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Sandrine C
1 abonné
16 critiques
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2,0
Publiée le 14 janvier 2024
Certes le sujet est intéressant et toujours d'actualité, et les acteurs principaux étaient convaincants, mais la réalisation était un vrai sac de nœuds, certains dialogues et scènes étaient trop longs et peu palpitants, je ne m'y retrouvais plus, et ai fini par "décrocher".. Un sujet intéressant, de bons acteurs, et une réalisation ratée, me faisant souvent penser à un documentaire, ou à l'apologie du métier de journalisme..
Bon casting, bonne idée, globalement une intrigue non dénuée d intérêts, inspiré sans doute de faits en espérant au final que cela donne un bon film ... résultat un peu brouillon, le déroulement est relativement chaotique et nuis même à la compréhension de l intrigue, c est pas mal grâce à une bonne interprétation et cette enquête, et relativement décevant par une réalisation bancale qui tue le rythme
Ne dit-on pas : qu'il n'y a pas de fumée sans feu !
Toutes les critiques professionnelles, ont énormément apprécié ce film au scénario des plus exigeants lorsque l'on veut qu'il en ressorte toute sa force, avec une distribution magnifique dans leurs interprétations individuelles. Un film noir qui sent à plein nez la vérité cachée dans ces milieux les plus importants de l'Etat. J'ai adoré ce film pur et dur à la fois.
La narration est complexe car les points de vue multiples (journalistes, justice, indic, policiers,...) sont exposés sans artifices. Les scènes et les dialogues sont à l'image d'un cinéma d'aujourd'hui : plans séquence maîtrisés, dialogues naturels non théâtraux, fluidité de tous les seconds rôles,... Mais nous restons sans réponse...
Je m'attendais à voir un bon film vu les commentaires ... blablabla blablabla .... J'ai vue des documentaires plus prenant que ce film qui est d'un ennuis incroyable... Heureusement que je ne suis pas allé voir ça au Ciné...
Le troisième long-métrage de Thierry de Peretti traite d'une obscure affaire d'un trafic de drogue qui aurait été organisée par les sommets de la police française dans les années 2010. Plutôt que d'éclaircir les nombreuses zones d'ombre de ce "scandale d'état", le cinéaste corse va au contraire creuser le mystère en créant de longues scènes dialoguées dans lesquelles il devient vite impossible de démêler le vrai du faux. Le personnage le moins opaque, car le plus neutre et dont le devoir est justement de faire la lumière sur cette histoire, est celui de Stéphane, journaliste à Libération, qui va entrer en contact avec Hubert Antoine, lequel prétend être un ex infiltré des stups qui a pu observer de très près les manœuvres illégales du grand patron Jacques Billard. Or, de cet Hubert Antoine, personnage paradoxal dans la mesure où il est à la fois hyper bavard et extrêmement secret, on ne saura définir une identité unique : c'est parce qu'il est capable de donner une quantité de détails sur sa période en tant qu'infiltré que le spectateur – et par extension Stéphane –, serait tenté de le croire ; sauf que Hubert devient soudain très intéressé quand il apprend qu'un livre relatif à l'affaire pourrait sortir et qu'il pourrait toucher beaucoup d'argent. On peut alors se demander ce qui pousse Hubert Antoine à parler : on peut y voir une démarche éthique radicale qui lui permettrait de prendre une revanche sur les stups et notamment Jacques Billard – dont la relation reste illisible, comme en témoigne leur seule scène en commun, d'ailleurs vite expédiée, dans un restaurant, où la proximité de langage se mêle à la tension ; on ne peut pas non plus écarter l'idée selon laquelle Hubert Antoine serait pétri de contradictions et purement intéressé, manipulerait tout son monde pour rafler la mise. Quant à Billard, il est aussi beau parleur que l'indic, à l'image de cette scène finale du procès, où il est capable d'endormir toute l'assistance en portant une argumentation qui semble irréfutable, mais qui se verrait facilement démentie par tous les éléments précédemment apportés par Hubert Antoine. Inscrits dans un cadre souvent large, dans des plans fixes et ouverts, les personnages apportent leur version, mais sans que l'on sache vraiment si c'est dans le but de malmener leurs concurrents, de rester fidèle à une honnêteté morale ou si les deux tendent à se mélanger. Moins un film d'espionnage qu'un grand film sur le pouvoir de la parole, "Enquête sur un scandale d'état" ne résout rien, il épaissit le mystère : de l'ouverture dans la somptueuse villa à Marbella jusqu'à cette balade nocturne en voiture, chacun aura dévoilé ses raisons, mais c'est bien l'absence d'élucidation qui clôt ce film dense et passionnant.
