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    Pauline à la plage
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    3,4
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    56 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 septembre 2010
    Pauline à la plage appartient à un autre cycle, nommé "comédies et proverbes" contenant six films et que "La femme de l'aviateur" avait initié. Pauline à la plage est à une place charnière, placé exactement à la troisième place. Au premier abord, Pauline à la plage est une réflexion modeste sur l'amour des adultes manquant de spontanéité, de probité, de confiance et perpétuellement ennuyé par les caprices de l'un des deux partis; et sur l'amour des enfants qui est franc et direct, disparaissant dès que les adultes s'en mêlent. On en tire une conclusion, plus ou moins juste, que les adolescents jugent avec plus de justesse leurs sentiments profonds. Ce discours est moins profond que ce qui nous est généralement livré par Rohmer. En effet, il se consacre avec plus d'aisance à la description de caractères totalement hétérogènes, en passant de l'amoureux courtois -qui donne à la citation du début tout son sens- à l'ethnologue libertin pour finir avec la femme rêvant de l'amour tout feu tout flamme mais qui tombe dans les bras du premier inconnu qu'elle croise. L'amour, ce sentiment noble mais, hélas, indissociable de sentiments plus néfastes comme la jalousie ou l'égocentrisme, s'achève dans ce film sur une note d'espoir. A un amour perdu, en succède un autre qui ne demande qu'à naître.
    No Quarter
    No Quarter

    4 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 novembre 2024
    Un film léger qui a peu d'ambition sur les plans du scénario et de la mise en scène. Même les acteurs ont du mal à convaincre. Mais agréable à voir avant l'été.
    LAvisDuNeophyte
    LAvisDuNeophyte

    3 abonnés 441 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 avril 2023
    Dialogues et histoire profonds et réfléchis. Mais aucun des acteurs ne donne un souffle suffisant au film, auquel s'ajoute le poids des années qui rendent l'héroïne très éloignée des adolescents actuels et le côté étriqué des vacances sur la cote Atlantique.
    Xavier Watremez
    Xavier Watremez

    3 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 novembre 2014
    Ce film est surtout l'histoire de ce genre de vieux monsieur qu'était Rohmer; ceux avec qui tout le monde est gentil (forcément, puisqu'ils payent.) La ravissante oie qu'est Pauline ne reçoit aucune critique de sa part tout le long, comme prévu, alors que le salop de service semble recevoir toutes ses grâces: il semble de fait que le réalisateur se venge de la jeunesse de cet amoureux éperdu qu'est Pierre, qui lui est en fait la nemesis du film. Esthétisant, faux, ce long-métrage aux dialogues d'abord trop longs ne touche pas et peine extrêmement de son calme plat.

    Marion n'étant elle-même qu'une sorte de statue immuable sans personnalité - de plus roulant en Mini Austin - un peu bête et cocue à la fin. Ce film enfin, contrairement à son aspect lisse et à ses causeries peaufinés, navigue vers les pires banalités sans que rien n'advienne pour contrarier le synopsis. De même, le semblant de vraie vie que suscite la marchande de bonbons est réduit au rôle qu'apporterait une ignorante béotienne - une bonne de chambre de l'ancien temps, je dirais d'ailleurs...

    L'intérêt de l'ensemble demeure donc plutôt limité, à part, de manière évidente, la séquence du bal qui cloture l'achèvement du Ier acte. Dommage car cet épisode est encore le plus mature des événements de "Pauline à la plage."
    3francs-6sous
    3francs-6sous

    1 abonné 91 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2022
    Le casting de Marion est ce qu'il y a de plus comique dans le film. Il devait y avoir deux caméras lors des candidatures, une pour le visage et une pour les fesses. Dans toute la première moitié du film, ses fesses figuraient d'avantage au premier plan que son visage, ainsi son corps est d'avantage l'objet de l'attention que son âme, et c'est tout le propos de cette tragédie qui a comme thématique : le conflit entre la chair et l'esprit, entre le désir et l'amour.

    Une fois de plus chez Rohmer, le spectateur est invité à participer aux réflexions de l'auteur au moyen du réalisme. Le réalisme est cette fois ci utilisé pour dialoguer avec nous, ce qui n'est pas habituel chez Rohmer. Il est dommage à mon goût, que l'esthétisme ne soit pas poussé d'avantage, le scénario s'y prêtait.

    Il est intéressant d'utiliser, non pas le protagoniste (Marion) en tant que héros, mais bien le contradicteur raisonnable (Pauline). Cette intention très audacieuse traduit le fait que l'auteur assume pleinement son point de vue et le place en pied d'estale, de sorte qu'on ne puisse regarder ce film sans assimiler ce que l'auteur a à dire.. En quelque sorte il impose sa morale sur le libertinage, ce qui à l'époque à dû être très contesté notamment dans ses propres rangs. Ce film est une autocritique, peut-être pas une critique de Rohmer envers Rohmer, mais peut-être une critique, un affront de Rohmer envers le courant de son siècle. Rohmer semble à cette période revenir dans l'immortalité séculière des valeurs de loyauté et de fidélités (explicitement énoncé par Pauline).

