Prenez des thèmes qui marchent dans le registre de la comédie familiale et (un peu) sociale. Une gentille petite tête blonde, un papa (séparé de l’enfant et de la maman) à la dérive, le sport comme perspective de dépassement de soi et de sortie de son milieu. Comme thérapie pour le papa, davantage que pour l’enfant. Mettez deux acteurs connus et appréciés du public même si vous n’avez pas grand-chose à leur faire interpréter en interaction avec l’enfant (au-delà de ce que vous mettrez dans la bande-annonce). N’oubliez pas la promotion du film avec force présence sur les plateaux de télévision et dans les médias. Et vous avez normalement quelque chose censé bien se positionner dans le box-office. Et pourtant, au final rien ici qui se démarque vraiment même pour l’heure dans le box-office. Le bouche à oreille tranchera, dans un sens ou un autre.
Après Rosalie Blum, adapté de la série de bandes dessinées éponyme de Camille Jourdy, Julien Rappeneau s'attaque cette fois-ci à la bande dessinée "Dream Team" de Artur Laperla. Dans la BD du dessinateur espagnol, l'histoire se déroule à Valence dans un quartier pauvre. Un contexte social difficile que l'on ne retrouve pas dans le film. Il était également question du milieu du foot pour un garçon d'un si jeune âge. Le réalisateur n'a pas repris les différentes trames narratives pour se concentrer uniquement sur ce mensonge et ses conséquences, ce qui a mon sens est un peu léger. Le film est plein de bonnes intentions et attendrissant à sa manière avec notamment la relation père-fils seulement, l'histoire est rapidement répétitive. Le mensonge n'engendre pas non plus des bouleversements exceptionnels. Tout est fade, trop sage. On dirait vraiment un film pour un très jeune public alors que je pense que celui-ci cible un panel plus large. Si comme je l'ai dit la relation père-fils est pas mal, les seconds rôles sont très mal exploités et n'apportent rien au récit. Si j'avais adoré "Rosalie Blum", "Fourmi" est une comédie vraiment dispensable qui ne m'a pas emballé plus que ça.
Très bonne surprise que ce film touchant, bien meilleur que sa bande annonce. Signe qui ne trompe pas : on se laisse prendre par l'histoire. Le réal et le chef-op ont fait un magnifique boulot dans l'expression des émotions, on croit aux personnages :François Damiens irréprochable, et les quatre enfants principaux sont parfait. Bref, ce serait dommage de passer à côté de ce joli moment.
une comédie sociale où on sourit , rit un peu.c'est cousu de fil blanc avec une happy end prévisible. le tendre et émouvant mais sans innovations ou surprise.
Salle comble aujourd'hui pour Fourmi . Applaudissements nourris en fin de séance accompagnés de commentaires enthousiastes .Partagé entre des rires et des émotions fortes , le film nous transporte dans cette relation père fils sublimée par Julien Rappeneau et des acteurs attachants et émouvants.A voir absolument.
Film émouvant, très bien interprété par l'ensemble des acteurs. Peut être vu aussi bien par des enfants que par des adultes. Son réalisateur était auparavant scénariste. Cela se sent, il y a beaucoup de bonnes idées qui enrichissent le sujet de ce film qui reste à la fois touchant et souvent amusant. Merci pour ce très bon moment de plaisir ...
5* pour la prestation de ce jeune acteur très prometteur : Maleaume Paquin, que l'on avait déjà vu sous les traits de Rémi Sans Famille, en 2018. Un jeu naturel, frais, toujours juste. Un régal de le voir évoluer dans cette nouvelle comédie touchante... A suivre !
Adapté d'une bande-dessinée espagnole et transposé dans le nord de la France, "Fourmi" est le deuxième long-métrage de son réalisateur, Julien Rappeneau. Ce dernier a toutes les bonnes intentions qui soient, l'ambiance est bon enfant et le casting incroyablement juste. Mais quelle banalité tout de même ! C'est si gentil et bien pensé que ça en devient vraiment ennuyeux. Bon, l'atout majeur réside dans l'interprétation des acteurs. François Damiens, en tête de peloton, est superbe en père alcoolique et défaillant. Le ton global de "Fourmi" aurait pu être davantage teinté de son énergie, cela aurait pu donner un côté social intéressant, quitte à en faire une chronique familiale plus grave. Là, on rentre dans l'histoire du mensonge du gamin, façon "Denis La Malice" : c'est mignon, coquin, gentil et extrêmement prévisible... La relation père-fils est touchante mais on sent très vite que rien ne va déborder et salir les limites du film tout public. Dès le début, on se doute des retournements de situations et de la fin et je félicite encore une fois les acteurs pour vivre si intensément des scènes aussi vides d'enjeux. Maleaume Paquin est très doué, d'une très belle maturité, tout comme ses partenaires adultes qui ajoutent un peu de surprises via leurs réactions. André Dussollier et Laetitia Dosch sont vraiment bons, drôles et naïfs. Ils participent activement à l'intérêt du film. Cette adaptation cinématographique est en fait un conte de fée contemporain à travers le regard d'un enfant, pour les enfants. La photographie jaune apporte des lueurs d'été, les personnages sont bien construits, chacun ayant ses petites trouvailles à défendre mais ça s'arrête malheureusement là. Pas de rythme, pas de grosses émotions, pas de risques, rien de trépidant dans cette relation père-fils. "Fourmi", bien que rempli de beaux sentiments, manque cruellement d'originalité.
"Fourmi" est un film que l'on pourrait qualifier de laborieux. Le réalisateur, Julien Rappeneau, signe ici une comédie dramatique avec comme toile de fond le football, prétexte à un mensonge qui va lier un fils et son père à la dérive. C'est rempli de bonnes intentions et malgré la faiblesse du scénario, on se prend au jeu grâce au talent de François Damiens (incontrôlable ou attendrissant), et surtout, Maleaume Paquin, petit bonhomme de 13 ans très attachant. On gardera de ce film des intentions louables qui finissent par accrocher le spectateur et faire passer un agréable moment, sans être inoubliable.
Sans travail, divorcé et ayant l'alcool agressif, Laurent tente tout de même de garder le contact avec son fils Théo, 13 ans. Talentueux sur les terrains de football et faisant la fierté de son papa et de ses entraineurs, le jeune garçon va se faire approcher par un recruteur du club anglais d'Arsenal, sans succès. Voyant une lumière se rallumer dans les yeux de son père, il va décider de lui mentir et de lui faire croire que le club londonien lui a finalement fait une proposition. Beaucoup de bonnes intentions sont à souligner dans cette petite comédie dramatique sentimentale qui réussit à divertir sans vraiment passionner non plus. François Damiens est ici encore impeccable et très crédible, mais j'avais trouvé le jeune Maleaume Paquin plus à son aise dans "Remi sans famille". Les seconds rôles sont globalement mal exploités malgré la présence d'André Dussollier. Un film rapidement oubliable qui aurait mérité une réalisation plus ambitieuse et plus percutante. Gentillet, sans plus. Site www.cinemadourg.free.fr