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    Pauline à la plage
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    3,4
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    56 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 septembre 2012
    Une petite comédie de moeurs avec du texte intelligent mais qui est réciter par les acteurs plutôt que jouer. La réalisation sans grandes idées, le film n'est jamais ennuyeux mais guère intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 novembre 2011
    Film de grande qualité sur l'amour, la fraicheur de Rohmer et son talent donnent un sens bien particulier à ce qui paraissait, vu de l'extérieur, une simple comédie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 décembre 2013
    Rohmer est certainement l'un des cinéastes de la Nouvelle Vague les plus discrets, mais aussi celui qui divise le plus. A vrai dire, concernant le cinéma de Rohmer, on aime ou on aime pas, il n'y a pas de juste milieu. Disons que si l'on apprécie pas les longs dialogues, le rythme lent de l'histoire et l'ambiance "rohmérienne" (mise en scène proche de la vie de tous les jours) vous pouvez passer votre chemin. Concernant "Pauline à la plage", ce long-métrage fleure bon la carte postale des vacances et représente bien les amours de vacances, en particulier par rapport au personnage de Pauline, jeune adolescente de 14 ans, qui justement va découvrir les émois amoureux. Alors, il faut le préciser d'emblée, ce film a un rythme lent, et s'écoule comme les secondes, les minutes, les heures de manière à ce que le spectateur puisse s'investir de fond en comble dans l'histoire, notamment durant la première demi-heure. Cette première partie, dans laquelle on découvre les personnages principaux qui influeront dans les futurs marivaudages à venir, agit comme un rite de passage en quelque sorte. Soit on adhère au style de Rohmer, soit c'est l'inverse et on arrête le film. Pour ceux qui adhèrent, le reste de "Pauline à la plage" met en avant une sorte de chassé croisé amoureux entre mensonges et désirs, reflétant bien la citation de Chrétien de Troye apparaissant en ouverture ("Qui trop parole, il se mesfait"). Évoluant dans un espace limité, à savoir une petite station balnéaire de Normandie, les personnages vont et viennent, leurs sentiments s’entrechoquant au fur et à mesure que le film avance. Si l'on pourrait critiquer à "Pauline à la plage" le fait de ne rien "dire", au contraire, Rohmer effectue ici un développement complexe sur les mystères de l'amour et sur l'hypocrisie humaine. Sous des apparences de petit film simple et naïf, "Pauline à la plage" est en réalité une étonnante réflexion sur l'amour et sur ses affres qui peuvent survenir.
    Patrick Torres
    Patrick Torres

    8 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 janvier 2021
    Film très daté, dans la forme comme sur le fond. Qui peut s'intéresser aujourd'hui à ce mativaudage esthethisant empreint d'un soupçon de perversité. Mêmes si les acteurs avaient été bons, ils auraient eu du mal à servir une intrigue déficiente dont le caractère subversif semble aujourd'hui au mieux surfait et artificiel, au pire un brin ridicule, représentatif du nombrilisme intellectuel de l'époque.
    aldelannoy
    aldelannoy

    39 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2019
    Je mets une mauvaise note à ce film parce que ce n'est pas un film. Pauline à la plage est un mix entre une dissertation philosophique et un vaudeville. De cette oeuvre, il ne pourra rester que le texte, le scénario, un scénario qui tient de la pièce de théâtre, quand les images filmées s'effaceront puisqu'elles n'ont aucune valeur. Or on ne fait pas un film sans images.
    JeffPage
    JeffPage

    39 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juillet 2012
    Faisant partie du cycle Comédies et Proverbes de Rohmer, ce film raconte les histoires d'amour de 2 filles (Marion, interprété par Arielle Dombasle, et Pauline, par Amanda Langlet) avec des hommes rencontré en vacances.
    Le film, malheureusement, se perd dans toute ses histoires cherchant à les multiplier jusqu’à partir dans tous les sens.
    Une autre point négatif du film, selon moi, est l'interprétation vraiment très moyenne des différents acteurs qui joue sans grande conviction et se perdent lorsqu'il cherche à être plus profond.
    Au final, on a affaire à un film assez décevant qui aurait pût être mieux si le choix d'acteur et le scénario avait été plus intéressant.
    Nicothrash
    Nicothrash

