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    68, mon père et les clous
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    34 critiques spectateurs

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    war m
    war m

    29 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juillet 2019
    Cette évocation avec humour et mélancolie d’une époque en train de mourir devant nos yeux a cette vertu de nous enjoindre à demeurer attentifs aux petites mutations du quotidien par lesquelles s’exercent les mouvements généraux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 juin 2019
    Film au thème très original et touchant. Une vraie histoire d'homme engagé dans un après 68 ou la tendance est à la normalisation. Des actions non violentes, parfois spectaculaires, racontées par cet intellectuel au charme discret, reconverti dans le bricolage, vous feront passer du rire aux larmes. A voir absolument.
    Marie-Charlie P.
    Marie-Charlie P.

    24 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2019
    A voir, ouvrir les yeux et le sensible.
    Histoire d homme, histoire de quartier, histoire d une époque
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 juin 2019
    Au fil des rencontres ou l on croise la diversité du monde dans l espace ouvert de la quincaillerie, on se plaît à rêver que des lieux pareils puissent exister encore, des lieux où les clous parlent du quotidien, de l intime et de la politique. Le montage prend le temps de nous immerger dans les rites et les angoisses de ce propriétaire qui lutte l air de rien, taiseux et ému, sans jamais le dire par la démarche de son fils qui le filme sans relâche . Puis le suspense se construit sur un passé que monsieur jean ne veut pas dévoiler et qui l a amené à faire vivre ce lieu, qui loin d être un renoncement à ses idéaux politiques en est une poursuite humble et concrète. Je suis bien contente pour Samuel, le réalisateur, que je connais. Il partage la même humilité et discrétion que son père. Les révolutions faites de petits pas... a son échelle, en aidant les autres, en donnant sa chance aux immigrés, c est aussi à cette conscience là que nous conduit son film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 juin 2019
    Bravo... le film de Samuel n'est pas seulement une petite mrveille, il est un hommage rendu à un homme remarquable "Jean" et à travers cet hommage, une trace de ce que fut cette génération généreuse engagée dans les luttes pouur une socièté moins laide, plus humaine. Il faut voir ce film !!!
    cinephile46
    cinephile46

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juin 2019
    Parcours singulier d’un homme fidèle à ses idées derrière son comptoir de quincailler. Derrière la caméra un fils qui mêle son terrain de jeux d’enfant aux divers fils d’une histoire paternelle. Dans la pelote on trouve l’activiste de 68, le lettré, l’humaniste qui a réussi à installer un divan virtuel dans son magasin. Difficile de ne pas se reconnaître si l’on est issu de la même génération. Fort et émouvant
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 juin 2019
    Le portrait intimiste du père par son fils, dans la boutique-boîte à outils de ce soixante-huitard reconverti dans le « commerce de proximité », dans tous les sens qu’on voudra donner à cette expression. Un militant politique en magasin, un style de province en plein Paris, de la résistance au cœur du quartier latin. Une boutique qui se referme sur quarante ans de vie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 juin 2019
    Film sensible, intimiste, pudique et drôle. Vous ne regarderez plus jamais un magasin de bricolage comme avant..
    Maxime S.
    Maxime S.

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2019
    Super moment présent, le cri du passé au silence du changement.
    L’idéologie concrète.
    J’ai vu le visage de tant de personnes avec qui l’intimité s’impose d’elle-même.
    Une boutique avec l’histoire entre ses murs.
    Merci
    Yves G.
    Yves G.

    1 489 abonnés 3 506 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2019
    Jean Bigiaoui est le patron de Bricomonge, une quincaillerie, du cinquième arrondissement de Paris. Les affaires vont mal. La quincaillerie va fermer et ses employés vont devoir être licenciés.
    Dans sa jeunesse, Jean Bigiaoui était un militant de la gauche prolétarienne, engagée dans la lutte clandestine.
    Son fils le filme.

    Comme son titre ternaire l'annonce, "68, mon père et les clous" peut se lire à trois niveaux.

    Le premier est la chronique émouvante d'un petit commerce de quartier, de ses clients, de ses employés et de sa fermeture inéluctable. La faute à la concurrence des grandes enseignes (qui va acheter ses clous à Bricomonge quand Leroy Merlin est au bout de la rue ?), à des clients indélicats qui ne paient pas leurs crédits et aussi à la gestion calamiteuse d'un patron qui n'est pas un grand manitou de la finance.

    Le deuxième est l'énigme d'un homme qui posa des bombes avant de vendre des clous. Comment passe-t-on de la Gauche prolétarienne à la quincaillerie de détail ? Jean Bigiaoui est pudique et secret, qui refuse de se dévoiler. On apprend plus de lui à travers les témoignages de quelques amis de longue date, un ancien camarade du lycée Charlemagne, un compagnon de lutte.

    Le troisième est le portrait d'un fils par son père. Un portrait d'une grande pudeur d'où transpire une rugueuse tendresse, sans jamais verser dans le sentimentalisme. Le fils respecte les silences du père. Mais il ne s'interdit pas de le pousser dans ses retranchements, réussissant enfin, dans les tréfonds du magasin, à recueillir les bribes d'une confession.

    "68, mon père et les clous" ne révolutionnera pas l'histoire du documentaire. Mais le regard mélancolique et tendre que ce fils porte sur son père n'est pas le moins émouvant des hommages.
    Félix P.
    Félix P.

