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    Enquête sur un scandale d'état
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    294 critiques spectateurs

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    vidalger
    vidalger

    326 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 février 2022
    Après deux films corses innovants mais plutôt ratés, Thierry de Peretti se lance aujourd'hui dans un film politique un peu trop ambitieux en regard des moyens et compétences dont il dispose. N'est pas Costa-Gavras qui veut. Sur un scénario plutôt confus et dont on ne dénoue les fils qu'à la fin, lors d'un procès, on perçoit grâce au métier des deux acteurs principaux, un Pio Marmaï très juste en journaliste de Libé qui croit avoir trouvé une pépite et un Roschdy Zem convaincant en demi-malfrat désabusé et provocateur, que ce film à quelques ambitions de dénoncer un véritable scandale. La baudruche se dégonflant assez vite, l'enjeu réside au final dans la description du petit monde des journalistes et autres intellos parisiens. Pas de surprise à ce niveau mais une petite étude sociologique qui amusera peut-être dans quelques années...
    Doit-on obligatoirement filmer des fêtes interminables, des scènes de bistros, avec une musique souvent envahissante pour faire réaliste ? Ces tics du jeune cinéma français sont très irritants, d'autant qu'une prise de son approximative empêche parfois de saisir les dialogues.
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 février 2022
    Je ne comprends pas l'engouement de la presse. Le film est trop bavard, c’est brouillon, cela part dans tous les sens au niveau du récit et il faut parfois s’accrocher pour comprendre l’histoire : Paris, octobre 2015. Après la saisie de sept tonnes de cannabis, Hubert Antoine, un ancien infiltré de l'office anti stupéfiants, contacte un journaliste de Libération. Il accuse son ancien employeur, le commissaire Jacques Billard (Vincent Lindon), de tremper dans le trafic sous couvert d'une stratégie de lutte antidrogue…le film s'inspire du livre du même nom écrit par le journaliste Emmanuel Fansten et l'informateur Hubert Avoine…En 2016, dans un café parisien, Hubert Avoine étale devant Emmanuel Fansten une foule de documents démontrant son implication dans des activités illégales réalisées pour le compte de la police. Il met en lumière les méthodes troubles de la lutte anti-drogue dont il avait été le témoin : proximité entre voyous et policiers, disparition de marchandises ou de billets, importations de stupéfiants sous escorte policière. Après plusieurs semaines d’enquête, le journaliste de Libération découvre que le patron de l’Office central de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), le commissaire François Thierry, a favorisé l’importation de plusieurs tonnes de drogue sur le territoire français…cette drogue serait remontée vers la France par go-fast pour le compte de Sofiane Hambli, trafiquant notoire …La révélation de ces affaires reflète les rivalités entre policiers et douaniers engagés dans la lutte antidrogue. Elle se traduit par une compétition d'ambition des chefs et une guerre des indics…Ce n’est pas nouveau et cela a donné lieu à plusieurs films du même genre…le film commence dans une vaste villégiature de Marbella, on y suit les déambulations d’un homme (Roschdy Zem alias Hubert Avoine), jusqu’à une plage privée où des individus cagoulés déchargent depuis des Zodiacs une prodigieuse quantité de stupéfiants, indifférents à l’occupant des lieux. Séquence captivante, qui fait planer l’ambiguïté sur le statut de ce personnage, (« Ni flic, ni voyou, ni indic », déclarera-t-il au micro de Libé) et tout autant sur l’identité des individus cagoulés …. Cette Enquête… est donc avant tout affaire de croyance, celle d’un journaliste Stéphane Vilner (Pio Marmaï) pour sa source, jouée par Roschdy Zem, l’atout maître de la distribution, et le seul acteur à se hisser à la hauteur des modèles « américains » auxquels aspire le film. Son cocktail vénéneux de flegme et de paranoïa place sa prestation de solitaire insondable sous le signe d’une ambivalence jamais complètement dissipée, malgré les recoupements opérés pour vérifier la véracité de ses allégations. Face à lui, Marmaï peine à traduire le conflit dans lequel s’embourbe son personnage, sous l’emprise d’une confession-fleuve qui pourrait tout aussi bien relever de l’affabulation. Dans la réalité de l’affaire, la question s’est posée. Dans le box des accusés, Vincent Lindon ne convainc pas davantage en « grand flic » contorsionniste à même de désarçonner procureurs et magistrats. Truffés d’hésitations, les interminables louvoiements du commissaire mettent d’autant plus en évidence la limite du film, à savoir la banalité avec laquelle l’exercice de la parole y est mis en scène. Et il s’agit précisément d’un film où l’on parle beaucoup, au point de rendre toute vérité indémêlable. Qui manipule qui ? Quels sont les ténébreux secrets que dissimule Hubert Antoine, cet antihéros peut être mythomane qui semble prêt à tout pour nuire à ses ex-supérieurs qu'il a servis de longues années ? Jusqu'à quel point les méthodes douteuses de Jacques Billard pour démanteler les réseaux de trafiquants sont-elles compatibles avec les lois de la République ??? Thierry de Peretti prend un malin plaisir à slalomer entre les figures du cinéma de genre (film d'enquête, film sur les journalistes, polar) pour signer une fiction étrange et labyrinthique où il morcelle la narration et la chronologie du récit pour rendre compte des mystères et ambiguïtés de ses protagonistes …mais ce récit qui aurait pu donner lieu à un thriller politique haletant reste un film dossier foisonnant mais étrangement atonique…
    EXABC
    EXABC

