Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Joce2012
210 abonnés
594 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 9 février 2022
Ce film est très confus, on a du mal à s’y retrouver, on comprend à la fin avec les explications qui sont données mais un peu tard, une chose est claire c’est que nous sommes dans un monde pourri !
Il y a tellement peu de films français qui traitent de politique qu’on ne va pas bouder son plaisir d’autant que le film est bien fait, bien rythmé, bien monté et bien joué notamment par un excellent Roschdy Zem. J’aime aussi l’utilisation de la musique et des ambiances festives où le brouhaha se mêle aux voix comme dans la vie. En revanche le gros reproche que je ferais au film est qu’on reste sur sa faim et qu’on ne comprend pas pourquoi il sort maintenant alors que le livre a déjà 5 ans.
Pathétique !!!!! Un film mal ficelé, incompréhensible, bavard, lent et vraiment soporifique. La bande annonce donnait envie c'est loupé. Que vont faire là-dedans des acteurs du calibre de Lindon et de Zem. Des ménages pour payer les impots ? Bon on passe beaucoup de temps dans la salle de rédaction de Libération à bavarder . C'est peut-être un clip publicitaire pour le journal ??
sans queue ni tête. mal joué, mal réalisé et trop dispersé. Pas de fil conducteur et intrigue difficile à comprendre. film tellement nul que je suis sorti avant la fin. A éviter à tout prix
Ce film est bien documenté mais c'est davantage un reportage pour la TV. Je suis circonspect mais avec une impression intéressée mais pas emballé malgré le jeu des acteurs.
Notre Spotlight français, une enquête des soupçons et surtout comment notre police doit utiliser tous les moyens possible avec une hiérarchie qui ne cesse de protéger son pouvoir politique. En ces temps cela fait du bien de voir ces choses dénoncé.
Hubert Avoine, ancien infiltré pour l’Office central de répression du trafic a écrit sa propre histoire avec le journaliste Emmanuel Fansten, de Libération. On la découvre dans ce film sur un axe bien particulier : celui d’un trafic d’Etat dans le monde de la drogue entre l’Espagne et la France. Hubert Avoine a été le témoin de tractations mafieuses, en y participant parfois même à la demande du grand patron des stups Jacque Billard. Une belle affaire donc, une belle histoire qui malheureusement est racontée et filmée sans entrain. Cette affaire d’Etat de la plus haute importance. Thierry de Peretti en fait un simple constat de greffier, une lecture laborieuse, monotone …. Dans ce film très bavard, trop bavard, on escamote les situations, on rogne une mise en scène sur des effets narratifs inutiles, on reprend le cours de l’Histoire de la V ème République dans un pensum didactique ridicule. Les acteurs subissent-ils le contre coup de cette réalisation fourre-tout ? Roschdy Zem, Pio Marmai, Vincent Lindon, ces comédiens talentueux sont inexistants, fades, impersonnels. Les seconds rôles à la limite apportent plus de crédibilité au récit : Julie Moulier, Marilyne Canto, Valeria Bruni Tedeschi. Tiens, que des femmes ! Un nouveau scandale d’Etat ? Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
On est plongé dans une affaire d'état captivante (méconnue pour ma part) avec un très bon jeu d'acteur. Une fiction pour découvrir les mois d'enquête journalistique derrière cette affaire.
Une plongée vertigineuse dans le meandres de la république. Une enquête journalistique sous tension. Trois acteurs au top. Un réal qui confirme son immense talent. Un film ultra contemporain à ne pas rater
A la tête de l’OCRTIS, l’office centrale pour la répression du trafic illicite des stupéfiants, le commissaire Jacques Billard (Vincent Lindon) entend déployer une stratégie novatrice. Plutôt que de procéder à des saisies soi-disant record, sans effet de long terme sur les trafics, il entend pister les cargaisons, identifier tous les trafiquants et procéder à des interpellations massives pour décapiter les cartels. Cette politique a un inconvénient : elle autorise, fût-ce temporairement, des importations massives, avec le risque qu’une partie de la drogue pistée échappe au contrôle et soit finalement écoulée. C’est cette faille que pointe Hubert Antoine (Roschdy Zem), un informateur de l’OCTRIS devenu lanceur d’alerte. Il s’en ouvre à Stéphane Vilner (Pio Marmaï), un journaliste de "Libération" qui, après avoir recoupé les informations dont il dispose, décide, avec l’appui de sa rédaction, de publier le scoop.
J’étais allé à reculons à l’avant-première de Enquête sur un scandale d’Etat. Parce que rien ne m’horripile plus que cette expression, scandale d’Etat, utilisée ad nauseam dès qu’une mesure gouvernementale déplaît. Parce que je craignais de voir un énième polar consacré à des flics ripoux et/ou à des trafiquants troubles et/ou à des journalistes courageux.
