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Patricia Colombe
5 abonnés
13 critiques
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5,0
Publiée le 4 janvier 2023
Un premier film intense. Nous sommes pris dans thriller enneigé avec un Denis menochet impeccable. Une vraie réussite. Hâte de voir les prochains films du réalisateur.
Les Survivants est un film brut, violent, sans concession racontant la traversée des Alpes par une migrante Afghane. Le film choque par la forme qu'il prend : une chasse à l'homme entre êtres humains. Si les milices civiles existent vraiment alors cette histoire est plus que nécessaire pour informer les gens.
Ce film est un enfer pavé de bonnes intentions mais reste un enfer quand même ! Le scénario asphyxié par son idéologie et la réalisation approximative ne laissent aucune place à l'émotion. Le réalisateur est très vite à court d'idées et son film s'enlise inexorablement dans le manichéisme le plus vulgaire. C'est triste de voir Denis Ménochet s'époumoner pour jouer toujours le même rôle. Un exécrable premier film, sitôt vu, sitôt oublié
J’ai eu du mal à reconnaître Denis Ménochet dans ce personnage « sauve qui peut la vie » au cœur des Alpes Italiennes où une réfugiée afghane tente de franchir la frontière pour rejoindre , pense-t-elle, son mari en France. Le comédien joue à la peine , le dépassement de soi, résultante d’un passé mal assumé et que l’on découvre en filigrane. Il force l’élan quand celui-ci parait insuffisant au cœur d’une violence de plus en plus dramatique. Des frontaliers, qu’il connait bien, ne veulent pas que l’on transite par leur région, pour favoriser une immigration néfaste à leurs yeux. Le thème récurrent, se heurte à la hargne d’une mise en scène beaucoup trop démonstrative, où la direction d’acteurs incertaine les conduit à une interprétation volontariste, mais débridée. Sincères, ils deviennent pathétiques. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Guillaume Renusson signe un très bon premier film, grâce notamment à une excellente réalisation et un duo brillant. L’atmosphère déployée est haletante et nerveuse, ce qui donne un rythme très soutenu à la narration. On pourra regretter le peu de place laissé aux antagonistes qui restent presque tout le temps hors champ. Vu le propos du film sur l'aide aux réfugié et le racisme en France, il aurait été pertinent de mieux les caractériser pour donner plus de crédibilité à l'ensemble.
Ce film nous interroge sur comment on peut se mettre en danger pour sauver la peau d'une autre, parce qu'humainement il ne nous est pas possible de faire autrement On pourrait presque parler d'un huis-clos en pleine montagne Émotion, tension, suspense, violence Tous les ingrédients sont réunis On a peur, on a froid, on est fatigué Un excellent film mais il ne faut pas venir pour passer un bon moment. Tout le paradoxe du genre
La moitié du film, c'est le visage "renfrogné" en gros plan de Samuel. Les trois quarts du film, c'est l'essoufflement de Samuel. En tous cas, c'est ce que j'en ai retenu. Heureusement, il y a les paysages de montagne qui permettent de patienter jusqu'à la fin de ce film dont le peu d'évènements est prévisible.
Le problème de ce film est qu'il est d'un rare manichéisme : les personnages sont artificiellement complexes quand ils sont "gentils" et caricaturaux quand ils sont "méchants", et même "très méchants"... Il n'y a aucune nuance dans le message du réalisateur. De plus c'est du déjà vue. Je n'ai pas adhéré.
J'ai apprécié la performance de Denis Ménochet dans ce film, qui est remarquable ; les seconds rôles sont moins convaincants. Le cadre est superbe, avec ces paysages enneigés à perte de vue, et félicitations à Rob pour la musique qui nous emporte souvent.
Pas mal pour un premier film. Denis Ménochet est un très bon acteur mais il va falloir qu'il se sorte quand même de ce genre de rôle de bourru taiseux. Cette poursuite dans les montagnes est plutôt captivante mais manque parfois de crédité. Les seconds rôles sont mal interprétés. spoiler: On ne comprends pas trop cet acharnement des 3 jeunes fachos.
Premier film de Guillaume Renusson, Les survivants est une sorte de western hivernal. D'un côté un groupe de trois locaux voulant chasser du réfugié et de l'autre, un veuf bougon qui se trouve par hasard à aider une migrante afghane.
Curieusement, le rôle de Denis Ménochet présente beaucoup de similitudes avec celui qu'il joue dans As bestas : même visage taciturne et imperturbable, même confrontation violente avec des locaux obtus, même immersion dans une nature plus hostile qu'accueillante, même difficulté à exprimer ses sentiments.
Par rapport à celui de Sorogoyen, le film de Renusson est bien plus sec et moins tarabiscoté. La fuite de ce couple de circonstance est filmée comme une épure, souvent haletante et parfois d'une brutalité crue, qui pourra rappeler le cinéma de Peckinpah.
Il faut reconnaître au réalisateur une grande qualité : ne pas ajouter de superflu à ce thriller neigeux qui n'en a pas besoin (pas de sentiments amoureux entre les deux protagonistes, pas de scènes d'émotions tire-larmes et une fin sèche comme un coup de trique).
On est curieux de voir ce que l'efficacité démontrée ici par Renusson donnera, appliquée à un script moins linéaire et plus complexe.
Film très bien malgré la violence extrême du comportement et du racisme gratuit de certains, heureusement le côté humain l’emporte et donne de l’espoir ....
Merci pour ce grand film, Guillaume Renusson arrive ici à nous faire froid dans le dos, mais au premier sens du terme, la survie le froid nous envahit pendant 1 h 34. On garde le souffle coupé pendant tout le long métrage, scotché dans notre fauteuil. Et merci aussi à vous, Denis Ménochet, vous êtes un grand acteur, j’ai pris beaucoup de plaisir et de tristesse aussi du coup, vous donnez tellement dans votre rôle, quel charisme quel prestation ! Un grand acteur. Même si le scénario reste simpliste la justesse est là, plus que des mots. Un Quasi sans faute !
L'intensité du jeu de Denis Ménochet est à nouveau considérable. Il maintient le film tendu. On n'a pas le temps de s'ennuyer. Si l'on rajoute la neige photogénique, une bonne direction d'acteurs majoritairement pas très connus et une musique bien sentie, on obtient un film de survie consistant, un très bon film.
Pour son véritable premier film long métrage, Guillaume Renusson réussit un coup de maître dans ce road- movie de fuite à travers la haute montagne en hiver.On peut lui reprocher de ne pas être suffisamment explicite sur le passé des deux protagonistes principaux et de leurs poursuivants surtout, mais on lui pardonnera ce manque ainsi qu'une ou deux invraisemblances comme cette petite station de sport d'hiver qui paraît fermée alors qu'il y a plein de neige.Le poids de l'interprétation repose sur les deux acteurs principaux Denis Ménochet et Zar Amir Ebrahimi qui sont déjà des acteurs confirmé: ils ont un jeu plus vrai que nature: l'un par la force qui est en lui et l'autre qui se retrouve dans une situation déjà vécue pour elle même. Un suspense s'installe et va crescendo.On a tourné ce film dans des lieux proches de ceux de l'action ce qui le rend encore plus véridique;Les décors réels sont de tout beauté même si pour des raisons scénaristiques, les prises de vue de nuit sont assez nombreuses: la montagne sous sa couverture de neige se remplit de beautés cachées et de dangers pendant que le spectateur se remplit de plaisir