Mon compte
    Pauline à la plage
    Note moyenne
    3,4
    611 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Pauline à la plage ?

    56 critiques spectateurs

    5
    6 critiques
    4
    13 critiques
    3
    16 critiques
    2
    11 critiques
    1
    3 critiques
    0
    7 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Livio
    Livio

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2020
    Film très beau où il ne se passe que très peu de chose au final. Eric Rohmer nous immisce parfaitement dans les péripéties d'un groupe d'amis en vacances. On est là plongé dans un film très intimiste, très sobre mais qui se regarde avec passion. J'adhère complètement au style Eric Rohmer et ce long métrage me donne envie d'encore plus me plonger dans sa filmographie. C'est la démonstration parfaite que l'on peut faire des films avec pas grand chose. Pas besoin des effets spéciaux d'Avengers pour pondre quelque chose de très agréable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    Pas le plus subjugant des Rohmer, même s’il peint les personnages de façon très réaliste. La jeune femme crédule, qui veut croire à sa liberté et à l’amour avec un grand A. Le goujat séducteur. Le garçon fidèle mais insupportable de jalousie et donc impossible à aimer. Et la petite Pauline qui observe tout ça. On a tous connu « dans la vraie vie » ces personnages.
    On est mal à l’aise avec Henry. Avec ses chemises rouges et son peignoir de vampire, il n’inspire pas confiance. Il se révèle infidèle, hypocrite, manipulateur, lâche, pervers. Il a beaucoup de torts moraux sans être non plus un grand méchant. Finalement, c’est simplement un homme qui est abordé par une très belle femme, ne l’aime pas plus que ça, lui ment un peu. Il ne brille pas de sympathie sans être non plus infréquentable spoiler: (sauf la dernière scène avec Pauline qui est plus dérangeante).

    Arielle Dombasle pourrait passer pour la pauvre idiote, mais on n’a pas non plus envie de la plaindre d’être tombée dans les griffes d’Henry. Elle s’est après tout jetée sur lui sans raison, et surtout plus bizarre, tente de pousser son ancien amant dans les bras de sa cousine de quinze ans. Enfin Pierre, beau gosse fidèle, qui a le sens de la responsabilité, ne nous touche pas tellement non plus. Il est puéril dans ses rapports avec Henry, toujours renfrogné, il nous agace.
    La seule que nous aimons bien, c’est Pauline. Elle a trouvé un garçon de son âge qu’elle aime bien, et même si les adultes ne semblent pas approuver sa fréquentation, leur relation est plutôt saine. Pas de passion entre eux, mais de la camaraderie. Et le seul problème qu’ils rencontrent leur vient des adultes.
    Tout de même un tableau plutôt pessimiste de l’amour. On ne peut pas forcer les gens à aimer (et même une cour trop assidue est contre-productive, cf Pierre), mais le coup de foudre n’est pas non plus un bon révélateur. Alors, peut-on savoir quand on aime ? Aime-t-on vraiment des caractères, ou aime-t-on par un jeu de séduction, si l’autre s’est laissé désirer ? Des questions qu’on se pose tous, mais je ne suis pas sûre que Rohmer nous ait apporté un éclairage particulier dans ce film.
    Johann W.
    Johann W.

    17 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juillet 2020
    Dialogues merveilleusement écrit. Un charme fou chez tous les acteurs, surtout la jeune Pauline.
    Film romantique qui reste toujours intelligent (à part peut-être le monologue d'Arielle Dombasle, toujours artificielle, affectée et précieuse, mais ça passe car tout le reste est parfait, acteurs, mise en scène, dialogues, décor).
    Cela n'est pas réaliste, car c'est du Rohmer, mais on ne peut qu'être sensible à l'universalité humaniste d'un tel film.
    DaftCold
    DaftCold

    20 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 avril 2020
    Bon, je ne m'attendais pas à grand chose. Le film est rempli de défaut : Arielle Dombasle qui donne une fois de plus l'impression de s'être trompée de métier, l'histoire est pathétique, la réalisation est irréfléchie,... On aurait l'impression que le storyboarding a été improvisé sur place, aucun plan n'est travaillé. Je ne vois vraiment aucun intéret à ce film, c'est un de ces films français qui a creusé cette réputation de ne pas raconter grand chose, et d'être des plus simples...
    Serge K
    Serge K

    14 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2020
    Rohmer retranscrit parfaitement l'ambiance de vacances à la plage, les amours futiles ou sérieux, d'adolescents et d'adultes les incompréhensions, les tromperies mais raconté avec le talent d'u grand metteur en scène
    Acidus
    Acidus

