Derniers Avis sur Les Avantages de voyager en train

Et si, parmi les nombreux avantages qu’on peut trouver aux voyages en train, il y avait celui, qui peut se révéler très agréable, de pouvoir être mené en … bateau. C’est l’impression que l’on ressent à la vision de "Les avantages de voyager en train", le premier long métrage du prometteur réalisateur espagnol Aritz Moreno, adapté du roman « Ventajas de viajar en tren » de Antonio Orejudo. Elle ne se doute de rien, l’éditrice Helga Pato qui a choisi le train pour retourner à Madrid après avoir fait interner son mari dans un hôpital psychiatrique, lorsque l’homme assis en face d’elle se présente comme étant un des médecins de cet hôpital et commence à lui raconter l’histoire de Martín Urales de Úbeda, un patient dangereux, atteint de paranoïa, obsédé par les ordures. Et nous, spectateurs, on ne se doute pas encore qu’on commence tout juste à être embarqués dans une histoire qui va de plus en plus s’apparenter à un labyrinthe dans lequel il est très difficile de se retrouver, avec des couches et des sous couches, avec la tentation presque permanente de revenir en arrière pour confirmer ou non si, lors du dernier rebondissement, on est parti sur la bonne voie en matière de compréhension, avec enfin, au bout du bout, l’impossibilité de raconter ce qu’on vient de voir. critique complète sur https://www.critique-film.fr/test-dvd-les-avantages-de-voyager-en-train/

De bonnes idées et des traits d'humours parfois superbes, cependant quelques scènes violentes font croître un malaise inutile qui sort plus de l'état de folie ambiant qu'il ne nous y maintient

Je ne vois pas les soi-disant avantages, je parlerais plutôt de désagréments. Je suis choquée qu'en France (puisqu'apparemment ce n'est pas le cas en Espagne !) il n'y ait pas de mise en garde et surtout aucune interdiction pour un public d'au moins 16 ans ! Il n'y a pas que des schizophrènes ou des psychopathes, ce film est truffé d'horreurs : pédophilie, zoophilie, déviances en tout genre. Des passages très gores qui sont filmés en détail. J'apprécie l'humour noir mais là il n'y a que du noir sans aucun humour. Cela m'a été très pénible de rester jusqu'à la fin. En résumé, âmes sensibles s'abstenir. Film à la limite de l'horreur.

Helga Pato, une éditrice, se voit obligée de placer son mari coprophage dans un asile du nord de l’Espagne. Dans le train qui la ramène à Madrid, elle est assise en face d’un psychiatre, Angel Sanagustin, qui lui raconte l’histoire de l’un de ses patients, Martin Urales de Ubeda.

Au lendemain de la disparition de Prigojine, "Les Avantages de voyager en train" aurait pu sonner comme une publicité du Kremlin. Le titre est trompeur, dont l’action certes se déroule dans un train en grande vitesse mais dont rien sinon n’évoque les avantages du rail.

Adapté du roman éponyme de Antonio Orejudo publié en 2000, "Les Avantages…" se présente comme un catalogue psychiatrique des schizophrénies ou des paranoïas les plus délirantes et les plus monstrueuses. Le film est d’ailleurs, à bon droit, interdit aux moins de douze ans, dont les deux premières histoires, convoquent pêle-mêle rudologie, pédophilie, snuff movies et zoophilie.

Mais, au lieu de se borner paresseusement à raconter des histoires à la chaîne, des liens se nouent bientôt qui transforment ces malades successifs en autant de poupées russes dont les récits s’enchâssent, comme l’affiche du film nous l’avait laissé augurer. J’ai lu dans une critique une référence à "Engrenages" de David Mamet, un film culte que j’avais vu, encore adolescent à sa sortie en 1988 et qui m’avait laissé un souvenir vertigineux. Sans doute le parallèle est-il exagéré, "Les Avantages…" n’atteignant pas la complexité de ce chef d’oeuvre indépassable – que je n’ose pas revoir de peur de réaliser qu’il a mal vieilli.

