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    Sorry We Missed You
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    263 critiques spectateurs

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    Christophe Palteau
    Christophe Palteau

    10 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Jamais vu un tel ramassis de clichés et de pathos accumulés de façon aussi caricaturale . Affligeant. Tout y est. Même le chien à trois pattes( sans doute victime d'un accident du travail) . Vive l'époque de raining days
    Choco P
    Choco P

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    J'ai vraiment beaucoup aimer.

    J'ai ressenti tellement de sentiments et d'émotions.
    Le dur combat de la vie de famille et de travail.

    Il y a cependant un truc qui manque, le truc que je peux pas réellement expliquer. Mais c'est un truc qui manque.
    Peut-être le début assez lent.

    Bref, à voir
    Michel C.
    Michel C.

    280 abonnés 1 480 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Un presque chef d’œuvre de Ken Loach, une description un peu noire, mais somme toute réaliste de vie difficile en banlieue anglaise - mais n'importe où c'est ok..... Réalisation qui fait froid dans le dos, et marque les frontières sociales des pratiques capitalistes, bref celles qui nous pendent au nez ! Rien à reprocher, c'est gris, c'est moche, on a envie de ruer dans les brancards .... ah ? comment !? C'est juste ce constat sans appel, et cette lassitude qui me laissent sur ma faim, aussi une absence d'humour, à part la chanson partagée dans la camionnette. Pour le reste, chapeau !! **
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Après Moi, Daniel Blake, Palme d’or en 2016, qui mettait en avant les conséquences de l’austérité politique britannique sur la gestation des services sociaux, Ken Loach s’empare de la question de l’uberisation. Toujours en prise avec les inégalités que le libéralisme et le capitalisme ont laissées s’installer, le cinéaste anglais dénonce ce qui étouffe encore un peu plus les classes ouvrières. Sa colère ne s’amenuise pas, et elle est toujours aussi communicative. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2019/10/26/sorry-we-missed-you/)
    Cuttersway123
    Cuttersway123

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Je suis totalement en phase avec le fond avec le film. Malheureusement je ne juge pas un film sur ce qu'il dit ou les idées qu'il défend. C'est la manière, la forme, dont on me transmet l'histoire qui m'interesse. Et la le problème c'est que cinématographiquement le film est pas bon loin de la. Si le début fait vaguement illusion et renseigne efficacement sur les arcanes de l'uberisation, la suite s'avere assez pénible a voir. En fait rien ne fonctionne, tout semble forcé, cliché, afin de dresser un portrait le plus noir possible quitte a sacrifier la crédibilité de l'ensemble. Et ce n est pas la mise en scène démissionnaire ni le jeu d'acteurs, approximative pour être gentil, qui sauvent la mise. Je pense que Loach devrait se tourner vers le documentaire, ses sujets et sa colère semble sincère et juste mais son oeuvre de fiction n'est juste pas à la hauteur de son propos.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Un bon Ken Loach ! De la finesse, de très bons acteurs et quel plaisir de voir un film qui parle de gens ordinaires et reflète la réalité sociale ! Mais, mes chers spectateurs français, il ne s'agit que d'une partie de cette réalité, celle que vous aimez tellement, car elle confirme vos idées sur l'Angleterre.
    La vie peut être dure là-bas, comme partout, et le métier de livreur à son compte, comme celui de chauffeur d'Uber, par exemple, peut être l'enfer.
    Mais en général, on ne s'en sort pas trop mal à Newcastle! Le revenu moyen, comparable à celui de Marseille, est bien plus bas que celui des villes plus riches, par exemple Bristol, sans parler de Londres, mais les loyers sont beaucoup plus bas, et les prix d'achat de l'immobilier peuvent être plusieurs fois moins chers. Regardez sur Zoopla!

    Et des emplois corrects de livreur salarié existent, dans une ville où le taux de chômage frôle les 5 pour cent. Tapez "Delivery drivers wanted Newcastle-upon- Tyne".
    Notre héros à voulu gagner plus, pour avoir l'apport personnel pour un prêt. Combien de jeunes Français sont capable d'avoir cet apport sans l'aide de leurs parents ou un héritage ?

    À Londres, il serait difficile pour un couple pareil d'acheter quoi que ce soit, mais Newcastle est un autre monde. Allez-y, si vous ne me croyez pas.

    Finalement, un très bon film, mais pas aussi fidèle à la réalité que " Daniel Blake", qui décrit à la lettre le travail de la société privée qui martyrisait les malades en Angleterre- une société française-Atos!
    axelle J.
    axelle J.