    723 abonnés 3 710 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 octobre 2019
    Avec "Pauline à la plage", Eric Rohmer se détache du style "Nouvelle vague" qui a caractérisé le cinéma de ses débuts. Ce film se veut plus classique et accessible au grand public. Peut-être même souhaitait-il réaliser une oeuvre dite "générationnelle" comme l'était "La Boum" sorti 3 ans avant. Quoiqu'il en soit, le cinéaste reprend ses thèmes de prédilection que sont l'amour et l'amitié. Le scénario et les dialogues qui le compose sonnent bien creux et tout au long du métrage, j'ai eu l'impression de visionner un long épisode de sitcom. Ces jeux amoureux et leurs complications m'ont effectivement fait penser à du "Hélène et les garçons" ou un autre truc de ce genre. Bref, c'est mauvais, soporifique et peu intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 août 2019
    Pour justifier son manque d’attirance pour Marion, Henri dit d’elle qu’elle est « d’une unicité qui par sa perfection tend à l’universel ». On peut retourner la critique en compliment et l’appliquer à ce futile marivaudage bourgeois, qui acquiert quelque chose de définitif et d’universel par sa façon d’isoler quelques personnages et couples éphémères sur fond de baignades estivales. Chacun développe sa conception de l’amour dans de longues tirades très rohmeriennes (c’est-à-dire parfaitement invraisemblables) jusqu’à ce que tout finisse par ressembler à du théâtre : la plage devient toutes les plages, l’adolescente devient toutes les adolescentes, etc. C’est le parfait mélange de vérité et d’artifice, pour amateurs de délicatesse et de futilité. Pour ma part, j’ai été séduit, mais jusqu’à un certain point. Le dernier quart d’heure m’a malheureusement paru plus proche de la futilité que de la délicatesse.
    SociN
    SociN

    11 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mars 2019
    Ok, c'est une étude sur les différents états de l'amour (cristallisation, fidélité, jalousie, infidélité...), mais les situations sont très artificielles (on se connaît depuis 10 secondes, mais je t'autorise déjà à me caresser...), la logorrhée est fastidieuse (au moins, Woody Allen est drôle). Arielle Dombasle qui déclame son texte finit d'achever la chose. Heureusement, Pauline, avec sa maturité (incroyable) relève un peu le tout. Le film a pu être considéré comme un chef d’œuvre, mais avec le regard d'aujourd'hui (surtout post me too), c'est juste un film soporifique et sans intérêt.
    andika
    andika

    106 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2019
    Pauline à la plage aborde une fois de plus les thèmes de prédilections de Rohmer pour ne pas parler d'obsessions, à savoir les histoires d'amour, les sentiments, les questionnements des personnages au sujet de l'amour. Mais ici, il le fait à travers les yeux d'une jeune fille, Pauline - sublime Amanda Langlet - , 14 ans, dépourvue d'expérience. Et pourtant, sa jeunesse, la fraîcheur de son regard, vont lui donner un recul et une certaine sagesse lorsqu'elle sera confrontée elle-même à des situations amoureuses. Mais ce recul, cette sagesse, sont encore bien plus acérés lorsque son regard se pose sur les divagations des adultes. A savoir sa cousine Marion, interprétée par une sublime Arielle Dombasle. Mais aussi le taciturne est passionné Pierre interprété par Pascal Greggory. Et enfin l'ethnologue (décidément chez Rohmer, on en a beaucoup) et séducteur Henry, interprété par Féodor Atkine (qui ne fait pas que le voix de Dr House !). 

    L'histoire est simple. Pauline est confiée par ses parents à sa grande cousine Marion, à la fin de l'été. Marion est récemment séparée de son mari. Elle rencontre par hasard Pierre sur la plage, qu'elle n'avait pas vu depuis cinq ans. Ils sont rapidement rejoints par Henry, qui voulait avoir un cour de planche à voile dispensé par Pierre. Evidemment, nous sommes chez Rohmer, et des relations se nouent. Marion ne laisse pas Pierre indifférent tandis que elle, a bien du mal à résister au charme d'Henry.

    S'affrontent alors deux conceptions de l'amour. La passion brulante, immédiate, souvent réduite au coup de foudre, en opposition avec l'amour raisonné, qui prend le temps de se développer au travers de la connaissance de l'autre. Rohmer alors, dans des dialogues sublimes, offre une véritable thèse sur ce qu'est l'amour avec des répliques percutantes. Ainsi même si on entend: "Je ne tomberai jamais amoureuse de quelqu’un que je ne connais pas." on sait bien que "L’amour ça ne se commande pas."