    2 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2021
    Léger, humain, juste. Un belle oeuvre qui nous témoigne de l'importance des commerces de proximité, des liens de la vie quartier, bref de cette humanité du quotidien et qui se perd.
    Cinephille
    Cinephille

    158 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2019
    Pourquoi aller voir un film sur la fermeture d’un magasin de bricolage ? Parce qu’il raconte beaucoup de deux époques : celles de l’après 68 et l’actuelle. En effet le père du réalisateur également propriétaire du magasin de bricolage fut un activiste de la Gauche prolétarienne et se posa à lui comme à tant d’autres la question de que devenir après ces années là. Certains ont choisi l’argent et le pouvoir d’autres ont choisi leur autonomie par un travail sans chef mais avec beaucoup de contacts humains. Car le magasin de bricolage est un condensé de la planète tant par les employés que par les clients qui viennent là pour trouver des vis ou des ampoules mais aussi une ambiance chaleureuse. Mais voilà : l’epoque n’est plus au bricolage ni aux boutiques de ce type et le patron vieillit et fatigue. Alors il vend, évidemment à un supermarché. C’est également cette époque là que raconte le film, le cas particulier de Bricomonge étant en fait une généralité.
    CLAUDIEBOISCOLOMBES
    CLAUDIEBOISCOLOMBES

    22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2019
    Courez-y....On rit, on est ému - j'ai pleuré !!!! -.De nouveau un magnifique documentaire, où on ne parle pas que de quincaillerie….
    Jmartine
    Jmartine

    168 abonnés 676 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2019
    J’ai beaucoup aimé ce beau et subtil documentaire où Samuel Bigiaoui filme son père avec beaucoup de retenue, de pudeur mais non sans une certaine cocasserie… Sans être réellement cinéaste, il est architecte et enseignant en mathématiques , il est passionné de cinéma depuis son plus jeune âge, il a filmé pendant des années, sans avoir réellement de but précis, les allées et venues du magasin de son père, Bricomonge , qui comme son nom l’indique se situe 16 rue Monge…Alors que celui-ci, en 2012, constatant une baisse régulière de son chiffre d’affaire, lui fait part de son intention de le vendre, il ressent le besoin impérieux de percer le mystère incompréhensible pour lui, à savoir ce qui a amené le militant maoïste qu’il était dans les années 1960-1970, intellectuel diplômé, à vendre des clous. Car Jean Bigiaoui a été en 1968 et les années suivantes, un militant maoïste de la Gauche Prolétarienne, de plus membre de la Nouvelle Résistance Populaire, organe clandestin de la Gauche Prolétarienne, qui s’est illustré dans le rapt d’un cadre de la DRH de Renault après l’assassinat de Pierre Overley, dans le saccage de l’épicerie Fauchon à la Madeleine, et la redistribution aux nécessiteux…dans la vol de bandes de tickets de métro et leur redistribution aux travailleurs touchés par une brutale augmentation du ticket de métro…rares mais précieuses confidences d’un homme peu disert, réticent à se livrer ( il le fait dans la réserve de son magasin !!) mais qui veut faire plaisir à un fils trop curieux. Jean Bigiaoui est un quincaillier peu ordinaire. Claude Eveno, urbaniste, fidèle ami depuis le lycée, mais qui lui a choisi le Situationnisme, donne une idée du personnage, et s’en amuse : « C’est un mec qui a fait des études supérieures, qui a essayé de faire la révolution, quasiment un homme de main dans les groupuscules révolutionnaires, qui a réalisé des films politiques avec Joris Ivens. Personne ne peut imaginer qu’il y a un dangereux subversif derrière la caisse ! » En 1973, la Gauche Prolétarienne s’étant auto-dissoute, Jean Bigiaoui reconnait s’être trouvé comme un demi-solde, démobilisé…certains n’ont jamais pu s’en remettre, d’autres ont fait les brillantes carrières que l’on sait… le choix de la quincaillerie dans les années 1980 a été une façon de ne pas céder à la construction d’une carrière, « le parfait abri contre tout supérieur hiérarchique ». Une manière de rester anonyme pour qui aimerait être « couleur muraille ». C’est une quincaillerie « à l’ancienne », comme il n’en existe plus beaucoup. À l’intérieur, au décor hétéroclite, des pots de peinture, du petit outillage, des produits d’entretien, des colles en pagaille, des ampoules en tout genre, des clous, des vis et des boulons en vrac. Factures manuscrites et commandes tapissent le grand miroir derrière la caisse. Pas le moindre ordinateur en vue… . Plus que pour acheter une planche de bois ou quelque outillage, on vient surtout chez Bricomonge pour prendre un café, discuter de la pluie et du beau temps, mais aussi échanger sur la politique, l’économie, les spectacles ou encore pour rencontrer d’autres cultures, puisque tant du côté des habitués que des salariés, tous les pays s’y croisent et égaient le lieu de leurs accents divers et variés, faisant de ce huis clos chaleureux un haut lieu d’humanité que Samuel Bigiaoui filme avec sensibilité et retenue.. Avec le personnel, c’est une vie de famille, José est là depuis trente-deux ans, Mangala, qui se souvient avoir obtenu ses papiers grâce à Bricomonge, depuis vingt-huit ans, Zohra l’algérienne apporte la pâtisserie orientale qu’elle a confectionnée…. La fermeture d'un magasin de bricolage comme la fin d'un monde…pas vraiment…certes c’est imprégné de mélancolie, mais c’est finalement un film heureux, en tout cas qui fait du bien, les spectateurs qui ont applaudi à la fin de la projection ne s’y sont pas trompés…c’est émouvant et drôle…allez le voir….et puis Bricomonge ne sera pas remplacé par une agence bancaire (il y en a déjà deux en face !!) mais par un petit supermarché Carrefour …où Mangala pourrait envisager de se faire embaucher…
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 mai 2019
    Émouvant et drôle à ne pas rater.
    Une belle histoire sur la fidélité aux valeurs de jeunesse sur les lien entre les personnes dans le cadre du travail qui devient si rare de nos jours .Bravo sobre et efficace.
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