    371 abonnés 3 031 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Du classique pour ce "Pauline à la Plage" avec les sempiternelles amourettes, ici de vacances, chères à Rohmer, des acteurs plus ou moins confirmés mêlés à d'autres, plus amateurs et des dialogues bavards, le plus souvent récités plutôt que joués. Le petit truc en plus ici est le quiproquo amoureux autour du personnage de Henri, assez détestable qui donne un intérêt tout particulier au récit en implantant jalousie, mensonge et hypocrisie à une intrigue trop légère et éculée à la base. Ce n'est toujours pas du grand art mais l'histoire un peu pus complexe qu'à l'accoutumée permet de tenir jusqu'au bout sans trop s'ennuyer pour un résultat somme toute assez sympa.
    andika
    andika

    106 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2019
    Pauline à la plage aborde une fois de plus les thèmes de prédilections de Rohmer pour ne pas parler d'obsessions, à savoir les histoires d'amour, les sentiments, les questionnements des personnages au sujet de l'amour. Mais ici, il le fait à travers les yeux d'une jeune fille, Pauline - sublime Amanda Langlet - , 14 ans, dépourvue d'expérience. Et pourtant, sa jeunesse, la fraîcheur de son regard, vont lui donner un recul et une certaine sagesse lorsqu'elle sera confrontée elle-même à des situations amoureuses. Mais ce recul, cette sagesse, sont encore bien plus acérés lorsque son regard se pose sur les divagations des adultes. A savoir sa cousine Marion, interprétée par une sublime Arielle Dombasle. Mais aussi le taciturne est passionné Pierre interprété par Pascal Greggory. Et enfin l'ethnologue (décidément chez Rohmer, on en a beaucoup) et séducteur Henry, interprété par Féodor Atkine (qui ne fait pas que le voix de Dr House !). 

    L'histoire est simple. Pauline est confiée par ses parents à sa grande cousine Marion, à la fin de l'été. Marion est récemment séparée de son mari. Elle rencontre par hasard Pierre sur la plage, qu'elle n'avait pas vu depuis cinq ans. Ils sont rapidement rejoints par Henry, qui voulait avoir un cour de planche à voile dispensé par Pierre. Evidemment, nous sommes chez Rohmer, et des relations se nouent. Marion ne laisse pas Pierre indifférent tandis que elle, a bien du mal à résister au charme d'Henry.

    S'affrontent alors deux conceptions de l'amour. La passion brulante, immédiate, souvent réduite au coup de foudre, en opposition avec l'amour raisonné, qui prend le temps de se développer au travers de la connaissance de l'autre. Rohmer alors, dans des dialogues sublimes, offre une véritable thèse sur ce qu'est l'amour avec des répliques percutantes. Ainsi même si on entend: "Je ne tomberai jamais amoureuse de quelqu’un que je ne connais pas." on sait bien que "L’amour ça ne se commande pas."

    Au travers de ces dialogues et de ces histoires, un chose s'éclaire. L'amour, ce n'est pas juste, ce n'est pas rationnel et il faut l'accepter au risque de s'exposer à des souffrances inutiles. Ainsi, rien n'est plus vrai que cette phrase de Pauline s'adressant à Pierre: "Tu es insensé, tu veux dicter leurs sentiments aux gens."

    Plus le temps passe, plus on s'aperçoit que Pierre, le simili du mec bien, n'a rien compris. Il part effectivement de bonnes intentions mais sa jalousie et sa fierté lui obscurcissent la vue.  "Ce qui me met en colère, c’est de voir les gens s’obstiner à créer leur propre malheur. Je n’aime pas m’imposer. Je veux attendre qu’elle vienne à moi d’elle même." Il est inutile d'attendre, il est inutile de déplorer le comportement des autres. Au contraire, comme le rappelle Aristote dans l'éthique, pour être heureux, il faut agir ! De plus, cette amertume déforme le sentiment initial, ce que comprend bien Pauline en lui répondant: "En somme tu ne l’aimes pas. Tu veux qu’elle t’aime. Ce n’est pas du tout pareil."

