et la mise en scène de Rohmer est quand même très appliquée, elle a un côté roide qui s’harmonise mal avec la fraicheur de l’atmosphère et des personnages. Le premier plan très raide pose le film, et plus de légèreté n’aurait pas été de refus.
    Pauline à la plage est un film qui a du charme, et qui fait plaisir à voir. Le regard sur l’amour est intéressant, les acteurs sont bons dans l’ensemble, c’est un joli métrage qui aurait pu cependant être perfectible. 3.5
    Xavier Watremez
    Xavier Watremez

    3 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 novembre 2014
    Ce film est surtout l'histoire de ce genre de vieux monsieur qu'était Rohmer; ceux avec qui tout le monde est gentil (forcément, puisqu'ils payent.) La ravissante oie qu'est Pauline ne reçoit aucune critique de sa part tout le long, comme prévu, alors que le salop de service semble recevoir toutes ses grâces: il semble de fait que le réalisateur se venge de la jeunesse de cet amoureux éperdu qu'est Pierre, qui lui est en fait la nemesis du film. Esthétisant, faux, ce long-métrage aux dialogues d'abord trop longs ne touche pas et peine extrêmement de son calme plat.

    Marion n'étant elle-même qu'une sorte de statue immuable sans personnalité - de plus roulant en Mini Austin - un peu bête et cocue à la fin. Ce film enfin, contrairement à son aspect lisse et à ses causeries peaufinés, navigue vers les pires banalités sans que rien n'advienne pour contrarier le synopsis. De même, le semblant de vraie vie que suscite la marchande de bonbons est réduit au rôle qu'apporterait une ignorante béotienne - une bonne de chambre de l'ancien temps, je dirais d'ailleurs...

    L'intérêt de l'ensemble demeure donc plutôt limité, à part, de manière évidente, la séquence du bal qui cloture l'achèvement du Ier acte. Dommage car cet épisode est encore le plus mature des événements de "Pauline à la plage."
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 juin 2014
    Avec Pauline à la plage Eric Rohmer capte d'une façon incroyable le langage de l'amour adulte, de l'amour adolescent avec ses tourments. Rohmer sait faire jouer les acteurs de façon-naturel et juste, Amanda Langlet (Pauline) alors toute jeune dans ce film y est incroyable tout comme Féodor Atkine (Henry) qui interprète un prédateur romantique, charmeur, faux, menteur troublant de vérité. Avec ces plages de Normandie des années 80 et ces couleurs simples et pétantes qui se cache dans les vêtements, les décors, sur les murs ou sur les voitures Rohmer impose son ambiance très agréable à regarder. Ours d'Argent du Meilleur réalisateur 1983 amplement mérité car un tel jeux d'acteurs sans direction d'acteur (selon la légende) c'est simplement époustouflant. Rohmer fait des choses simples qui deviennent terriblement fortes. Martin, Le Frisson de la Pellicule.
     Kurosawa
    Kurosawa

