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    Murina
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    Jipéhel
    Jipéhel

    41 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2022
    La tête sous l’eau

    Vous me connaissez, un film croate, qui plus est Caméra d’or à Cannes, et votre Jipéhel fonce voir le drame réalisé par Antoneta Alamat Kusijanovic. 96 minutes après, il en ressort loin d’être déçu, même si ce huis clos très aquatique s’avère plus qu’oppressant. Sur l’île croate où elle vit, Julija souffre de l’autorité excessive de son père. Le réconfort, elle le trouve au contact de sa mère – et de la mer, un refuge dont elle explore les richesses. L’arrivée d’un riche ami de son père exacerbe les tensions au sein de la famille. Julija réussira-t-elle à gagner sa liberté ? 1er film et un coup de maître. Voilà une jeune réalisatrice à suivre de près… Ce n’est sans doute pas un hasard si le grand Scorcese a coproduit ce film.
    Ce n’est pas par hasard non plus, si l’héroïne de ce drame est une championne d’apnée. Car, le moins qu’on puisse dire, c’est que l’atmosphère dans laquelle baigne – comme une évidence -, les 4 personnages est étouffante. Même si le père me paraît plutôt caricatural et outré, - trop c’est trop -, le scénario se tient fort bien et les réactions du quatuor se comprennent aisément et on partage donc leurs doutes, leurs peines et même leur violence. Au centre de l’intrigue, deux générations de femmes piégées dans un monde où le machisme et la violence sont rois. - ce que, nous révèle la cinéaste, on appelle volontiers la mentalité croate. Les décors sont austères, secs, pierreux, quasi dans végétation. Tout comme la maison très spartiate. L'eau reste le seul endroit où se cacher. C'est un lieu humide et sombre, qui représente presque un refuge pour Julija. Tout est donc ici calculé au détail près. Un beau film mais, claustrophobes et aquaphobes, s’abstenir !
    La jeune Gracija Filipovic, sans être une beauté parfaite, possède un charisme et une force tout à fait étonnants. De chaque plan, elle illumine ce drame de sa présence. Danica Curcic, Léon Lucev, Cliff Curtis, l’entourent avec énormément de talent dans des rôles plus que complexes. Durant une heure et demie, la mer, avant de devenir promesse de liberté, est montrée comme la prison dont l’héroïne voudrait tant s’échapper. Evitant tout effet carte postale, la réalisatrice nous enferme avec ses personnages dans cette prison entre ciel et mer où l’on assiste à un récit de passage à l’âge adulte d’une force dévastatrice. Tragique et bouleversant.
    miouze
    miouze

    57 abonnés 158 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juin 2024
    Ce film très aquatique est un patchwork d'ambiguïtés !
    La mère qui veut (ou pas ?) aller avec ce gars, qui est (ou pas ?) le père de sa fille, elle-même troublée (pourquoi ?)
    Le tout baigne dans une semi-loyauté / soumission et lassitude envers le père (et mari) à l'autorité carrément moyenâgeuse.
    La beauté de la mer côtoie l'ennui des 2 femmes, partagées entre le doute et l'envie, le courage et la résignation.
    Photographie splendide.
    Une fin en queue de poisson (sans jeu de mots) dont je ne sais pas trop quoi penser...
    Cliff Curtis, séduisant à souhait, nous régale de son charisme envoûtant
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 mai 2022
    A rebours de beaucoup de productions actuelles, la réalisatrice croate Antoneta Alamat Kusijanovic nous raconte une histoire, histoire par moments métaphorique avec cette murène qui peut mordre et tuer, mais aussi guider vers l’air libre la pauvresse enfermée. La famille (père, mère et jeune fille) au centre de l'histoire a été, il y a plusieurs années, employée d’un personnage qui va revenir sur l’île, dans le but espéré par la famille propriétaire de ces cailloux d’en racheter au moins une partie. On croît deviner que le père de famille aurait coulé un bateau appartenant au riche visiteur, ce qui aurait sans doute motivé son licenciement. Les relations entre les deux hommes semblent apaisées, au moins superficiellement, et le film ne s’étend de toute façon guère sur le passé.