    5 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 février 2022
    Film bâclé ’, acteurs qui surjouent notamment pio marmai avec une "intrigue " confuse. Un film dont on peut faire l’économie
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2022
    Le film, qui est une fiction, est inspiré du livre « L’infiltré » (2017) d’Hubert AVOINE et Emmanuel FANSTEN, le second, journaliste à "Libération » recueillant le témoignage du premier qui a infiltré les filières de la drogue pour le compte du directeur de l’office des stupéfiants, François Thierry. Débutant en 2012 à Marbella (à 100 km au nord-est du détroit de Gibraltar), le film tourne autour de 3 personnages principaux : l’infiltré [en Espagne mais aussi, auparavant dans le cartel mexicain de Sinaloa (dirigé alors par Joaquín Guzmán dit El Chapo)], Hubert Antoine (Roschdy ZEM), Stéphane Vilner, journaliste au quotidien « Libération » (Pio MARMAÏ) et Jacques Billard, directeur de l’office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Vincent LINDON, excellent comme toujours). Ce dernier, conscient de son impuissance à bloquer l’entrée de la drogue en France, se contente de la suivre pour identifier et frapper les commanditaires, tout en fermant les yeux sur son indicateur principal, également baron de la drogue. Le titre, trop accrocheur, n’est pas à la hauteur du film politique que l’on attend : on est loin de ceux de Costa-Gavras, Yves Boisset, sans parler de « Pentagon papers » (2017) de Steven Spielberg ou « Spotlight » (2015) de Tom McCarthy. Le sujet est pourtant intéressant : un état démocratique peut-il combattre les hors-la-loi de façon illégale ? La réponse du quotidien « Libération » est négative, d’où le combat de Stéphane Vilner, allant jusqu’au procès pour diffamation intenté par Jacques Billard (qualifié de menteur compulsif par Hubert Antoine et que le policier considère comme un mythomane). Ce sont d’ailleurs les scènes les plus réussies du film (ainsi que celle du début avec Valeria BRUNI TEDESCHI dans le rôle du procureur de la République). Néanmoins, le terme de scandale d’état est trop fort puisque, malgré les révélations, rien ne change après la disgrâce du directeur des Stups, à part le nom de l’office qui devient OFAST en 2020, continuant des saisies minoritaires dans le flux des stupéfiants. D’autres affaires ont mérité le nom de scandale d’état car ayant entrainé la mort de nombreuses personnes (affaires du sang contaminé par le V.I.H., du Médiator, de la chlordécone aux Antilles françaises, et de la radioactivité due aux essais nucléaires en Polynésie française). Certes, le contexte des relations diplomatiques avec les narco-états ainsi que la collaboration franco-espagnole [création du mouvement paramilitaire G.A.L. (Groupement Antiterroriste de Libération) exécutant, entre 1983 et 1987, à l’instigation du gouvernement espagnol de Felipe González, les militants de l’E.T.A., y compris sur le territoire français et qui, en échange, se livrait au trafic de stupéfiants] sont évoqués. Malheureusement, le film est assez confus, surtout au début, manque de pédagogie et comporte plusieurs scènes gratuites (notamment en discothèque) qui en augmentent la durée (123 mn).
    mcdeux
    mcdeux

    24 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 février 2022
    Très déçue par ce film : le scénario est très brouillon, on ne sait ce qu'il veut démontrer. Les personnages sont inconsistants, ils ont l'air de s'ennuyer autant que les spectateurs !
    Michel v.
    Michel v.

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 février 2022
    Film dont la trame est confuse et donc toute l’intrigue est difficile à comprendre.
    Le film est mal filmé, bruyant et peu crédible.
    Florence Bouteille
    Florence Bouteille

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 février 2022
    Film décevant voir sans intérêt. Aucune structure , lent, long, une bande son trop forte et peu attractive. Dommage. De bons acteurs néanmoins.
    Nous ne sommes pas entrées dans le film.
    Des spectateurs sont même partis!
    Vraiment dommage car le sujet pouvait / devait faire un vrai bon film.
    Philippe Germain
    Philippe Germain

    7 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 février 2022
    Un des films les plus ennuyeux que j'ai vu!
    Seul Vincent Lindon sort son épingle du jeu.
    Malheureusement on le voit au début du film et à la fin uniquement.
    Le reste du temps il ne se passe rien.
    Je me demande les raisons pour lesquelles Roshdi Zem a accepté ce scénario totalement nul.