    121 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Quand on va voir un film de Ken Loach, on ne va pas voir une comédie pour rire ou se changer les idées agréablement.
    On sait qu'on va voir un film triste et plombant.
    C'est cela tout l'intérêt car ce réalisateur fait des films percutants et pertinents qui dépeignent bien la triste réalité économique et sociale du monde capitaliste occidental.
    LeFilCine
    LeFilCine

    184 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    En 2016, Ken Loach décrochait la Palme d’or du festival de Cannes pour Moi, Daniel Blake. Cette année il était de retour sur la Croisette pour présenter son nouveau long-métrage dans la même veine que sa précédente réalisation. Il est, cette fois, reparti bredouille de la remise des récompenses. Pourtant son film ne manque pas de qualités, et on peut même dire qu’il parvient à surpasser son illustre prédécesseur. En effet, le portrait d’une famille, se débattant avec une solidarité admirable face à un capitalisme toujours plus débridé, est terriblement prenant. Ken Loach parvient à montrer toute l’énergie formidable que doivent déployer les membres de celle-ci pour rester souder face à l’adversité et à la bêtise d’une économie qui broie hommes, femmes et enfants. Il pose un regard tendre sur ces petites gens qui survivent plus que ne vivent, et dénonce à tout rompre celles et ceux qui se font les complices d’un système absurde. Cette proposition de cinéma est d’autant plus convaincante que les quatre interprètes principaux composant cette famille populaire sont absolument formidables. Ces comédiens sont tous des quasi-débutants et proposent des prestations empreintes d’une grande fraîcheur et d’une grande sincérité. Ken Loach force pourtant peut-être un peu trop le trait parfois, notamment dans la représentation de l’ignoble patron de la société de livraison. Mais sans doute a-t-il voulu présenter une dérive possible, et non souhaitable, que l’ubérisation pourrait amener dans nos vies. Le final est d’une grande force évocatrice et clôt brillamment un film difficilement oubliable.
    bzuk15 .
    bzuk15 .

    5 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Le message est fort. Cette société d'argent et de toujours "deux fois plus, deux fois plus vite" coupe la communication entre les gens, détruit les vies, décime des familles entières. C'est une réalité trop bien dépeinte. Mais la fin me paraît décevante par l'absence d'issue...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Hélas trop vrai. Cette société où votre patron est une série d'algorithmes virevoltant dans scannette n'est pas sans rappeler la dureté des "Raisins de la colère", autrement dit que tout un chacun, si la vie ne lui a laissé aucune chance (ou très peu), accepte de devenir esclave.
    Poignant.
    Lucia
    Lucia

    5 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Déçue ou consternée par le dernier film de Ken Loach? Aucune promesse d'avenir, aucune étincelle d'humanité qui est cependant la marque de fabrique de ce brillant réalisateur . Cheminer vers une salle de cinéma par une soirée froide et pluvieuse pour encaisser autant de désillusions et de tristesse, sentiments partagés avec les rares spectateurs en salle, eux aussi accablés et consternés. Un cinéma qui tue le cinéma, un réalisateur au bout du rouleau de la dénonciation des effets de l'ultralibéralisme, au bout du rouleau en terme de créativité. Ce no future raisonne comme le dépit d'une génération qui se meurt . Quel avenir pour le cinéma ? en filigrane de cette soirée plombée, c'est la question qui m'est venue. Rêver ouvre le champ des possibles, Le dernier film de Ken Loach ne fait pas rêver, il ne bouscule pas, il enterre.
    Laurent C.
    Laurent C.

    262 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Un film de Ken Loach demeure toujours un évènement. On sait pourtant par avance que le spectateur sera confronté à une tension sociale et interne des plus terribles, d'autant qu'avec l'expérience, le regard du cinéaste se durcit. Dans ce "Sorry, we missed you" après le non moins brillant "Moi, Daniel Blake", le cinéaste offre une vision de la société, certes très partisane, mais dont le destin des gens de peu devient de plus en plus difficile. Le scénario respire la chronique annoncée d'une montée des populismes, d'un effondrement des familles, et d'une destruction du lien social, constitutif du vivre ensemble, dans un contexte totalement absurde, où le gain pour le gain et la transformation du travail détruisent le peuple.

    Loach dénonce avec force l'ubérisation qui semble devenir la norme économique dans notre société. Cette transformation des rapports de travail impacte non seulement les ouvriers soumis à une extrême précarité mais aussi les équilibres fragiles des familles. Pour autant, le cinéaste met en scène des personnages dignes, attachants, même si le risque de réduction partisane pèse sur le récit.