La première heure de ce film qui en dure plus de deux confortait mes préjugés. Je n’y comprenais pas grand chose. Un dialogue sur deux m’échappait : la faute à ma surdité naissante ? Les plans séquences tremblotants risquent de donner le tournis aux plus migraineux.
Mais au bout d’une heure, les pièces du puzzle, lentement, s’assemblaient. Je découvrais alors un film rare, comme je n’en avais jamais vus. Une fiction filmée comme un documentaire. Thierry de Peretti, dont les deux premiers films ne laissaient pas présager le talent, invente une forme étonnante et séduisante : alors même que le texte est écrit à la virgule, qu’il est interprété par des acteurs connus, il donne, grâce au jeu des caméras et du montage, l’impression frappante de l’image volée, filmée en temps réel.
Autre qualité du film : son absence de manichéisme. Adapté du livre d’Emmanuel Fansten (le journaliste de "Libération") et d’Hubert Avoine (l’informateur des Stups), il aurait pu – comme son titre d’ailleurs le laissait augurer – basculer dans le procès à charge, opposant le lanceur d’alerte vertueux au grand flic ripou. C’était le défaut de "Gibraltar" (l’histoire d’un aviseur des douanes françaises) et de "L’Enquête" (sur l’affaire Clearstream). Rien de tel ici où Thierry de Peretti a le mérite de maintenir la balance égale, ou, à tout le moins, de ne pas la faire outrancièrement pencher d’un seul côté : il ne tait rien des zones d’ombre d’Antoine/Avoine et donne la parole longuement, dans une scène de procès remarquable, à Billard/Thierry pour se défendre.
C’est en 2015 qu’a éclatée ce qu’on a appelé « L’affaire François Thierry« , du nom du patron de l’Ocrtis, Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants, soupçonné d’avoir favorisé l’importation de quantités importantes de cannabis et d’être en lien avec Sofiane Hambli, un des plus importants trafiquants de drogue en Europe. Au départ, l’interception par les Douanes de trois camionnettes garées Boulevard Exelmans, dans le 16ème arrondissement de Paris, et dans lesquelles on trouve 7 tonnes de cannabis et la mention du nom de Sofiane Hambli. En parallèle, pris de doute sur le bien-fondé des actions auxquelles il participait, Hubert Avoine, un homme employé par l’Ocrtis pour différentes missions d’infiltration après avoir été infiltré dans les cartels mexicains pour le compte de l’agence antidrogue américaine, s’est mis à dénoncer les méthodes de François Thierry à la justice ainsi qu’à un journaliste de Libération, Emmanuel Fansten. En mars 2017, « L’infiltré », un livre écrit par Hubert Avoine et Emmanuel Fansten est sorti en librairie. Quelques mois plus tard, un cancer a emporté Hubert Avoine.
C’est de ce livre que Thierry de Peretti, qui, jusqu’ici, avait réalisé ses films en Corse, s’est librement inspiré pour "Enquête sur un scandale d’état". Librement mais avec toutefois beaucoup de points communs entre la fiction et la réalité des faits ! Les noms des personnages ne font pas partie des points communs : ils ont tous été changés ! François Thierry est devenu Jacques Billard, interprété par Vincent Lindon, Hubert Avoine est devenu Hubert Antoine, interprété par Roschdy Zem et Emmanuel Fansten apparait sous le nom de Stéphane Vilner, interprété par Pio Marmaï. Par ailleurs, le réalisateur a choisi de laisser planer le doute sur ce qui est, finalement, le fond de l’affaire : Hubert Antoine, l’infiltré qui « crache le morceau », dit-il le vrai lorsqu’il parle des méthodes de Jacques Billard, auquel cas on peut en effet parler d’un scandale d’état, ou bien n’est-il qu’un affabulateur ? En plus, si Hubert Antoine est un affabulateur, quelle est la part de vérité, quelle est la part de mensonge dans ce qu’il raconte ? Jacques Billard ne s’efforce-t-il pas sincèrement de combattre le marché de la drogue avec, certes, des méthodes contestables mais, peut-être, efficaces ? Se pose alors la question : jusqu’où peut-on aller dans l’illégalité pour combattre l’illégalité ? Cette chape grise posée sur l’histoire par le réalisateur rend parfois délicate la compréhension du film mais le rend incontestablement passionnant à suivre.
Je ne comprends pas l'engouement de la presse. Le film est trop bavard pour pas grand chose, comporte de trop nombreuses scènes qui sont inutiles (et par conséquent chiantes) et qui durent des plombes. Il y a un véritable manque de rythme et ça part dans tous les sens au niveau de l'histoire. On ne comprend pas tout et du coup on reste extérieur du film. C'est dommage car le sujet est intéressant et les acteurs sont bien.
Ce film est raté. Le réalisateur passe à côté du sujet et se perd en route, oubliant le cœur du film : le scandale d’état. Il s’acharne à nous montrer des passages inutiles. Les attentes sur ce film étaient pourtant fortes.