    Le propos est bien davantage de nous faire partager les relations intra-familiales difficiles entre le père, autoritaire et frustre, et la jeune fille, timide, réservée et qui rêve de grands espaces. Le mystérieux visiteur a jadis été amoureux de la mère de famille, et cet amour est loin d’être éteint. Le drame va se nouer entre tous ces personnages. On se sent un peu frustré que le réalisateur choisisse de ne pas nous donner toutes les clés de l’histoire (qu’a donc bien pu faire dans la passé, la mère de famille pour protéger sa fille, argument qu’elle avance à un moment clé de l’histoire et qui, à la croire, justifierait son attitude actuelle qui nous semble pourtant bien peu courageuse). On ne le saura pas, le réalisateur laissant au spectateur le soin d’imaginer ce qu’il veut. Ce parti pris ne retire rien à la qualité du film. L’image est splendide, par moment vraiment poétique, les caractères bien dessinés, la psychologie des personnages plus fine qu’il ne pourrait a priori y paraître et les acteurs sont très bons (Danica Curcic, la mère de famille, a beaucoup de charme et un petit côté Penelope Cruz). Un vrai bon film.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    178 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 avril 2022
    Murina c'est une histoire d'émancipation féminine sous le soleil de Croatie. La réalisatrice semble amoureuse de sa jeune et jolie héroïne qui passe l'entièreté du film en maillot de bain, s'en dégage une tension sexuelle permanente. Mais cela ne suffit pas à retenir l'attention du spectateur pour ce film dont l'originalité et l'intérêt sont très relatifs. Je ne comprends pas vraiment son prix cannois malgré la présence de maître Scorsese à la production.
    Pierre Kuzor
    Pierre Kuzor

    116 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 avril 2022
    Ai vu "Murina" premier film de la réalisatrice croate Antoneta Alamat Kusijanovic, Caméra d'Or (Prix du meilleur 1er Film) du Festival de Cannes 2021. C'est exactement ce type de film que j'adore. Un scénario travaillé mais pas trop explicite qui laisse beaucoup de place à l'imagination et à l'intelligence du spectateur, une mise en scène souple et discrète, des déplacements de caméra et des cadrages qui en racontent plus que les mots, peu de personnages (ici 4) mais tous très dessinés avec un vrai parcours psychologique, une photographie luxueuse mais pas tape à l'oeil. Bref, j'ai adoré "Murina". L'action se déroule pendant quelques jours d'été dans une île adriatique. Julija, 17 ans est avec ses parents, sa mère très belle et silencieuse et son père bourru, soupe au lait et dont le visage rappelle la face des murènes qu'il pêche au harpon avec sa fille. Pour Julija la pêche sous marine et les fonds marins sont un espace de liberté, de silence, de quiétude. Dès qu'elle sort des eaux c'est pour entendre son père en ébullition permanente crier et violenter son entourage. Quand le père reçoit pour quelques jours chez lui le millionaire Javier, Julija tombe sous le charme (comme nous) de cet homme tout en étant très intriguée par l'attitude de ses parents face à ce personnage qui resurgit du passé. Rien n'est jamais exprimé, expliqué. Le spectateur se retrouve dans la même position que la jeune fille, et essaye de comprendre ce qu'on lui cache, ce qui réunit ces trois adultes qui ont si peu de points communs. Un malaise s'installe petit à petit et le drame psychologique devient de plus en plus haletant. Un magnifique film sur le passage de l'adolescence à l'âge adulte qui n'est pas sans faire penser à "A nos amours" de Maurice Pialat, où la même attirance et rejet total du père vampirique est une des nombreuses analogies. Gracia Filipovic dont c'est le premier film est une vraie révélation et la tension grandissante du film lui doit beaucoup. Son jeu très corporel et actif et sa façon d'être en même temps très spectatrice est formidable. Danica Curcic qui interprète la mère, au physique qui rappelle Penelope Cruz, a un charme et un magnétisme prégnants, c'est à travers son interprétation que le spectateur peut faire des hypothèses sur les secrets qui lui sont cachés. L'interprétation puissante du père de Leon Lucev fait qu'on adore détester ce père irascible et imprévisible et il suffise que le mystérieux Cliff Curtis dans le rôle de Javier apparaisse pour qu'on soit envouté tout comme les membres de cette famille. Un premier film à voir absolument, dont les scènes de plongées marines sont somptueuses et qui sont souvent des métaphores de ce qui est indicible. Un film aux airs d'été étouffants et palpitants. Une vraie surprise, une vraie pépite, une vraie Caméra d'Or.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2022
    Sans doute un contraste voulu entre la paix du paysage splendide et ensoleillé et une atmosphère « malsaine » où le père à l’ancienne, aimerait cadenasser fille et épouse…
    Mère et fille s’avèrent rivales, en séductrices du riche commerçant à la recherche d’un terrain pour construire un hôtel, sur cette superbe côte croate…..