On ne comprend pas tout au premier abord de ce qui se trame entre les journalistes, leur enquête et le mystérieux témoin Hubert (Roschdy Zem), ex-infiltré des stups, il faut dire que la construction du film ne facilite pas les choses au spectateur. Il faudra donc faire preuve d’une certaine concentration de pas mal de d’imagination pour avancer dans la compréhension de ce film très réaliste, plein de zones d'ombre, aux allures de documentaire, avec de longues séquences très dialoguées à l’image cette scène de tribunal sur la fin du film où Lindon excelle, comme d’habitude, dans un rôle d’orateur en herbe.
Malgré le faite que le film soit présenté comme une pure fiction, le scénario s’inspire d’un livre enquête et où le nom d’anciens ministres au pouvoir sont cités. Un mélange de fiction et de réalité donc qui fonctionne plutôt bien et qui permet notamment d’entrer dans les arcanes du journalisme d’investigation et de comprendre comment sont menées les enquêtes mettant en jeu des hommes hauts placés.
Au final, qui dit vrai qui dit faux ? Quelle est la part de vérité dans le témoignage de Hubert Antoine ou dans celui de Jacques Billard ? Le film n’apporte pas de réponse définitive, préférant laisser le spectateur dans le doute, maitre de sa réflexion, et interpréter à sa manière les images qu’il a vues. On ne comprend pas tout au premier abord de ce qui se trame entre les journalistes, leur enquête et le mystérieux témoin Hubert (Roschdy Zem), ex-infiltré des stups, il faut dire que la construction du film ne facilite pas les choses au spectateur. Il faudra donc faire preuve d’une certaine concentration de pas mal de d’imagination pour avancer dans la compréhension de ce film très réaliste, plein de zones d'ombre, aux allures de documentaire, avec de longues séquences très dialoguées à l’image cette scène de tribunal sur la fin du film où Lindon excelle, comme d’habitude, dans un rôle d’orateur en herbe.
Malgré le faite que le film soit présenté comme une pure fiction, le scénario s’inspire d’un livre enquête et où le nom d’anciens ministres au pouvoir sont cités. Un mélange de fiction et de réalité donc qui fonctionne plutôt bien et qui permet notamment d’entrer dans les arcanes du journalisme d’investigation et de comprendre comment sont menées les enquêtes mettant en jeu des hommes hauts placés.
Au final, qui dit vrai qui dit faux ? Quelle est la part de vérité dans le témoignage de Hubert Antoine ou dans celui de Jacques Billard ? Le film n’apporte pas de réponse définitive, préférant laisser le spectateur dans le doute, maitre de sa réflexion, et interpréter à sa manière les images qu’il a vues.
Dans le genre des films d’investigation journalistique, ce film est dans la lignée de « L’Enquête » de Vincent Garenq sorti en 2005. « Enquête sur un scandale d’état » fait le choix d’insister sur le doute du journaliste face aux vents contraires du pouvoir et de sa profession. C’est très bien joué – très beau casting ! - et cela fait réfléchir sur la méthode à employer par les pouvoirs publics face aux trafiquants de drogue.
Un thriller aux accents tricolores, ce cinéma documenté et travaillé qui conforte le public sur la qualité de nos auteurs. Mais s'il ne peut être émis que peu de reproches sur la véracité de ce polar, sa mise en forme souffre de nombreux temps morts, de scènes sans grand intérêt. La dynamique est incertaine, la totalité trop didactique. Quel dommage.
"Documentaire" sympathique, mais ce que je ne comprends pas c'est que le réalisateur devait être sûrement absent au montage à certains moments on ne comprend rien il y a de la musique tellement forte par rapport au dialogue incompréhensible!
Voilà du cinéma à la fois utile mais exigeant. Du cinéma qui va bien plus loin que du divertissement et demande l’attention et l’adhésion du spectateur plus que la normale. Du cinéma sérieux, nécessaire et très fouillé. Bref, du grand cinéma à l’ancienne devrait-on dire mais qui va en dérouter beaucoup. C’est aussi cela qui fait son charme et sa réussite mais qui en définit parfois également les limites. En effet, le cinéaste venu de l’Ile de Beauté Thierry de Peretti - et connu pour ces petits polars corses « Les Apaches » et « Une vie violente » - ne nous caresse pas dans le sens du poil avec « Enquête sur un scandale d’état ». Sa première grosse production (sous-entendu avec de grands noms au casting et un sujet plus ample) demeure parfois difficile d’accès pour plusieurs raisons et devrait rebuter une bonne partie du public.