    Quelqu'un qui a tout compris à l'amour, c'est Henry. Il ne s'attache pas, voyage constamment et ne se laisse jamais submergé. Il synthétise cela de manière cynique en s'adressant à Pauline: "lI faut que tu apprennes à te laisser désirer, sinon tu seras très malheureuse."

    Ah, cette notion de désir ! Préalable presque indispensable au sentiment amoureux. Sans ce dernier, il est bien difficile de prospérer des les affres de la romance. Henry est un homme qui se laisse guider par son désir uniquement, et soit il obtient ce qu'il veut, soit il ne l'obtient pas et ne s'en formalise pas.

    Pauline à la plage, c'est l'histoire d'une jeune fille qui découvre l'amour (il faut qu'elle voit le loup, même avec beaucoup plus vieux). Mais elle le fait par l'expérience elle-même, mais aussi par l'observation. C'est aussi le récit d'une société des années 1980 tellement plus libérée qu'actuellement. Où la légèreté pouvait exister, le désir se développer et disparaitre tout aussi tôt. Une suavité extrême où lorsqu'un homme se montre trop entreprenant avec une jeune fille, un bon coup de pied dans les burnes suffisait à clore l'incident. Ce n'était pas forcément mieux avant, mais Dieu que c'était sensuel !
    Starwealther
    Starwealther

    76 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2021
    Rohmer utilise encore les vacances estivales pour planter son décor amoureux. C'est sur les côtes normandes que Marion (Arielle Dombasle) et sa cousine Pauline vont connaître des succès et déboires sentimentaux. Rohmer utilise la plage et le bord de mer comme lieu de rencontres et la maison familiale comme lieu d'échange et de séduction. La réalisateur montre à quel point chacun a une vision très différente de l'amour, chacun à sa définition propre même parfois dénuée de tout sens moral. De l'homme follement amoureux mais cafardeur (Pierre) au Don Juan sautant sur tout ce qui bouge (Henri), Marion comme toujours choisira le mauvais, celui qui ne lui convient pas, au grand dam de Pauline. Un long métrage subtil sur l'humain, la diversité amoureuse et sa complexité. Pendant les 1H40 de film on passe nous aussi de très belles vacances d'été.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    206 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    En 1983, nous fûmes nombreux à considérer qu'avec ce solaire "Pauline à la Plage", Eric Rohmer avait atteint une sorte de sommet formel et thématique de son œuvre. Séduits par les formes d'Arielle Dombasle, ici dans son meilleur rôle, surpris par la franche sensualité de nombreuses scènes (pas vraiment le style habituel de Rohmer !), impressionnés par la présence de Féodor Atkine", mais surtout troublés par le plaisir coupable que nous avions pris devant ces marivaudages dignes d'un roman-photo (comme on disait à l'époque, aujourd'hui on parlerait plutôt de "AB Productions", je crois...), nous défendions notre voyeurisme le plus élémentaire en appelant à la rescousse nos habituels arguments philosophiques : certains dialogues n'étaient-ils pas ici "franchement platoniciens, période socratique" (sic) ? Ne s'agissait-il pas ici d'interroger le lien inextricable entre réflexion et action ? Entre les femmes qui parlent trop et pensent trop, et qui sont forcément déçues et trompées, et les hommes qui suivent leur impulsion première et courent ainsi au désastre, qui sauver ? Bref, nous nous gargarisions de mots, nous aussi, pour expliquer notre fascination pour ce qui n'était finalement qu'une exploration franche - et donc cruelle - des mœurs amoureux et sexuels des adolescents et des adultes de l'époque. Mieux vaut aujourd'hui admettre que "Pauline à la Plage" n'est pas tout-à-fait le chef d’œuvre que nous avions vu, qu'il est avant tout un film incroyablement plaisant, entre beauté des acteurs, corps dénudés et quiproquos à la bonne franquette.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2021
    Un été en Normandie, Pauline s'entiche de Sylvain, un jeune homme franc mais manipulable, tandis que Marion aime Henri, un tombeur incapable d'aimer dont les actes contredisent systématiquement les paroles. Pierre, l'amoureux qui s'illusionne, et Louisette, la marchande, complètent l'équation.