    585 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2014
    "Pauline à la plage" prend pour thème principal l'amour de vacances. Et si l'idée laisse présager un ton relativement léger, il n'en est rien. Car Rohmer s'intéresse au coup de foudre, aux illusions, celles de rencontrer le prince charmant ou encore de conquérir la femme qu'on aime depuis toujours. L'espérance donc, avant la désillusion, le choc avec le réel. Pessimiste, le film n'est jamais plombant, grâce notamment au décalage dans le jeu des comédiens ou encore dans l'admiration que porte Rohmer au personnage de Pauline (interprété par la formidable Amanda Langlet). Sincère, lucide, elle est celle qui est la plus proche de transformer ses illusions en quelque chose de réel. Un film dont les relations entre les personnages sont d'une complexité admirable et à l'intensité dramatique forte et sans cesse évolutive.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    85 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2014
    "Pauline à la plage" est un film léger et pourtant un peu empathique, mais qui doit sa réussite à ce paradoxe. Cela produit en effet une ambiance estivale très détendue, atmosphère propice à la badinerie amoureuse qui est ici magnifiquement retranscrite. Les dialogues sont bien écrits, les acteurs parfois maladroits, ce qui est ici une qualité tant ils apportent du charme à l’œuvre, et surtout l’histoire parvient à être toujours intéressante malgré un sujet rebutant de prime abord. Des choses très justes sont ainsi dites et c’est avec admiration qu’on regarde Amanda Langlet faire découvrir à son personnage la passion durant ces vacances initiatiques et sensuelles.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 décembre 2013
    Rohmer est certainement l'un des cinéastes de la Nouvelle Vague les plus discrets, mais aussi celui qui divise le plus. A vrai dire, concernant le cinéma de Rohmer, on aime ou on aime pas, il n'y a pas de juste milieu. Disons que si l'on apprécie pas les longs dialogues, le rythme lent de l'histoire et l'ambiance "rohmérienne" (mise en scène proche de la vie de tous les jours) vous pouvez passer votre chemin. Concernant "Pauline à la plage", ce long-métrage fleure bon la carte postale des vacances et représente bien les amours de vacances, en particulier par rapport au personnage de Pauline, jeune adolescente de 14 ans, qui justement va découvrir les émois amoureux. Alors, il faut le préciser d'emblée, ce film a un rythme lent, et s'écoule comme les secondes, les minutes, les heures de manière à ce que le spectateur puisse s'investir de fond en comble dans l'histoire, notamment durant la première demi-heure. Cette première partie, dans laquelle on découvre les personnages principaux qui influeront dans les futurs marivaudages à venir, agit comme un rite de passage en quelque sorte. Soit on adhère au style de Rohmer, soit c'est l'inverse et on arrête le film. Pour ceux qui adhèrent, le reste de "Pauline à la plage" met en avant une sorte de chassé croisé amoureux entre mensonges et désirs, reflétant bien la citation de Chrétien de Troye apparaissant en ouverture ("Qui trop parole, il se mesfait"). Évoluant dans un espace limité, à savoir une petite station balnéaire de Normandie, les personnages vont et viennent, leurs sentiments s’entrechoquant au fur et à mesure que le film avance. Si l'on pourrait critiquer à "Pauline à la plage" le fait de ne rien "dire", au contraire, Rohmer effectue ici un développement complexe sur les mystères de l'amour et sur l'hypocrisie humaine. Sous des apparences de petit film simple et naïf, "Pauline à la plage" est en réalité une étonnante réflexion sur l'amour et sur ses affres qui peuvent survenir.
    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2021
    Chassés-croisés amoureux en Normandie pendant l’été. Un subtil marivaudage qui décrit subtilement les manœuvres de la séduction et du désir.
    Louis Morel
    Louis Morel

    46 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2013
    Le chef d'oeuvre absolue de Rohmer, au sommet de son art...
    Sebmagic
    Sebmagic

    173 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2013
    Très agréable à suivre, ce n'est pourtant pas le film que j'ai préféré en découvrant le cinéma de Rohmer... Sans être long, j'ai surtout eu une impression de déjà-vu, comme si ce film s'était appelé "La Collectionneuse 2" ; même cadre, même thème, mêmes couleurs, même ton monotone qui parcourt tout le film. L'aspect très théâtral des dialogues et du jeu des acteurs n'est pas un problème du tout, ça ajoute même un certain charme au film, mais lorsque les acteurs ont la langue qui fourchent ou semblent ne pas être convaincus par leur texte, c'est embêtant. Seuls Féodor Atkine et surtout Amanda Langlet (qui m'a vraiment fait penser à la jeune Sophie Marceau de La Boum) s'en sortent à merveille. Ceci dit, le film est comme une balade au bord de la plage : agréable, doux, savoureux, mais semblable à toutes les promenades du même style et, donc, rapidement oubliable.
    Teresa L.
    Teresa L.