    Loach raconte le destin d'une société anglaise où le pouvoir de la finance a définitivement pris la place et le droit au vivre dignement. La destruction personnelle du héros déborde dans le récit de toute sa famille, notamment à travers l'adolescent qui pousse jusqu'au bout les limites de son père et teste le sens de cette existence qui lui est imposée. Là où notre président de la république pariait sur le ruissellement des gains des très riches d'entre nous, la misère dégouline dans l'intimité des familles, générant la peur, la perte de repères et le désespoir.

    "Sorry we missed you" est un film urgent à l'aune de cette crise sociale et financière qui s'annonce dans notre monde, contrarié, au bord de la rupture.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Nouvelle œuvre cinématographique de Ken Loach, présent à Cannes en compétition officielle, même si « Sorry we Missed you » n’a pas été retenu par le Jury. Le cinéaste militant britannique continue à dénoncer les travers de la société libérale, ici l’auto-entrepreneuriat, sorte de miroir aux alouettes qu’on appelle aussi ubérisation, du nom de la firme US, inventeur du système.

    Ken Loach nous décrit avec minutie, la lente descente aux enfers d’une famille. Il y a la mère qui visite des personnes âges et le plus souvent impotentes, à domicile, avec tous les aléas que la situation comporte ; il y a un grand ado qui au lieu d’aller en cours au lycée, tague les murs avec ses copains à la bombe ; il y a aussi la jeune adolescente, parfaitement équilibrée, mais qui assiste avec effroi à la décomposition de sa famille ; enfin, il y a le père, qui après maints boulots, décide de devenir livreur pour une grosse entreprise de transport de petit colis, une plate-forme on dit aussi..

    A première vue, il va être son patron, et gagnera de l’argent. Mais, outre qu’il a choisi d’acheter un camion en obligeant son épouse à vendre la voiture, elle ira en bus, les heures de travail s’enchaînent, les clients ne sont pas tous sympas, les insultes peuvent pleuvoir, les agressions aussi, et les amendes appliquées par le patron de la boîte de transport avec. Comme à son habitude, il n’y a pas de fin, car la vie continue, dure, insupportable. Mais c’est dans la tragédie que la famille se reconstituera.

    D’un point de vue cinématographique, l’œuvre de Ken Loach est à la fois un documentaire et une fiction. Mais il semble bien mieux ficelé que son précédent film, « Moi, Daniel Blake », pourtant Palme d’or en 2016, qui souffrait de trop de misérabilisme. La caméra suit cette famille, ou plutôt elle s’insinue en son sein, sorte de 5ème personnage invisible qui étudie de très près les 4 autres, quatre acteurs/actrices tous remarquables, notamment les deux ados dirigés magnifiquement par Loach. On se prend une sacrée claque à la sortie de la salle, on se demande où va le monde.

    Il n’y a pas de fin, ai-je dit. A chacun d’en imaginer une. Pas impossible que le père commette l’irréparable, car dans ce milieu, il n’y a pas ou si peu d’entraide, de solidarité, encore moins de syndicat, c’est chacun pour soi. Prenons garde que ce système importé des USA ne se développe dans tous les domaines de la société. Ce serait alors une tragédie sociale.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2019
    Sorry we missed you concourait en sélection officielle du festival de Cannes 2019. Il s'inscrivait ainsi dans les traces du précédent film réalisé par Ken Loach, Moi, Daniel Blake. Dans la continuité de ce dernier et bénéficiant des mêmes qualités, Sorry we missed you forme un diptyque avec la Palme d'or 2016 mais sans obtenir le moindre prix en mai dernier. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Benoit M
    Benoit M

    8 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 juin 2021
    N'allez pas le voir en VF, c'est monotone à mort.

    Spoil attention.

    Insupportable, mal joué à mort.
    Aucun intérêt visuel également à part 1 ou 2 plans sympa.
    Le réalisateur fait une critque niaise de la société actuel soit disant capitaliste avec un ramassis de cliché : la bonne femme aide soignante, le mari tatoué qui fait des travaux manuels et qui passe sa vie au taf, l'enfant rebelle et l'autre fragile.
    Tellement mal joué et prévisible du début à la fin que ça en devient comique.
    Ce film qui se veut réaliste de note époque nous porte un coup de grâce avec une conception de la famille digne d'un ado à tendance emo/gothique. J'ai pas les mots tellement c'est débile.

    Spoil a partir de la.

    Genre le mec gifle son fils qui tourne mal et sa finit en drame psychologique à la Amelie Poulain car il regrette. Pareil le coup du "Je viens de me prendre une amende au travail donc je me noie dans l'alcool".
    Et si ce n'était que ça.
    J'avais littéralement envie de me casser pendant tout le film
    Attention au plot twist final, qui m'a tellement surpris que je me suis fait dessus (de rire évidemment)
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