    Ce père qui peut nous paraître « primaire » est aussi le personnage, le moins antipathique…..Mère et fille, rêvent de s’échapper vers un autre monde « rêvé ».
    J’ai apprécié la tension « malsaine » qui nous maintient en attente d’événement « dramatique » mais l’image est si belle qu’on peut imaginer « le dépliant touristique »
    Pierre Phdb
    Pierre Phdb

    14 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2022
    En Croatie, ou du moins dans cette famille l'homme régente la famille et principalement femme et fille.

    Sa femme est a "sa" place acceptant et justifiant son comportement, toute velléité indépendance éteinte. Sa fille est sa fierté nageuse émérite avec laquelle il partage des parties de pêche toute a lui. Le tout sur une ile un lieu et un monde clos. Un projet immobilier et un investisseur potentiel vont venir rompre cet équilibre. Ouverture sur un futur autre, un autre monde, des rêves qui vont faire que la fille va se détacher du père, remettre en cause le modèle patriarcale ce qui bien entendu inadmissible et générateur de conflit.

    Un film dur, âpre comme le sont les hommes de l'ile.

    A voir
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2022
    L’affiche du film retient l’attention…une svelte jeune fille , adolescente sauvage et lumineuse vêtue d’un maillot de bain d’un blanc immaculé, comme d’une deuxième peau… et dès les premières images du film nous sommes plongés dans l’obscurité des profondeurs sous-marines, et c’est à peine si l’on perçoit le miroitement de la lumière à la surface….on devine deux plongeurs, nageant de concert, qui chassent la murène au harpon…c’est un père, Ante et sa fille Julija qui vivent sur une ile écrasée de soleil, sans la moindre végétation, quelque part sur la côte dalmate entre Split et Dubrovnik ….mais ce cadre idyllique peut aussi être une prison pour la jeune Julija…son père la rudoie, la tyrannise comme il tyrannise tout autant sa mère, Nela ancienne reine de beauté…Ce film , premier long métrage de la réalisatrice croate Antoneta Alamat Kusijanovic a reçu la Caméra d’Or à Cannes…Les « Poings desserrés » de la russe Kira Kovalenko avait reçu le « Prix Un certain Regard » sur une thématique identique, le poids du patriarcat et ces pères despotes…mais « Murina » ruisselle d’azur et de lumière, tout le contraire des « Poings Desserrés » ….Julila passe sa journée en maillot de bain, regardant au loin les grappes de jeunes gens qui s’amusent à bord des bateaux amarrés dans la crique…Arrive Javier, un ami d’enfance de Ante, qui fut autrefois amoureux de Nela, richissime homme d’affaires qui pourrait investir sur l’ile…Cette arrivée va faire éclater l’orage familial, ravive les rancœurs, les émotions, la tension se fait de plus en plus palpable à mesure que le film avance, le malaise contamine la carte postale. et fait naitre chez Julila, qui en vient à reprocher sa passivité à sa mère, la volonté de se libérer du joug paternel…non sans être troublé par le visiteur….Gracija Filipovic, qui joue formidablement Julila, en sauvageonne butée, donne au film la noblesse d’une tragédie antique…celle de la femme-murène….chez elle tout passe par le regard, elle se faufile discrètement et épie son monde, écoute sans être vue, prête à mordre….c’est aussi cela va sans dire une performance physique époustouflante…et Antoneta Alamat Kusijanovic a su mettre en scène une fiction sensuelle et émouvante où elle sonde les attirances, les tensions et les peurs qui étreignent ses protagonistes. Cela valait bien la Caméra d’Or…
    Min S
    Min S

    59 abonnés 462 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2022
    Un superbe océan, effectivement la photographie est magnifique, j'ai bien aimé le scénario, bon rhytme.
    clamarch
    clamarch

    14 abonnés 217 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2022
    Ambiance tendue dans un décor de rêve. L'adolescente qui cherche à se libérer du joug du tyran domestique qu'est son père est convaincante.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    84 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2022