Il n’en reste pas moins, à condition d’avoir le cœur bien accroché, un film qui mérite d’être vu et qui témoigne une fois encore, dans cet été où les films espagnols ont, par leur quantité et leur qualité, tenu le haut du pavé ("Suro", "Les Tournesols sauvages", "À contretemps", "Francesca et l’amour"…) du dynamisme du cinéma ibérique.

Un film dont l’intrigue ne nous laisse jamais tranquille. Elle nous réserve toujours un pas de côté entre rire, sentiment d’horreur ou malaisant.
Il y a tant d’histoires en une. Comment a pu faire le réalisateur ? C’est pourtant là son premier film. Il n’est pas impossible qu’il soit doué tant l’écriture du scénario est subtile.

J’ai pensé à Amélie Poulain, Inception, aux films de Wes Anderson et à ceux de Pedro Almodovar.
Mais dans « les avantages de voyager en train », il y a un humour noir qui toujours nous abandonne, incrédule ; sur la crête borderline des sensations qui nous assaillent.

Que se passe-t-il dans les cabinets de psychiatre ? Qu’entendent t’ils ces praticiens de la psyché en souffrance ?
Le propos du film n’est pas d’y répondre. Il s’amuse à mettre en abîme des profils pathologiques au travers d’histoires aussi farfelues qu’improbables, telles des nouvelles d’un roman, et à chacune des folies son aventure…

Le paranoïaque, la femme sous emprise, celui dont les délires à expression somatique lui font voir son corps mou comme une limace, le schizophrène et des dédoublements de personnalités, autant de psychoses qui viendront nourrir des court-métrages dans le long.
Mais loin d’être un film de saynètes, l’intrigue se tient en une seule et même histoire.
Les absurdités en dehors de la réalité s’inscrivent dans celle du film, un peu gore, très malaisant et si drôle. C’est ce savant mélange de sensations ressenties qui nous laisse admiratif après le générique de fin.
Nous sortons de la salle pensant avoir vu un ovni cinématographique et découvert un cinéaste à suivre.

Les avantage de voyager en train (Espagne -1h43) de Aritz Moreno avec Luis Tosar, Pilar Castro, Ernesto Altério

La diffusion de ce film devrait comporter un message d'avertissement aux spectateurs les alertant que certaines scènes, propos et images peuvent choquer leur sensibilité. En Espagne, il est interdit aux moins de 18 ans et en France, il est classifié pour tous publics. C'est indécent, malsain, écœurant. Plusieurs personnes ont quitté la salle d'ailleurs car elles n'étaient pas prévenues de ce qu'elles allaient voir. Et cela rend le film encore plus choquant car certaines scènes elles-mêmes relèvent du sadisme, de la méchanceté, de la cruauté, de la soumission. Ce film porte sur les pathologies psychiatriques avec des histoires à tiroirs. Le montage tient la route mais les maladies et les perversités ne sont pas traitées. Quel est le l'objectif du réalisateur : alerter sur des faits réels d'un monde occulte tout puissant gangréné par l'argent, la corruption ? Sur les vices les plus choquants, monstrueux du genre humain ?

J'aime bien voyager en train mais cet aller simple dans la psyché malade de Aritz Moreno m'a mis mal à l'aise. C'est de l'humour noir, certe, mais pour des personnes que la maladie, la soumission, la coprophilie ou la zoophilie font rire. Ce qui n'est pas mon cas. Ce film ne m'a pas plu, il m'a même dégoûté et je suis assez étonné qu'il ne soit pas interdit au très jeune public.

Voyager en train n'a rien d''extraordinaire: le thème de la folie abordé en 3 chapitres. A vouloir comprendre ce film, on s'y perd. Des scènes assez gore et des thèmes pénibles (pédophilie, zoophilie), humour noir récurrent. Je n'ai pas réussi à prendre ce film au second degré.

Un soupçon de Genet (Delicatessen) dans sa Post prod, un peu de Wes Anderson dans son montage, du gore mais pas trop ... Des histoires de paranos déjantées qui s'emboitent parfaitement comme des poupées russes sous amphétamine. Un scénario très bien construit avec une fin parfaitement bien orchétrée et des acteurs de haute volée. Mettre en salle obscure durant 1h40 et c'est prêt !