    Rohmer adopte le point de vue de l'ethnologue et met à l'épreuve la conception de l'amour de chacun de ses personnages dans un jeu de miroirs réjouissant mais aussi un peu cruel. Les dialogues sont superbement écrits et viennent sans cesse nuancer les rapports entre les différents personnages. Au final, les adultes persévèrent dans leurs erreurs quand la jeune Pauline, elle, tire des leçons de son expérience estivale : peut-être aimer honnêtement, profondément, mais sans idéalisme.

    À noter, tout de même : le jeune âge de Pauline, qui dérange quand elle suscite l'intérêt des adultes autour d'elle.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 août 2019
    Pour justifier son manque d’attirance pour Marion, Henri dit d’elle qu’elle est « d’une unicité qui par sa perfection tend à l’universel ». On peut retourner la critique en compliment et l’appliquer à ce futile marivaudage bourgeois, qui acquiert quelque chose de définitif et d’universel par sa façon d’isoler quelques personnages et couples éphémères sur fond de baignades estivales. Chacun développe sa conception de l’amour dans de longues tirades très rohmeriennes (c’est-à-dire parfaitement invraisemblables) jusqu’à ce que tout finisse par ressembler à du théâtre : la plage devient toutes les plages, l’adolescente devient toutes les adolescentes, etc. C’est le parfait mélange de vérité et d’artifice, pour amateurs de délicatesse et de futilité. Pour ma part, j’ai été séduit, mais jusqu’à un certain point. Le dernier quart d’heure m’a malheureusement paru plus proche de la futilité que de la délicatesse.
    Philippe C
    Philippe C

    98 abonnés 1 052 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2021
    un film dans la foulée de la nouvelle vague qui se révèle très vite ennuyeux. Cette histoire de marivaudage avec arrière-pensées davantage perverses que légères est, de mon point de vue, mis en scène de façon trop théâtralisée. Les acteurs surjouent (ou alors jouent mal) et la plupart des dialogues sont des déclarations ampoulées, philosophiques, des dialogues qui se tiennent pas dans la vie réelle.
    Sebmagic
    Sebmagic

    173 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2013
    Très agréable à suivre, ce n'est pourtant pas le film que j'ai préféré en découvrant le cinéma de Rohmer... Sans être long, j'ai surtout eu une impression de déjà-vu, comme si ce film s'était appelé "La Collectionneuse 2" ; même cadre, même thème, mêmes couleurs, même ton monotone qui parcourt tout le film. L'aspect très théâtral des dialogues et du jeu des acteurs n'est pas un problème du tout, ça ajoute même un certain charme au film, mais lorsque les acteurs ont la langue qui fourchent ou semblent ne pas être convaincus par leur texte, c'est embêtant. Seuls Féodor Atkine et surtout Amanda Langlet (qui m'a vraiment fait penser à la jeune Sophie Marceau de La Boum) s'en sortent à merveille. Ceci dit, le film est comme une balade au bord de la plage : agréable, doux, savoureux, mais semblable à toutes les promenades du même style et, donc, rapidement oubliable.
    Charlotte28
    Charlotte28

    124 abonnés 2 006 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2022
    Construite et dialoguée comme une pièce théâtrale cette comédie dramatique sur les relations sentimentales mêle différentes visions du sentiment amoureux incarnées par des protagonistes convaincants quoi que désincarnés à cause de l'artificialité induite par la mise en scène et par leur posture. Ce récit grinçant visant davantage la réflexion que l'émotion il induit un détachement lié à une volontaire distanciation ironique. Singulier.
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