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Jaffe Joffer
3 critiques
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3,5
Publiée le 6 novembre 2023
Un bon film !! On retrouve le groupe de jeunes persuadé de partir s'éclater dans un pays étranger (ici la Suède) mais qui va se retrouver décimé au fur et à mesure. Plutôt inédit de voir un film d'horreur qui se passe sous un soleil magnifique dans un cadre verdoyant avec des personnes habillées comme pour un mariage bohème se réunissant pour célébrer une vieille tradition familiale honorée tous les 90 ans. On est loin de la virée façon Hostel ! Ce décor ravissant à souhait avec brassées de fleurs à tout va participe grandement au malaise ressenti par le spectateur tout au long du film. L'ensemble spoiler: est bien fichu, va crescendo et la fin clôture parfaitement le tout.
Explosion de couleurs et d'effets visuels dans ce film angoissant. Belle prestation de Florence Pugh, angoissée mais curieuse également, comme le spectateur qui veut en savoir plus sur cette étrange communauté. Il manque peut être une pointe de frayeur pour le considérer comme film d'horreur, mais c'est bien un film qui dérange dans le bon sens du terme.
Formellement très bien filmé avec une cinématographie très maîtrisée. Mais le scénario est ultra-prévisible, on devine tout quelques scènes à l'avance, le récit (pourtant prometteur au tout début) pêche par trop d'ambition, quelque chose manque dans cette installation de l'ambiance. De plus, la psychologie des personnages est très sommaire. Tant et si bien que ce qui devait être percutant, dérangeant ou même anxiogène tombe finalement à plat. Prometteur mais décevant. Un gaspillage de moyen au final.
Une jeune fille qui perd tout se voit embarquer dans une fresque biblique sectaire, aude la vie et à la mort d'une cruauté invraisemblable. Les décors et les costumes et les couleurs sont d'une beauté impressionnant. La photographie incroyable.
C’est le seul long-métrage de Ari Aster que je n'avais pas vu. Il ne m’a pas encore déçu ; et j'ai trouvé ce film très correct. Le scénario est étrangement prenant et innovant dans son approche mais la mise en scène est vraiment bluffante.
Le scénario touche à l’étrange. L’approche de l’horreur est innovante car l’ensemble est diurne (en apparence, l’inverse d’inquiétant). On est sur une base très classique mais l’histoire devient au fur et à mesure aléatoire, improbable et imprévisible. Ce qui peut fatiguer la tête du spectateur ; quoi qu’il en soit, il y a énormément de bonnes idées. Par ailleurs, les personnages ne sont pas hyper attachants mais ont des développement très sympas à suivre. Dans l’ensemble, le scénario est vraiment intéressant et surprenant.
Là où le scénario peut diviser, je pense que la réalisation doit faire l’unanimité. Elle est d’une excellente qualité ; la photographie est travaillée de A à Z. La composition de l’image est propre au point où chaque plan est un tableau à part entière. Évidemment, le décor est une force du film et participe paradoxalement à l’horreur. La musique est très présente et magnifique. Dans l’ensemble, tous ces éléments participent à la création de l’horreur tout en le réinventant.
Je conseille ce film car Ari Aster fait partie des réalisateurs qui renouvellent le genre en s’appropriant les codes et en mélangeant les genres (un peu comme Jordan Peele).
Si l'atmosphère, l'ambiance musicale et le cadre sont très recherchés, on ne peut pas en dire autant du scénario et des personnages. L'horreur de certaines séquences peut choquer et d'autres sont prévisibles. Il y a tellement de mystères sur l'univers, de choses inexpliquées et d'autres décrites mais floues, on reste un peu spectateurs d'un show forestier avec des cris et des costumes blancs, les personnages sont bêtes, vraiment j'ai trouvé le temps long. On peut applaudir malgré tout l'atmosphère qui est impeccable.