             Vive le cinéma croate! Et merci, Martin Scorcese, d'avoir produit le film d'Antoneta Alamat Kusijanovic, un film si différent, mystérieux, poétique, avec des personnages d'autant plus attachants qu'ils gardent toujours leur part d'opacité. Si cependant vous vous êtes endormis au Grand Bleu, passez votre chemin, car il y a beaucoup de grands bleus....
             Ante (Leon Lucev) vit sur une petite ile de la côte croate, sèche, désertique: le reg. Mais, partout, la mer, sublime. Il vit de quoi, à part pécher des murènes avec sa fille de dix-sept ans, Juliya, (Gracija Filipovic)? On ne sait pas. 
          Mais il a un grand projet: vendre une partie de l'ile à son "meilleur ami", un richissime américain, Javier (Cliff Curtis), pour y construire un hôtel de luxe. Avec l'argent, la famille pourra enfin s'acheter un appartement à Zagreb, vivre normalement. Qui y croit? Nela (Danica Curcic), sa très jolie femme, une ancienne miss... Mais sans doute Ante ne quittera t-il jamais son royaume maritime, royaume dérisoire où il ne règne que sur deux sujettes...
          Justement, Javier débarque sur un yacht avec une bande de jet-setters. Pour eux on organise une fête, à laquelle les femmes doivent se montrer, mais en suivant les diktats du maitre. Robes décentes, surtout pour Juliya à peine sortie de l'adolescence, qui passe sa vie en maillot de bain, inconsciente de la provoquante femellité de son corps (athlétique sans être sèche ou musculeuse, cette actrice est magnifique)
           Qui est Javier? Que vient il faire chez cet homme qui a été son employé, et qu'il méprise (tout autant qu'Ante, en fait, le déteste)? Revient il, en plein divorce, pour revoir Nela? Qui est Ante, ce tyran qui brutalise et enferme une fille dont, par ailleurs, il est très fier? A quoi pense t-il lorsqu'il regarde Javier flirter avec Nela, alors qu'ils ont été amoureux dans leur jeunesse? Qui est Nela confrontée au retour de cet homme qui, lui, a réussi? Pourquoi choisit -elle toujours de soutenir Ante,  de prendre toujours le parti de cette brute contre Juliya, par peur de lui, ou par le reste de quelque fort attachement? Et surtout, que deviendra Juliya, cette petite boule de révolte qui se faufile dans l'eau, souple comme une murène, abominable poisson à corps de serpent, mais qui dans la vie ressemble plutôt à un pauvre poisson rouge enfermé dans un aquarium, qui ne cesse de se cogner à ses parois, qui presse sa mère de partir avec son ancien amoureux, de fuir cette ile-prison...
         C'est beau, c'est intelligent, c'est original, c'est différent. 

    HomoLibris
    HomoLibris

    31 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 avril 2022
    Un TV film un peu longuet. Une histoire vue et revue (un père autoritaire, une mère ayant l'impression d'avoir gâchée sa vie, une fille rebelle, un objet de tentation). Un scénario sans aspérité. Des personnages très manichéens. Jeu d'acteurs quelconque. Des incohérences flagrantes dans les prises de vue. Perso, j'ai trouvé que la côte dalmate n'était pas vraiment mise en valeur par la photographie, plutôt banale.
    Petitgraindesable
    Petitgraindesable

    21 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2022
    La caméra est éblouissante. La pesanteur de l'atmosphère et la sensualité sont palpables. Tout est malsain. Le thème du film n'est pas selon moi l'émancipation d'une jeune fille du joug familial, mais la perversité.de chaque personnage vis-à-vis de chaque autre personnage. Le père, cette brute, est le le plus lisible, donc le moins pervers. La réalisatrice laisse les ressorts du passé énigmatiques, pour ne s'attacher qu'à cette perversité.. Un film qui m'a laissée mal à l'aise. Si c'était l'objectif, comme je le crois, c'est une réussite.
    Jean-Jacques Altman
    Jean-Jacques Altman

    1 abonné 46 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 avril 2022
    Murina
    C'est la murène en serbo-croate, langue de ce film local. L'animal à l'air comestible. Il symbolise une jeune fille de 17 ans en conflit avec son père autoritaire et dont les relations ne sont guère meilleures avec sa mère, la plus belle femme de la petite ile méditerranéenne que convoite peut-être, la mère et l'ile, le promoteur beau et riche et ancien amoureux de la femme. Oui, compliqué et assez tendu. C'est très lent, ponctué de crises psychologiques intenses. Le début est catastrophique avec un plan d'une minute sur la surface de la mer suivi d'un plan presque aussi long sur les côtes rocheuses de l'île mais cela s'améliore beaucoup. Pas mal de points communs avec Le Grand Bleu, y compris le plan final. Aurait mérité plus de succès.


    .
    Hélène D.
    Hélène D.

    31 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 avril 2022
    Faudra m’expliquer ce qu’il y a de bien dans ce film. Une jeune fille de 17 ans qui chasse la murène vit sous l’autorité d’un père austère. Elle rencontre un ami de ses parents sympathique et ouvert qu’elle veut rejoindre pour une vie plus heureuse. Le gars ne veut pas l’emmener. Fin de l’histoire!
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