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    Sorry We Missed You
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    263 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 octobre 2019
    Sorti du salariat, sans syndicat, sans couverture, voilà ce qui arrive à celui qui veut jouer au petit patron. Pain béni pour les actionnaires que sont ces indépendants. Pour ceux qui ne l'auraient pas bien compris, ils peuvent aller voir le film. C'est suffisamment grossi pour que ça laisse une trace Pour les autres, ils peuvent trouver que ça tombe dans le misérabilisme presque comique, ou pire que tout ça c'est du pipeau et que ce monde là n'arrivera jamais en France tant on est bien ici...
    PLR
    PLR

    473 abonnés 1 576 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2019
    Un nouveau film de Ken Loach. Ma fille, en dernière année Master 2 Ressources Humaines (elle dit maintenant Capital Humain), m’a demandé qui c’était ? Le travail de sape a été bien fait ! Pour ceux qui ne savent pas, Ken Loach nous entraîne de nouveau dans l’Angleterre qui n’en finit pas du Thatchérisme et continue de s’essayer à un système ultra libéral dans lequel les acteurs économiques indépendants, autonomes, franchisés, ne travaillent pas « pour » mais travaillent « avec » (c’est dans les dialogues employeur / employé). Des acteurs qui n’ont en fait plus aucune liberté, plus aucune marge et où tous, que ce soit entre collègues ou dans la relation client fournisseur qui est partout, s'exploitent à qui mieux-mieux mutuellement. La main invisible du marché est partout, sauf qu’elle ne régule plus rien et ne promet que la paupérisation, l’aliénation. Le film est certainement à visée militante (c’est du Ken Loach), mais il n’est pas traité sur un ton militant. Il est très factuel. On suit ce père de famille dans sa quête qui s’avérera vaine d’une nouvelle vie, toujours de travail sans compter, mais meilleure. Son épouse également trime dans l’aide aux personnes avec un contrat « zéro heure ». Pas sûr que tous les spectateurs d'ici sachent déjà ce que c’est. Et leurs deux enfants, pour lesquels en bons parent ils cherchent le meilleur, viennent au centre des problématiques sociales soulevées et de l’avenir réservé à chacun : à savoir, être de quel côté ? Quand on démarre du mauvais côté (sans qu’il ne s’agisse d’une situation excessivement précaire, ce en quoi le plus grand nombre pourra se reconnaître), pas certain qu’il suffise de « traverser la rue » (citation connue) pour trouver un meilleur chemin. Un film profond. Descriptif. Sans même une esquisse de solution à la situation explorée. C’est ça le plus dramatique.
    cinono1
    cinono1

    311 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2019
    Ken Loach braque ses caméras sur le phénomène de "l'auto-entrepreneur", phénomène qui a maintenant une dizaine d'année. A travers un père de famille qui entrevoit en ce système, la solution à ses difficultés financières et la liberté, Ken Loach montre les cadences infernales et l'isolement que procure ce nouveau salariat, ou la concurrence est des plus vives entre des gens qui se ressemblent. Cependant son discours est vraiment trop manichéen pour convaincre pleinement, dosant assez mal le moment où la solution devient le problème. C'est dommage car Loach réussit ce qu'il sait si bien faire, peindre les personnages d'une famille (même si la mère est trop effacée) et le tout sans le moindre pathos. Beau plan final
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 novembre 2019
    constat terrfiant et implacable.
    cette histoire c'est celle du travailleur precaire lambda.
    cette société neoliberale, tout le monde le sait, qu'elle va mourir.
    mais d'ici à ce qu'elle disparaisse, elle va en faire des victimes innocentes.
    merci de ne plus consommer et acheter via internet.
    gregvidal
    gregvidal

    1 abonné 35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2019
    Voilà quelques mois que j'ai découvert l'univers de Ken Loach. Sorry we misses you est donc le premier film de Loach que je vais voir au cinéma. En quelques mois, j'ai pu voir auparavant, "le jour se lève", "sweet sixteen", "looking for Eric", "la part des anges", "Raining stones", "my name is Joe" , "Moi Daniel Blake". Depuis, je n'ai qu'une envie, c'est de voir tous ses films.
    Ce que j'aime dans ses films, c'est la réalité du quotidien des gens qui sont délaissés dans nos sociétés.
    "Sorry we missed you" n'échappe pas à la règle et vous emmène dans les galères de cette famille qui ne cherche qu'une chose, c'est s'en sortir. Au travers de 2 univers , l'uberisation et le monde des aides à domicile, il dépeint ainsi les dysfonctionnements de notre société, les ravages du capitalisme et la déshumanisation que cela entraîne.
    Les acteurs et actrices jouent très justes. C'est un film dur qui ne peut que nous toucher si on est tant soit peu sensible.
    Manset
    Manset

    6 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2019
    Ken Loach dans son dernier opus décrit le parcours christique de Ricky digne représentant de la classe laborieuse britannique d avant le brexit.
    Malmené par son supérieur hiérarchique une brute épaisse qui n a d yeux que pour les indices de performance et d efficacité, Ricky se démène pour faire vivre sa famille en enfilant les heures supplémentaires non payées. Dans cette Angleterre du travailler plus pour gagner moins, dans ce Newcastle grisâtre ou pas un instant le soleil n apparaît, Ricky dans un long chemin de croix se débat avec un chef harceleur moral, une famille qui part en sucette.
    Dans cette description de la classe moyenne inférieure victime du libéralisme, Ricky se révèle être la victime expiatoire d un système déshumanisé où seul compte l indice de performance.
    La dernière image nous montre ce gilet jaune britannique le visage tumefie tel Jésus montant au mont des oliviers conduisant son van d'une main energique dans une rue de Newcastle pour aller à son travail.
    Avec ce film très réaliste Ken Loach ponctue une carrière de réalisateur engagé commence il y a soixante ans.
    Olivier G.
    Olivier G.