    19 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mars 2013
    Rarement un film aura autant oscillé entre l'action de grâce et l'exhibition de l'abjection la plus totale. Le "Tout à fait d'accord" final d'Amanda Langlet le confirme explicitement- je ne sais aucun autre film qui aura montré si exactement à quel point on peut "capter" non pas l'Amour et ses fastes, mais l'amour à la petite semaine qui vide ses participants de leur substance, et l'admettre, avec commisération et une part de condescendance. Rarement un film pervers aura été aussi charmant. Ephébophilie et misogynie y font bon ménage, le plus irradiant étant ce principe de Rohmer selon qui son spectateur est aussi hypocrite (ou libre de tout jugement, ce qui revient au même) que lui. Ceux que ne rebutent pas les attouchements sur mineure y trouveront leur compte. Un mot sur le casting masculin, mis en valeur même si (ce "même si" qui rend abordables tous les Rohmer à condition d'être masculin) ce n'est pas à sa gloire: Atkine est brillant dans son rôle de salaud trop superficiel pour être touché, bête à plaisir démoralisée, Greggory n'est pas à sa gloire, Perceval sans Blanchefleur (et il n'est ni Lucchini ni Dussollier, d'où deviner la déroute prévisible de son personnage). Finalement, le seul personnage auquel on pourrait s'identifier, le brillant et hélas sacrifié Simon De La Brosse, est castré par la fin du film. Seule expression de la pureté à laquelle Rohmer tenait tant, il est clairement démantibulé et personne ne s'en inquiète. Affreuse prémonition. Au final, un film qui dépend de l'humeur ou des gardes-fous de son spectateur.
    Nicothrash
    Nicothrash

    371 abonnés 3 031 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Du classique pour ce "Pauline à la Plage" avec les sempiternelles amourettes, ici de vacances, chères à Rohmer, des acteurs plus ou moins confirmés mêlés à d'autres, plus amateurs et des dialogues bavards, le plus souvent récités plutôt que joués. Le petit truc en plus ici est le quiproquo amoureux autour du personnage de Henri, assez détestable qui donne un intérêt tout particulier au récit en implantant jalousie, mensonge et hypocrisie à une intrigue trop légère et éculée à la base. Ce n'est toujours pas du grand art mais l'histoire un peu pus complexe qu'à l'accoutumée permet de tenir jusqu'au bout sans trop s'ennuyer pour un résultat somme toute assez sympa.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 septembre 2012
    Une petite comédie de moeurs avec du texte intelligent mais qui est réciter par les acteurs plutôt que jouer. La réalisation sans grandes idées, le film n'est jamais ennuyeux mais guère intéressant.
    JeffPage
    JeffPage

    39 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juillet 2012
    Faisant partie du cycle Comédies et Proverbes de Rohmer, ce film raconte les histoires d'amour de 2 filles (Marion, interprété par Arielle Dombasle, et Pauline, par Amanda Langlet) avec des hommes rencontré en vacances.
    Le film, malheureusement, se perd dans toute ses histoires cherchant à les multiplier jusqu’à partir dans tous les sens.
    Une autre point négatif du film, selon moi, est l'interprétation vraiment très moyenne des différents acteurs qui joue sans grande conviction et se perdent lorsqu'il cherche à être plus profond.
    Au final, on a affaire à un film assez décevant qui aurait pût être mieux si le choix d'acteur et le scénario avait été plus intéressant.
    artaud
    artaud

    26 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2012
    Ah ce film ! Il a l'odeur de la peau de Pauline, la peau des vacances... Derrière la sitcom d'une adolescente qui vit pour la première fois - et en miroir - ce que font "les plus grands", il y a ce poids mêlé de dialectique de la raison à propos de l'amour et de sa liberté, à ce point de la raison lorsqu'elle est tiraillée entre l'ennui provoqué par l'attente d'un autre et la passion épineuse et trouble. Bien que le film perde sa finesse avec le marivaudage autour de ce qui s'est passé dans la chambre d'Henry, le discours autour du "dû sexuel", avec cette frustration à cran par les éléments érotogènes des deux nanas (plage, maillot, nus) est très plaisant. Il sied à merveille pour l'avenir de Pauline qui découvre déjà sa capacité à envoûter les hommes et les feintes de coutume. Nous aussi, oscillons dès l'été prochain entre le calme de la conformité et le chaos vivant !
    Pauline, je t'aime !
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