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JCL
1 critique
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2,0
Publiée le 21 février 2022
Film confus dans un format 4/3 qui date de l'après guerre,si le cinéma français n'était pas autant subventionné cela nous éviterait ce genre de nanar !
C’est un film intéressant, mais lourd à ingérer. Pas si lourd que ça à digérer parce qu’il ne prend pas aux tripes. Le thème est un classique qui enchantera sûrement divers complotistes : c’est celui de l’illégalité dans la légalité, du franchissement de la ligne jaune quand c’est pour la bonne cause —en un mot, être un voyou pour lutter efficacement contre les voyous (« être », quelque part entre « paraître » et « en profiter »). Thème qui peut se décliner de la police au pouvoir en place, en passant par la justice. Et en passant par l’enquêteur —peut-être le plus intéressant du film (l’élaboration d’une « une » d’un journal est un sacré moment), mais aussi le plus frustrant (on aimerait en savoir plus sur ce journaliste enquêteur). Le film prendrait plus aux tripes si l’on s’attachait plus aux personnages, ou s’il y avait une vraie histoire —ce n’est d’ailleurs pas un thriller. Il n’y a pas d’émotion, ni d’humour, mais ce n’est pas grave. C’est un pavé qu’on vous balance comme un dossier. Et un dossier qui est supposé être sans base réelle. On nous répète en effet deux fois dans le générique de début que tout est fiction, que rien n’est réalité, alors que manifestement c’est faux —pourquoi ces précautions qui démotivent ? Ce dossier finit par nous impatienter. D’autant que les nombreux mots ne sont pas toujours audibles (surtout quand les personnages se la racontent dans le vacarme d’une boîte de nuit) —à ce titre, le film oublie parfois qu’il parle aux spectateurs —il existe des écoles qui enseignent l’élocution ou la prise de son… A.G.
Quelle déception ! Le titre laissait espérer une enquête, mais il n'y a aucune progression, aucune révélation ni découverte au fil du film. Tout est d'une lenteur... BO sans intérêt, beaucoup de séquences "d'ambiance" qui ralentissent encore le film. Les dialogues se veulent philosophiques mais restent superficiels. Et le style très réaliste avec le tournage dans les locaux de Libération laisse l'impression d'avoir assisté à une réunion trop longue. Film à éviter...
Ce film au titre ô combien prometteur est passé à côté de son sujet ! 2h de bla bla insipide, un scénario mal ficelé, la technique du même niveau : un son pourri, la photographie sombre....Je me suis ennuyée pendant 2 h et mon mari s'est endormi pendant le film, "une sacrée soirée" !
Sauf qu'ici, on se détache petit à petit de l'enquête, omniprésente certes, pour se concentrer sur les relations entre les personnages... surtout celle entre les deux principaux.
Leurs évolutions respectives sont bien écrites, avec des détails très satisfaisants pour le spectateur. L'interprétation de Pio Mirmaï et Roschdy Zem sont excellentes... direction les Césars ?
Rendre la parole intéressante n'est pas tâche facile, pourtant ici, cela paraît simple ! De très belles idées de mise en scène et de mouvements de caméra remplis de travellings.
20 bonnes minutes de trop, on voit le temps passé sur la dernière heure. Puis, il faut bien avouer que le film commence à pas mal se répéter au bout d'un moment.
On s'ennuie et visiblement les comédiens aussi. Le sujet est gâché par un montage anarchique On en ressort en ayant déjà vite oublié pourquoi nous étions venus
Comme beaucoup de spectateurs, j'ai été larguée. Le scénario est décousu et incohérent. Mis à part les 10 minutes du film mettant en scène Vincent Lindon qui explique ce qu'il fait et pourquoi il le fait, le film est obscur. Les scènes d'altercation où les acteurs paraissent à cran sans qu'on comprenne pourquoi succèdent à des scènes de fête. Dommage, le sujet était pourtant intéressant.
Ni film d'action, ni documentaire, on ressort sans trop savoir ce qu'on a vu. Je peux comprendre les effets de réalisation, les acteurs sont bons mais je me suis ennuyé. En tout cas la bande-annonce est trompeuse. Dommage.
Ce film est très décevant ! Trop bavard il n'a pas de véritables qualités cinématographiques malgré le talent certain des acteurs. Le propos du film n'est guère convainquant. La rédactrice de Libération insiste bien, au procès, sur le fait que, dans son éditorial, elle n'accusait pas précisément Jacques Brillard, le Responsable de l'Office contre le trafic de drogue, mais qu'elle interrogeait les transgressions à l'état de droit. Ceci n'est pas du tout évident lors des échanges de l'équipe de la rédaction. Alors certes le film ne se veut pas manichéen mais sur ce point, le film "Bac Nord" est plus pertinent car il interpelle clairement sur la nécessité ou non de transgresser l'état de droit pour obtenir des informations., Stéphane Vilner, le journaliste, surprend et choque car il ne fait à aucun moment le travail d'un journaliste d'investigation. Il se contente d'une seule source d'information : un ancien infiltré des stups, Hubert Antoine, personnage douteux à l'évidence, ce qui ne paraît pas très sérieux. Enfin certaines scènes me semblent ratées complètement. Ainsi à la fin du film, lors des violences à Marseille, des hommes cagoulés sortent d'une voiture et tirent sur on ne sait pas quoi ! Au bout du compte un film bavard, assez ennuyeux et trop confus pour interpeler réellement le spectateur.