Je n'ai pas pris au sérieux ce film et donc je me suis bien amusée. C'est très déjanté et âmes sensibles s'abstenir ! A moins d'admirer l'imagination (espagnole ?), le culot, l'humour noir, l'originalité de ce film. Je conseille donc de ne pas bouder son plaisir et de voyager tranquillement avec ce train loufoque.

Le film a des scènes d'actes de PEDOPORNOGRAPHIE, de PROSTITUTION et de ZOOPHILIE plus que subjectifs. Je trouve cela choquant qu'il n'y ait aucun avertissement ou même que le film ne soit pas déconseillé au public d'un certain âge (ce qui explique la note que j'attribue).
Malgré cela, il s'agit en soit d'un bon film, marqué d'un humour très noir. Âmes sensibles s'abstenir, ce n'est absolument pas un film tous publics.

Les Avantages de Voyager en Train se veut être une plongée dans la psyché humaines, mettant à nue les démons et les déviances les plus enfouis. Le découpage, l'écriture et la mise en scène vont dans ce sens et permettent de nous emporter dans un tourbillon créatif et réflectif très intéressant. On sera surpris par de nombreuses trouvailles et un ton mêlant gravité et absurdité, qui ne laissera personne indifférent. Malheureusement, le réalisateur ne parvient pas à trouver la juste limite, et s'engouffre dans le scabreux et le vulgaire au lieu de faire confiance en son récit et de rester dans la suggestion (bien plus percutante pourtant).

Je l'ai vu hier soir.
Ce film est une vraie pépite..je suis sortie de la sale bouche B...je suis encore sous l'émotion..à voir absolument..à partager..tout le monde devrait voir ce film..exceptionnel ..donc si vous hésitez, n'hésitez plus..je suis allée le voir par pur hasard, car je rentre d'un voyage en train en Italie des deux semaines et je me dis, de retour à Paris, je vais me faire un ciné, comme il pleut :)
La bande d'annonce, j'ai rien compris lol il avait.des bonnes critiques spectateurs, mais peu.car3 jours après sa sortie....wow quelle surprise..le synopsis décrit ( en 1%) l'histoire...je vous laisse dans la suspence..mais n'hésitez pas
En plus, apparemment techniquement, il est excellent, moi je ne suis pas une cinéphile, juste celle qui rentre de son voyage en train :) BON FILM

Je ne comprends pas comment ce film peut être classifié Tous Publics. C'est malsain, nauséabond, et même pas drôle. J'ai beaucoup d'humour mais il y a des limites. Sinon, la photo est belle et le montage intéressant, mais ça ne fait pas tout. Je déconseille.

Les Avantages de voyager en train défie les conventions. Cette œuvre tisse une histoire complexe à plusieurs niveaux, tout en maintenant une clarté. À travers une structure délibérément désordonnée, le récit se déploie tel un labyrinthe fascinant. Chaque branche est habilement construite pour offrir des récits forts en caractère qui se croisent et se démêlent. Les subtiles touches de mensonge soigneusement insérées apportent une perturbation bienvenue. Cela a pour conséquence de remettre en question la frontière entre la réalité et la fiction. Se perdre dans les méandres de cette intrigue devient un véritable plaisir, une aventure intellectuelle où démêler le fil du mensonge devient aussi exaltant que déconcertant.

Cette comédie dramatique se démarque brillamment par son style totalement atypique. Chaque image transcende le cadre visuel pour faire résonner les personnalités complexes qui peuplent ce récit. L'utilisation subtile de la comédie pour aborder des sujets délicats, tels que les maladies mentales, est une prouesse louable. Au fil du film, certains passages se parent d'une touche de folie. En opposition, d'autres moments prennent un virage glaçant, créant un contraste saisissant qui reflète la richesse de ce film.

Le casting impressionnant se révèle être un véritable trésor du cinéma ibérique, avec des noms illustres tels que Luis Tosar, Belén Cuesta, Quim Gutiérrez et Pilar Castro. Chacun de ces acteurs talentueux est utilisé à la perfection, contribuant à donner vie à leurs personnages respectifs. Par ailleurs, l'apparition de Gilbert Melki, célèbre pour son rôle dans 'La Vérité si je mens', ajoute une touche inattendue de familiarité et de nostalgie.

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