On nous cause ici d’une affaire peu connue et plus ou moins étouffée par les grands médias qui aurait pourtant dû être portée aux nues car elle remet en question une bonne partie de la machinerie étatique, pointe la corruption des élites du doigt et stigmatise les mensonges d’état, ici concernant le trafic de stupéfiants. C’est le genre de film d’investigation à l’ancienne qui devrait être plus souvent mis en avant sur le grand écran, à l’instar du génial « Goliath ». Même si le scénario prend logiquement des distances avec la réalité, l’affaire est là. Puante, écœurante et révoltante. Et ce film ultra réaliste et documenté montre comment le peuple est (encore) pris pour un idiot par la majorité des canaux d’information, contrôlés par une censure qui ne dit pas son nom, tout comme le pouvoir et la justice, tout aussi corrompus jusqu’à l’os. Le genre de long-métrage qui devrait être montré dans les écoles et à toute une fange des citoyens endormis à la propagande étatique. C’est fouillé, très documenté et passionnant si on se donne la peine de se plonger dedans. C’est tellement bien fait que l’on croirait presque qu’on assiste à un docu-fiction tourné en cachette.
Malheureusement, s’il est vrai que le fond interpelle, captive et positionne « Enquête sur un scandale d’état » comme une œuvre « lanceuse d’alerte », il n’est pas forcément évident de s’y retrouver. Il ne faut pas perdre une ligne de dialogue sous peine de ne plus rien comprendre à un sujet déjà très touffu et exigeant. De plus, le film se termine comme il commence, c’est-à-dire de manière fort abrupte. Le trio de comédiens est parfait, notamment Vincent Lindon qui étonne encore et prouve qu’il est définitivement un comédien tout-terrain et engagé comme aucun autre dans le cinéma français par ses choix de carrière. Mais, au bout de deux heures, il est vrai qu’on fatigue, qu’on peut se dire que le film enfonce des portes ouvertes et qu’on a du mal à suivre. Et, surtout, de Peretti choisit une forme très austère, trop proche du documentaire et loin des canons du cinéma d’investigation. Sa mise en scène est presque laide et ne tient pas la comparaison avec les cousins américains du genre. Un choix discutable qui rend son film encore plus difficile à digérer. En somme, c’est une œuvre nécessaire et à voir mais à visionner avec toutes ses neurones branchés et toute l’attention requise pour pleinement en profiter.
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Assez déçu par Enquête sur un scandale d'état que j'attendais avec impatience. Je ne suis tout simplement rentré que très peu dans ce film que je trouve mal aimable. Cela dans le sens où la mise en scène n'aide vraiment pas à l'implication du spectateur. Fort de son casting, le film échappe au film plutôt classique dans sa forme mais malheureusement est compliqué à la compréhension alors qu'en 5 minutes on aurait pu comprendre les enjeux.
On reste ici constamment dans le flou, le non-dit, le sous-entendu, les discussions couvertes par les bruits environnants et avec des paroles enchevêtrées, des phrases interrompues dont il est très difficile de comprendre le sens exact et la portée tant on voudrait les interrompre pour demander des éclaircissements, se faire expliquer ce que la personne a voulu dire, quel était son rôle à ce moment là, qui est qui. L'interrogatoire de Billard devant la juge est caractéristique: Billard entretien savamment le flou le plus complet (beau numéro de V.Lindon) et personne ne le force à s'expliquer clairement, on se contente de son verbiage incompréhensible qui dit tout et son contraire. Tourné bizarrement en 4/3, la mise en scène sauve un peu cette nullité sur le plan de la clarté du récit et du rôle de chacun. Bon jeu des acteurs, notamment R.Zem, P.Marmai, mais le scénario est opaque et illisible et quelques scènes sont totalement inutiles ou trop longues. On évoque même le SAC puis la DGSE qui auraient aidé le GAL, une milice espagnole constituée d’anciens barbouzes visant à éliminer à n'importe quel prix les membres de l’ETA, façon de nous embrouiller un peu plus. Un film largement surnoté par la critique, qui rate son but (il aurait pu tenter de répondre à la question du procureur: 'jusqu’où peut-on aller dans l’illégalité pour combattre l’illégalité ?') et qui se contente de nous enfumer à partir d'un sujet alléchant.
Parti d'une affaire réelle, le film relate un scandale d'état lié à la lutte anti drogue. Si le sujet est passionnant, le cinéaste ne cesse de rester à distance de cette affaire qui recèle encore quelques zones d'ombre. Et c'est dommage de rester loin de ses acteurs au demeurant tous excellents et de filmer de longues séquences où les dialogues surement intéressants sont inaudibles. Le film est intéressant car son sujet l'est mais le film aurait pu être plus passionnant car son sujet l'est.