    A EVITER.
    Jylg
    Jylg

    46 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2022
    Sujet passionnant, mail le film se perd en baratin et autres circonvolutions. C'est bien joué , mais trop fouillis pour nous retenir en haleine durant deux heures. Bref, chouette,...mais...
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    137 abonnés 251 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2022
    Un film aux airs très réalistes et documentaires. Film servi par la grande qualité des acteurs qui sont tous excellents. Mention spéciale à Roshdy Zem qui est impressionnant d'ambiguïtés, il joue à merveille ce personnage qu'on a du mal à cerner: fanfaron, mythomane ou chevalier blanc? Un peu de tout ça sans doute!
    Andre Patain
    Andre Patain

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 février 2022
    Film décevant ... dialogues trop "brouillons" et pas toujours très compréhensibles .
    Il faut sans doute avoir lu le livre dont le film est tiré pour suivre le déroulement de cette enquête journalistique qui rate son objectif .... l'ensemble est trop long et on aurait pu se dispenser de quelques scènes "racoleuses en diable" mais inutiles dans le contexte de l'histoire !
    nathalie chereau
    nathalie chereau

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 février 2022
    Ce film est trop long pas du tout à mon goût est très ennuyeux d'ailleurs je suis partie avant la fin
    Daniele
    Daniele

    16 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 mars 2022
    Moyen malgré un très bon sujet véridique. Tb interprètes mais scénario médiocre. Des plans courts alternent avec des scènes verbeuses.
    Serge Taieb
    Serge Taieb

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 février 2022
    Film de bobos ... Dommage une très belle distribution qui m a attirée dans un traquenard ...
    Le thème est intéressant, les acteurs sont très bons mais le scénario et la mise en scène est à refaire ... Après le scandale d état n est rien d autres qu un secret de polichinelle ....
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2022
    Après « Les Apalaches » et « Une Vie Violente », Thierry de Peretti quitte la Corse et s'attaque à une étude de manipulation, celle du langage, celle de l'image, mais surtout celle de la vérité, car jamais elle ne nous sera donnée. Un déguisement après l’autre, c’est au cinéma d’intervenir et d’explorer cette notion ambiguë, qui semble remonté vers la plus haute sphère de l’État. Entrevoir un scoop à travers les témoignages construits et documentés d'un infiltré, lui-même dans un fossé identitaire, conduit à se rapprocher de référents variés, dont la justice et la loi dépendent. Des magistrats tombent dans l'embarras et dans une frustration inexplicable, comme en témoigne le personnage de Valeria Bruni Tedeschi, et on laisse également le spectateur dériver dans des interrogations, qui ne cessent d'en générer d'autres, plus pointues ou plus douteuses.

    C'est à cela que l'on se surprend à investir des différentes illustrations de la tension, à commencer par l'ouverture, où une transaction houleuse rompt avec la continuité et le regard attentif de Hubert Antoine (Roschdy Zem), témoin d’un balai chirurgical, que le pays tolère. Son écart de conduite interpelle par la suite, comme si la trahison avait un double visage, alors qu’il vient plaider un scandale qui frappe la passivité, l’incompétence ou la complicité de gradés dans l’ombre. Sa démarche le conduit à communiquer et à répandre son incompréhension à travers des médias, qui jouent également un rôle dans cette supercherie. Stéphane (Pio Marmaï) revêt la peau d'un journaliste à Libération, convaincu par Hubert. Et nous finissons également par observer, d'un œil sceptique, la stratégie du brainstorming, ordonné et dirigée par la talentueuse cheffe rédactrice (Julie Moulier). Il s'ensuit la construction d'un tourment général, où l'homme à la tête de la lutte anti-drogue, Jacques Billard (Vincent Lindon), devient l'objet d'une enquête redoutable et redouté pour le système qu'il défend, car qu'on le veuille ou non, la drogue finit toujours par traverser les frontières.

    Le cinéaste nous invite ainsi à partager ces moments de doutes, passés aux côtés de ceux qui finissent par se tromper et tromper leurs voisins. Il s'agit de cette chaîne paranoïaque et pourtant maîtrisée par un tiers, impossible à cerner et donc à condamner. C'est sur le fil que l'on se contente de suivre les débats sans fin d’individus, qui revendiquent une part du gâteau, jusqu’à en oublier la raison de leur lutte intérieure. S’adresse-t-on réellement à un repenti de l’infiltration, à un journaliste qui ne voit pas plus loin que la dernière ligne de son édito ou à un homme cérébral, dont on finit par accepter l’approximation comme engagement ? Personne n’est à l’abri des projecteurs et l’on continue de se demander comment les esprits se perdent, les corps fatiguent et comment l’on s’affranchit de telles accusations.

    « Enquête sur un scandale d’état » brouille constamment les pistes dans les échanges, mais également dans le format de cadre choisit, où l’on se permet de dévisager les intentions de chacun, quand bien même il serait possible de se tromper. L’intention est là, même en sachant qu’il s’agit d’une adaptation de faits, appuyés par des récits violents et crus. Ici, la fiction est un outil de plus pour propager un sentiment d’errance pur, comme si la caméra et le spectateur accompagnaient chaque étape qui construit et déconstruit une idée reçue.
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