    Une réflexion puissante dont la mise en scène n'est malheureusement pas à la hauteur..
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 août 2009
    Une nouvelle fois Eric Rohmer prouve dans ce film à quel point le snobisme navrant des avatars des cahiers du cinéma que l'on empaquète dans le terme "nouvelle vague" peut arriver à produire des navets irregardable. La recette de la nouvelle vague : 1- vous choisissez un cadre petit bourgeois et "qui colle à son époque". Ici la plage, des parisiens en Normandie. 2 - Vous y collez un scénario de deux lignes : 2 histoires de couple banales (les "vieux" Dombasle et sont mec, et les deux ados tout juste pubères). 3- Vous y ajoutez des dialogues. Pleins de dialogues. Très longs avec des longues phrases artificielles. Et vous ne dirigez pas les acteurs pour qu'ils jouent un peu faux. Avec ça vous restituez l'impression douloureuse des certains cours de français de collège. Du coup cela fait intello. Avec une citation en prime: "Qui trop parole, il se mesfait" (bien dit!). J'ai failli mettre un étoile pour les seins d'Arielle, seul intérêt du film...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    Pas le plus subjugant des Rohmer, même s’il peint les personnages de façon très réaliste. La jeune femme crédule, qui veut croire à sa liberté et à l’amour avec un grand A. Le goujat séducteur. Le garçon fidèle mais insupportable de jalousie et donc impossible à aimer. Et la petite Pauline qui observe tout ça. On a tous connu « dans la vraie vie » ces personnages.
    On est mal à l’aise avec Henry. Avec ses chemises rouges et son peignoir de vampire, il n’inspire pas confiance. Il se révèle infidèle, hypocrite, manipulateur, lâche, pervers. Il a beaucoup de torts moraux sans être non plus un grand méchant. Finalement, c’est simplement un homme qui est abordé par une très belle femme, ne l’aime pas plus que ça, lui ment un peu. Il ne brille pas de sympathie sans être non plus infréquentable spoiler: (sauf la dernière scène avec Pauline qui est plus dérangeante).

    Arielle Dombasle pourrait passer pour la pauvre idiote, mais on n’a pas non plus envie de la plaindre d’être tombée dans les griffes d’Henry. Elle s’est après tout jetée sur lui sans raison, et surtout plus bizarre, tente de pousser son ancien amant dans les bras de sa cousine de quinze ans. Enfin Pierre, beau gosse fidèle, qui a le sens de la responsabilité, ne nous touche pas tellement non plus. Il est puéril dans ses rapports avec Henry, toujours renfrogné, il nous agace.
    La seule que nous aimons bien, c’est Pauline. Elle a trouvé un garçon de son âge qu’elle aime bien, et même si les adultes ne semblent pas approuver sa fréquentation, leur relation est plutôt saine. Pas de passion entre eux, mais de la camaraderie. Et le seul problème qu’ils rencontrent leur vient des adultes.
    Tout de même un tableau plutôt pessimiste de l’amour. On ne peut pas forcer les gens à aimer (et même une cour trop assidue est contre-productive, cf Pierre), mais le coup de foudre n’est pas non plus un bon révélateur. Alors, peut-on savoir quand on aime ? Aime-t-on vraiment des caractères, ou aime-t-on par un jeu de séduction, si l’autre s’est laissé désirer ? Des questions qu’on se pose tous, mais je ne suis pas sûre que Rohmer nous ait apporté un éclairage particulier dans ce film.
    Charles Ingalls
    Charles Ingalls

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2021
    C'est mon deuxième Rohmer après Conte d'été il y a longtemps. Je me souviens de l'amateurisme et du "non jeu" des acteurs mais s'il y a quelque chose qui m'a davantage frappé dans Pauline à la plage c'est la redondance que ce soit dans les dialogues où les situations. Je me suis demandé très sérieusement si AB Production ne s'était pas inspiré de cette oeuvre tant l'auteur semble ne pas craindre un instant de perdre le spectateur en faisant disserter longuement ses acteurs sur des événements insignifiants. Ce qu'il y a de chouette c'est que passé le sentiment d'incrédulité le film en devient extrêmement drôle tant cela ressemble à une farce, une grosse farce même tant il faut de protagonistes pour mener à bien la réalisation d'un film et une énorme farce quand c'est une carrière entière qui est ainsi menée.
    Malheureusement il n'y a qu'en France qu'une telle oeuvre peut demeurer une référence.
    Aurions-nous davantage d'humour que les autres ? Peut-être.
    Larêveuse
    Larêveuse

    18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2023
    Encore un merveilleux film de Rohmer, un de mes réalisateurs préféré. Le réalisme, le rythme tranquille de la vie des années 80, la douceur, la beauté. Le cinéma de Rohmer est pour moi toujours bienfaisant et passionnant à la fois. Les dialogues sont justes et intelligents. Les acteurs sont bien choisis. Un vrai bijou, tout en sensibilité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 mars 2008
    Un bon film évoquant la découverte de l'amour et de la vie à travers les yeux d'une adolescente. Beaucoup de finesse dans les personnages qui réussissent à émouvoir par leurs simples regards...
    Livio
    Livio

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2020
    Film très beau où il ne se passe que très peu de chose au final. Eric Rohmer nous immisce parfaitement dans les péripéties d'un groupe d'amis en vacances. On est là plongé dans un film très intimiste, très sobre mais qui se regarde avec passion. J'adhère complètement au style Eric Rohmer et ce long métrage me donne envie d'encore plus me plonger dans sa filmographie. C'est la démonstration parfaite que l'on peut faire des films avec pas grand chose. Pas besoin des effets spéciaux d'Avengers pour pondre quelque chose de très agréable.
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