Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
norman06
303 abonnés
1 606 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 29 décembre 2019
Kore-eda adapte avec aisance sa thématique familiale et sa petite musique à un cadre parisien. Catherine Deneuve trouve à nouveau un excellent rôle de maturité.
Il aura fallu attendre que Kore-Eda, immense réalisateur japonais, vienne tourner en France pour réunir les 2 monstres du cinéma français que sont Catherine et Juliette. Avec beaucoup de grâce, d'émotion et d'humour, elles incarnent une mère et sa fille dont la relation d'apparence normale va tourner au règlement de comptes.
La vérité ( en vérité ) est un film pour un spectateur qui doit rattraper ses heures de sommeil , quel ennui ( bien joué évidemment ! ) ! Binoche et Deneuve , mère et fille s ' affrontent après la parution d ' une biographie de Deneuve actrice célèbre et vieillissante qui se donne le beau rôle dans leurs rapportes passés , que c' est long répétitif et pour couronner le tout à l' intérieur de l ' histoire , Deneuve tourne un film encore plus insipide que le reste !! une chose assez drôle , le metteur en scène passe son temps à hurler ACTION !!!! ( aux abonnés absents ! . A fuir !
Film trop long. Beaucoup de scenes parfaitement inutiles. Histoire sans suspense, très linéaire et surtout sans rythme. Jeux d'acteurs pas crédibles : Une Catherine Deneuve sans expressions et blasée qui joue le role d'une femme ... elle aussi blasée, une Juliette Binoche inexpressive, au visage figé, qui semble ne pas croire à ce qu'elle interprète !! A éviter.
C’est formidable qu’un metteur en scène japonais réussisse une comédie française pleine d’intelligence et de grâce Bravo Kore Eda qui rajoute un grand film à sa filmographie magnifique
Ce film est un pur bonheur.....Un cadeau de Noel... On se délecte du jeu extraordinaire de Catherine Deneuve,magistrale dans ce role de diva face a sa famille. On comprend aisément que Mr Kore-Edan est obtenu la palme d'or a Cannes,c'est réjouissant;drole intelligent et sensible...
Encore un film décevant de Hirokazu Kore-eda, après l'ennuyeux et surévalué "Une Affaire de Famille". Comment le si fin analyste des relations familiales de "Après la tempête", de "Tel Père, Tel Fils" ou de son chef d'oeuvre "Still Walking" peut-il à ce point se perdre dans une sinueuse histoire d'actrices, de jalousie et de relations mère-fille, domaine où il dispose d'une certaine expertise ? Le discours sur les méandres de la mémoire, sur la réflection de la vraie vie dans celle d'un acteur, a déjà été exploré moult fois au théâtre ou au cinéma - ne serait-ce que dans Sils Maria, avec déjà Juliette Binoche - et on attendrait autre chose que de la psychanalyse de "journal féminin" ou des dialogues de salons de coiffure d'un réalisateur et scénariste aussi capé. L’interprétation laborieuse de Catherine Deneuve, définitivement figée par son dernier lifting, n'ajoute rien à ce film que l'on se réjouissait pourtant d'aller voir comme la synergie cinématographique de l'Europe et de l'Asie, deux cinémas que l'on aime.
Un mauvais film ou un film raté, sans histoire, fait d'une série de plans successifs dont la logique et l'intérêt restent à expliquer. Catherine Deneuve semble se croire à l'époque de la nouvelle vague, où un phrasé monocorde faisait la vedette, et se complet dans un style de jeu des plus vus et revus. Bref, seuls les traditionnels inconditionnels d'un certain cinéma "à la française", revisité par un esprit japonais, pourront se réjouir de ce navet maquillé par une couche de fard médiatique grâce à sa distribution. Ôtez lui ses acteurs vedettes, dont Catherine Deneuve et Juliette Binoche particulièrement peu inspirées dans ce film aux dialogues insipides - les hommes s'en sortent beaucoup mieux car ils font figures de potiches - et il ne reste rien, absolument rien.
Comment dire, " un navet " un scénario quasi inexistant, des dialogues pauvres. On s'ennuie ferme à regarder des acteurs de renom perdus au milieu de nulle part. Le metteur en scène a sûrement pris beaucoup de plaisir à diriger Catherine Deneuve en actrice sublimée mais déchue et une Juliette Binoche pleine de charme mais en demi teinte.
Mon 3e film de ce Japonais. Si j'avais finalement beaucoup aimé "Still walking" (dans la catégorie "film qui se mérite"), j'avais peu apprécié son "Tel Père, tel Fils". Voilà son 1er film européen, et même français (mais international, puisque Ethan Hawke y joue - en anglais - le rôle du mari de "Lumir", la fille de l'héroïne, alias Juliette Binoche). Pour "Fabienne" (Catherine Deneuve - un poil moins amidonnée que d'habitude), 73 ans, c'est l'heure des bilans : professionnel (elle est en plein tournage d'un film auteuriste de SF - sans élan), familial (maris, l'actuel et l'ancien, père de sa fille unique, fille justement, dont elle n'a jamais été proche, gendre, acteur de séries de seconde zone qu'elle méprise, petite-fille....) et amical (le cas de Luc, son factotum... alias Alain Libolt). L'actrice façon diva vient de voir ses "Mémoires" (largement toilettés) publiés sous le titre "La Vérité" - faisant un peu le lien avec l'ensemble des thématiques indiquées plus haut, une ténébreuse histoire de rivalité avec une consoeur disparue depuis longtemps, "Sarah", faisant office de "fil rouge" (sans grande opportunité cependant, dans la conduite de l'histoire). C'est très languissant.... et on n'arrive jamais (moi, en tout cas) à s'intéresser aux affres de cette actrice qui s'éteint, dans l'automne parisien.
Quelle déception ! Kore-eda à perdu de sa superbe en s'expatriant en France. Son film, construit autour de la figure tutélaire de Catherine Deneuve est assez fade bien loin de la réussite majeure que fut une affaire de famille l'an passé. Mis à part lors de quelques très courts passages, on ne retrouve pas grand chose de la singularité du cinéaste dans ce film bourgeois à la mise en abyme paresseuse qui ne vaut que pour la prestation de Catherine Deneuve parfaite d'autodérision. Ça se regarde sans trop de déplaisir certes mais que c'est plat dépourvu d'idées originales et d'émotions...