    Au travers de ces dialogues et de ces histoires, un chose s'éclaire. L'amour, ce n'est pas juste, ce n'est pas rationnel et il faut l'accepter au risque de s'exposer à des souffrances inutiles. Ainsi, rien n'est plus vrai que cette phrase de Pauline s'adressant à Pierre: "Tu es insensé, tu veux dicter leurs sentiments aux gens."

    Plus le temps passe, plus on s'aperçoit que Pierre, le simili du mec bien, n'a rien compris. Il part effectivement de bonnes intentions mais sa jalousie et sa fierté lui obscurcissent la vue.  "Ce qui me met en colère, c’est de voir les gens s’obstiner à créer leur propre malheur. Je n’aime pas m’imposer. Je veux attendre qu’elle vienne à moi d’elle même." Il est inutile d'attendre, il est inutile de déplorer le comportement des autres. Au contraire, comme le rappelle Aristote dans l'éthique, pour être heureux, il faut agir ! De plus, cette amertume déforme le sentiment initial, ce que comprend bien Pauline en lui répondant: "En somme tu ne l’aimes pas. Tu veux qu’elle t’aime. Ce n’est pas du tout pareil."

    Quelqu'un qui a tout compris à l'amour, c'est Henry. Il ne s'attache pas, voyage constamment et ne se laisse jamais submergé. Il synthétise cela de manière cynique en s'adressant à Pauline: "lI faut que tu apprennes à te laisser désirer, sinon tu seras très malheureuse."

    Ah, cette notion de désir ! Préalable presque indispensable au sentiment amoureux. Sans ce dernier, il est bien difficile de prospérer des les affres de la romance. Henry est un homme qui se laisse guider par son désir uniquement, et soit il obtient ce qu'il veut, soit il ne l'obtient pas et ne s'en formalise pas.

    Pauline à la plage, c'est l'histoire d'une jeune fille qui découvre l'amour (il faut qu'elle voit le loup, même avec beaucoup plus vieux). Mais elle le fait par l'expérience elle-même, mais aussi par l'observation. C'est aussi le récit d'une société des années 1980 tellement plus libérée qu'actuellement. Où la légèreté pouvait exister, le désir se développer et disparaitre tout aussi tôt. Une suavité extrême où lorsqu'un homme se montre trop entreprenant avec une jeune fille, un bon coup de pied dans les burnes suffisait à clore l'incident. Ce n'était pas forcément mieux avant, mais Dieu que c'était sensuel !
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 596 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 février 2019
    Un Rohmer mineur.
    Les situations et les dialogues de ce film manquent de l'intelligence, la finesse et la subtilité dont l'auteur nous a souvent gratifiés.
    On frise même parfois le vaudeville.
    Si le personnage de Pauline reste très attachant, les autres manquent de profondeur et de complexité, comme celui de Marion, joué (assez mal) par une Arielle Dombasle dont il semble que l'intérêt de Rohmer fut de la filmer en diverses postures et tenues affriolantes évoquant souvent la poupée Barbie.
    zhurricane
    zhurricane

    83 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2019
    12 ème films de Rohmer, qui est si bon grâce à ses dialogues et à son qua-trio de comédiens. Surtout la jeune Amanda Langlet. Ce film a des dialogues artificiels, mais les acteurs jouent et donnent cœur à cela. "Pauline à la plage" c'est notamment le premier amour d'une jeune fille, plus mature que certains personnages adultes. Le thème principal est pourquoi les méchants mecs plaisent plus que les beaux mecs gentils. Vraiment un film savoureux, où on sent la liberté des vacances, le jeu, l'amour et la liberté des années 80.
    aldelannoy
    aldelannoy