Le film est bon mais un peu moins que ce à quoi je m'attendais, peut-être parce que j'en espérais trop. Je n'ai pas été particulièrement bousculé à l'exception de trois ou quatre scènes et c'est surtout une longueur un peu excessive qui est pour moi à l'origine de mes reproches. Je pense que si l'histoire avait été un peu plus resserrée, le film aurait gagné grandement en densité et en intensité. Mais "Midsommar" est dans son genre - le cinéma d'horreur - assez remarquable par sa qualité visuelle, sonore, et par le malaise qu'il instaure tout du long. Ici point de jump scares, tout n'est qu'ambiance. "Midsommar" repose surtout sur l'opposition entre un ciel bleu et une belle lumière d'été, des vêtements blancs, des nuées de fleurs, et l'horreur des événements, en cela il est très original. Mais en dehors de ça je n'ai pas été surpris et l'histoire a suivi exactement la ligne narrative que j'imaginais avant même de voir le film, avec quelques scènes étonnantes quand même. Bon, ceci dit des films d'horreur de ce calibre il n'y en a pas beaucoup.
Midsommar souffre un peu des mêmes défauts que le précédent film d'Ari Aster: Hérédité. Une tension qui peine à s'installer vraiment fait que l'on regarde avec curiosité toutes les bizarreries qui nous sont exposées sans jamais parvenir à croire émotionnellement à la réalité de ce qui nous est donné à voir. On prend finalement trop de distance avec le récit, un peu anesthésié par la froideur du traitement narratif d'Ari Aster. Son cinéma a cependant d'évidentes qualités d'écriture et de mise en scène avec l'utilisation de long plans fixes totalement maitrisés qui se révèlent souvent fascinants. Dommage.
Passé le drame familial qui n'apporte absolument rien au film et l'organisation du voyage d'un groupe d'étudiants Américain vers la Suède dans le cadre d'un festival, on comprend vite que nos protagonistes sont tombés dans un piège, le festival et leurs participants n'étant pas banale. L'instinct de survie etant limité chez nos protagonistes, passé les 40 premieres minutes, vous avez compris le film, le reste n'étant qu'une messe païenne sinistre interminable, aucun rebondissements, pas de plot twist, plus aucune dynamique, le spectateur ce retrouve obligé de contempler des plans interminable pauvre en dialogue. Ca deviens redondant et une fin qui n'en est pas une... C'est long, bien trop long. Je n'ai pu m'empêcher de soupirer et prendre sur moi toute patience attendant la fin de cette longue agonie.
Je m'attendais aucunement à mettre une telle note pour le second film d'horreur d'Ari Aster (Hérédité était excellent), après tout le bien que j'en avais entendu. Et pourtant, à part une réalisation sympa (une esthétique et des plans intéressants) on a le droit à quoi? 2h30 interminables sur une secte? Le film n'a aucun sens, aucun rythme, il ne faut pas vouloir se rendre interessant en disant qu'il y a un message derrière tout ce ridicule, c'est juste une perte de temps.
C'est un gros navet! On se croirait devant un navet mystique des années 70. Une sorte de mauvais mélange entre un ratage de jodorowsky et the wicker man. Rien à garder et qu'est ce que c'est long.....
Le film est superbement réalisé et très bien interprété mais l'histoire est sans surprise. Les scènes gores et horrifiques qui durent, finissent par créer un malaise.
D'une nullité absolue. Creux, sans intérêt, sans recherche, faussement original, un enchaînement de scènes où le réalisateur met en scène tout ce qui lui passe par la tête. Le sentiment qu'il aurait pu remplacer n'importe quelle scène par une autre scène quelconque et que le résultat aurait été le même. Le sentiment que n'importe qui peut s'improviser scénariste. Une honte pour le cinéma et tout ce qu'il peut comporter de génie.
Le spectateur est embarqué dans une montagne russe émotionnelle : compassion, malaise, méfiance et enfin horreur. Midsommar est extrêmement malsain et traumatisant. Les journées sans fin et le décor coloré, floral, contrastent avec l'horreur qui se déroule sous nos yeux, et qui monte en intensité progressivement tout au long du film pour atteindre son apogée à la toute fin.