L'enquête est intéressante et semble documentée mais le tout est bien trop bavard. Quand il n'y a pas de dialogue on nous bassine de la musique. Dommage car le sujet était très prometteur.
Thierry de Peretti est un cinéaste vraiment étonnant, qui semble capable de rater l'inratable.
Enquête sur un scandale d'état possède en effet tout pour réussir, en particulier une histoire passionnante et un Roschdy Zem aussi charismatique que d'habitude.
Malheureusement l'écriture du film est d'une bizarrerie déroutante : de nombreuses scènes semblent sortir de nulle part, d'autres s'étirent sans intérêt, de curieuses ellipses apparaissent, des morceaux d'intrigues semblent manquer alors que certains passages au contraire paraissent appartenir à un autre récit. La mise en scène et certains choix artistiques n'éclaircissent pas l'obscure construction du film : le générique de fin qui double celui du début, le résumé final en voix off (comme si le film devait être expliqué), la prise de son parfois à la limite de l'inaudible, les plans très lointains de ville ou de paysages.
Ce troisième film de Thierry de Peretti est donc une curiosité assez désagréable à regarder, même si ses partis-pris (une réalité mise à plat avec le minimum d'artifice, chaque élément potentiellement dramatique comme désamorcé) sont intellectuellement stimulants.
J'ai subis le film du début à la fin. Avant même le démarrage du film, une phrase indiquant qu'il s'agit d'une oeuvre de fiction donc personnages de fiction. Pourtant, dès le début, on nous fait référence à Hollande, Cazeneuve, Castaner, on parle du journal Libération... Bref, que le film soit une fiction, ainsi soit-il, mais pourquoi l'annoncer dès le début et pour autant faire référence à des faits réels ou des personnages réels au cours du film ? Cela m'a dérangé. Quitte à utiliser des personnes réelles pour donner du panache au long métrage, autant le faire jusqu'au bout en y incluant la vrai direction de l'office centrale des "stup'" ? Par ailleurs, les scènes de transitions sont d'un ennui mortel, longues, insipides, sans aucun intérêt. Les jeux d'acteurs des journalistes de Libération sont médiocre. Leurs scènes de réunions sont d'un faux-naturel hideux, on dirait des acteurs de téléfilms allemands avec des dialogues de "reality tv" espagnols, le tout sur un scénario français vu, vu et revu, mais absolument bâclé et mal écrit. A un moment donné, je me suis dit que j'allais y voir un peu de Mikael Blomkvist (Millenium) en ce journaliste... Mais non, il n'a aucun charisme, aucune prestance, aucun caractère... Il se laisse écraser à chaque dialogue, aucune répartie... Et parlons un peu de ce "patron des stup'" : Lui aussi, aucun charisme, aucune gueule. Le mec a 50 balais passés voire plus, directeur d'un des plus gros service de police française, soupçonné d'être un des plus gros trafiquants de drogue d'Europe (ou en tout cas complice) et se laisse mettre à l'amende par une procureure en 3 phrases ? C'est incohérent, dénué de sens, à partir de là, j'ai réellement commencé à me demander ce que je faisais là. Bref, un film plat, sans aucun "rebondissement", prévisible, aux dialogues tirés par les cheveux et pourtant, un speech qui méritait d'avoir un casting solide et des scènes un peu plus mouvementées !
Après deux films corses innovants mais plutôt ratés, Thierry de Peretti se lance aujourd'hui dans un film politique un peu trop ambitieux en regard des moyens et compétences dont il dispose. N'est pas Costa-Gavras qui veut. Sur un scénario plutôt confus et dont on ne dénoue les fils qu'à la fin, lors d'un procès, on perçoit grâce au métier des deux acteurs principaux, un Pio Marmaï très juste en journaliste de Libé qui croit avoir trouvé une pépite et un Roschdy Zem convaincant en demi-malfrat désabusé et provocateur, que ce film à quelques ambitions de dénoncer un véritable scandale. La baudruche se dégonflant assez vite, l'enjeu réside au final dans la description du petit monde des journalistes et autres intellos parisiens. Pas de surprise à ce niveau mais une petite étude sociologique qui amusera peut-être dans quelques années... Doit-on obligatoirement filmer des fêtes interminables, des scènes de bistros, avec une musique souvent envahissante pour faire réaliste ? Ces tics du jeune cinéma français sont très irritants, d'autant qu'une prise de son approximative empêche parfois de saisir les dialogues.