    21 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2019
    Un film qui prend aux tripes comme à chaque fois avec Ken Loach et une ode à la famille comme rempart
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    merci ken loach pour ce film très important. film sur Amazon et l'uberisation et surtout l'impact dans la cellule familiale du néo libéralisme où les applications seraient les gardes chiourme moderne de l'esclavage 2.0. film sur la solitude à tous les niveau, ce film nous rappelle que notre manière de consommer est primordiale et que le but du libéralisme est de faire sauter les liens familiaux et sociaux derniers remparts contre le capitalisme fou. ken loach nous redit encore que les liens entre êtres humains sont là clé de notre survie à tous. bravo.
    Simon B
    Simon B

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    Un film qui prend aux tripes. Une belles fresque de la vie des classes populaires britannique, bien que la misère exposée, elle, n'a rien de belle. Des acteurs au top et ... so british !
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    Une nouvelle fois avec ce film Ken Loach décline l'obsession de sa thématique, dénonçant l'ultra libéralisme inhumain dans son pays. Qu'on réfute ou non son constat, il faut avouer que le cinéaste ne fait pas dans la dentelle en abusant de passages naturalistes assez répétés et surtout en n'évitant point un certain manichéisme qui finalement simplifie le problème de manière caricaturale excepté le personnage du chef qui dévoile, en certaines occasions, toutes les contradictions de sa situation, en gros comment gérer la liberté totale d'entreprendre au mépris du respect des conditions de travail de ses employés. Les personnages se battent, luttent contre l'oppression de leur environnement professionnel et familial. Malgré les fortes réserves sur le discours de Loach, le film est prenant, rythmé et empli d'un suspens latent qui va en croissant. Les acteurs font le job, semblent habités par une certaine force qui les rend humains, touchants, drôle, voir pathétique. Dan la lignée de son film précédent, Loach fait corps avec ses personnages et nous fait partager son empathie (en partie). Inégal, Sorry we missed you parvient, non sans sombrer dans la facilité, à nous émouvoir car vraiment, parfois trop humain
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 885 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2019
    Ken LOACH signe une nouvelle oeuvre de sa dénonciation du libéralisme économique dans une société "dérégulée" où les perdants du système en sont réduits à profiter ou voler même d'autres perdants du système. Le réalisme social est d'autant plus fort qu'il n'y a aucune revendication affirmée, aucun slogan politique, aucun manichéisme comme cela pouvait affleurer parfois dans certains autres de ses films. Et, de plus en plus de bonté humaine dans ses personnages, qui n'arrivent même plus à se révolter tant le système consumériste les a soumis à sa dure loi. Très bonne réalisation, comme toujours, et une étoile supplémentaire décernée pour le jeu absolument remarquable des quatre membres de la famille..
    William Dardeau
    William Dardeau

    34 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    Là je sens que je ne vais pas me faire que des amis! Sorry, je trouve le film de Loach trop démonstratif, et manichéen. Je n'ai rien contre les films "engagés", bien au contraire, mais il ne faut pas qu'ils soient trop simplistes, avec un chauffeur Uber qui n'a aucun pote, mais un fils ado en pleine crise, une épouse qui s'occupe des personnes âgées dépendantes, un chef impitoyable et méchant comme une teigne......Je sais que Kenneth nous dit que cela existe bien, et qu'il faut s'en préoccuper et lutter contre l'uberisation et plus largement contre le grand capital. Il a bien sûr raison, et je comprends qu'il ne souhaite pas montrer un aspect positif de quoi que ce soit, de crainte que le spectateur ne se dise: finalement ce n'est pas si dramatique. Mais c'est aussi la limite de l'exercice. Dans le même genre, j'avais trouvé The Florida project, un film indépendant américain sur une mère qui a le plus grand mal à élever sa petite fille et doit avoir recours à des expédients, plus juste et plus inquiétant.
    AS69
    AS69

    6 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    Comme tous les films de Ken Loach c'est criant de vérité et le jeu des acteurs est magnifique et sensible. Le parcours de travailleurs pauvres qui essaient de faire de leur mieux mais sont pris dans une spirale infernale et qui peut broyer même les meilleurs.
    ducatman92
    ducatman92

    7 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    un film avec aucune note positive et d'espoir qui laisse sur ça fin, un mauvais ken Loach à ne pas re
    joelle g
    joelle g

    92 abonnés 880 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    Wouahhh...une vraie claque ce film.....
    La vie de cette famille anglaise plonge tout doucement mais inéluctablement......
    Une description très réaliste et cruelle du monde du transport actuel.....
    De la vie de nombreux anglais qui peinent à se sortir de leur vie bouffée par le travail avec un maigre espoir d’une vie meilleure..
    Film fort..très fort même.....a voir....
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