    39 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2019
    Je mets une mauvaise note à ce film parce que ce n'est pas un film. Pauline à la plage est un mix entre une dissertation philosophique et un vaudeville. De cette oeuvre, il ne pourra rester que le texte, le scénario, un scénario qui tient de la pièce de théâtre, quand les images filmées s'effaceront puisqu'elles n'ont aucune valeur. Or on ne fait pas un film sans images.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    206 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    En 1983, nous fûmes nombreux à considérer qu'avec ce solaire "Pauline à la Plage", Eric Rohmer avait atteint une sorte de sommet formel et thématique de son œuvre. Séduits par les formes d'Arielle Dombasle, ici dans son meilleur rôle, surpris par la franche sensualité de nombreuses scènes (pas vraiment le style habituel de Rohmer !), impressionnés par la présence de Féodor Atkine", mais surtout troublés par le plaisir coupable que nous avions pris devant ces marivaudages dignes d'un roman-photo (comme on disait à l'époque, aujourd'hui on parlerait plutôt de "AB Productions", je crois...), nous défendions notre voyeurisme le plus élémentaire en appelant à la rescousse nos habituels arguments philosophiques : certains dialogues n'étaient-ils pas ici "franchement platoniciens, période socratique" (sic) ? Ne s'agissait-il pas ici d'interroger le lien inextricable entre réflexion et action ? Entre les femmes qui parlent trop et pensent trop, et qui sont forcément déçues et trompées, et les hommes qui suivent leur impulsion première et courent ainsi au désastre, qui sauver ? Bref, nous nous gargarisions de mots, nous aussi, pour expliquer notre fascination pour ce qui n'était finalement qu'une exploration franche - et donc cruelle - des mœurs amoureux et sexuels des adolescents et des adultes de l'époque. Mieux vaut aujourd'hui admettre que "Pauline à la Plage" n'est pas tout-à-fait le chef d’œuvre que nous avions vu, qu'il est avant tout un film incroyablement plaisant, entre beauté des acteurs, corps dénudés et quiproquos à la bonne franquette.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    397 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2017
    Un Rohmer estival où les sentiments amoureux sont mis à mal, passion tronquée et désir bafoué, le raisonnement relationnel entre hommes et femmes qui conduit à l'amertume, de l'espièglerie naïve de la jeune Pauline à l'assurance frivole de Henri, comme si tout cela ne se résumait qu'à une simple étape de vie en suspens, ici la fin des vacances et le début d'autre chose. Comme souvent chez Rohmer l'histoire est d'une simplicité complexe, en faisant exister ses personnages avant tout, les enjeux suivent puis les langues se délient pour confronter les pensées intimes, relatives à un évènement clé, à savoir ce qui s'est réellement passé dans cette chambre pour Marion et Pauline...
    Et je dois également dire que j'ai été assez ému de voir que Rohmer ai choisi Jullouville pour placer son conte, endroit où j'ai passé mes plus belles vacances étant enfant, j'ai évidemment reconnu cette plage avec ses maisons accolées au sable, un petit coin plein de charme et gorgé de souvenirs, ce qui a sans doute ajouté un petit plus.
    Matthias T.
    Matthias T.

    45 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2016
    Deuxième des Comédie et Proverbes, Pauline à la Plage se voit auréolé d'un succès international en recevant l'Ours d'argent à Berlin en 1983.
    Film de plage, chassé-croisé théâtral entre six personnages - 3 filles, 3 garçons, récit d'initiation, réflexion morale et philosophique sur les liaisons amoureuses, Pauline à la Plage est tout cela à la fois, fort d'un scénario très dense et très écrit (pléonasme pour Rohmer?).

    La trouvaille la plus astucieuse du film est peut-être de jouer habilement sur l'aspect comédie qui vire à la tragédie, un jeu qui devient sérieux à la manière du Musset d'Il ne faut jurer de rien ou des Caprices de Marianne où une simple blague, un pari s'avère avoir des conséquences graves sur ceux qui l'exécutent. Ici, justement, la marchande de bonbons toute nue aperçue par Pierre dans la chambre d'Henri et le quiproquo qui s'ensuit a des effets comiques (notamment en raison de la figure grotesque de la marchande de bonbons, interprétée par Rosette) tout en laissant apparaître en filigrane des séquelles plus sérieuses: Pauline et Sylvain risquent de se brouiller, puisque Henri, cet ethnologue volage lié à Marion, a fait croire à tout le monde que c'était Sylvain qui était avec Rosette. Certes, ce qui se passe entre Pauline et Sylvain peut être considéré comme une simple amourette sans conséquences... Oui, mais... Et si Pauline était traumatisée à vie par cette première expérience sentimentale ratée (elle n'était qu'une fois amoureuse d'un garçon auparavant: "un vieux... il avait 12 ans, j'en avais 6: c'était très vieux pour moi!"), et si l'inconséquent se muait en conséquent?

    Après un prologue quelque peu longuet et des tergiversations sur l'amour et ses mille petits désagréments tout à fait rohmériennes, Pauline à la Plage se concentre sur son vrai sujet: la frontière vacillante entre la gaudriole sans conséquences et l'histoire d'amour tragique. Et puis sinon? Eh bien tant par la sobriété imparable de la photo de Nestor Almendros, que par les dialogues ciselés et que ces acteurs "rohmériens" semblent se mettre en bouche avec un plaisir communicatif, le film convainc. Cependant il trouve également ses limites dans son aspect trop conceptuel et trop rigide (puisque basé sur un concept: la frontière brouillée entre le léger et le sérieux).
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top