Derniers Avis : Midsommar - Page 29

Un conte macabre...
Rien de mieux pour décrire ce film qui pour moi est une réussite sur tous les plans.
Casting,
Scénario,
Réalisation,
Photographie... Tout y est... Mais il est très particulier, ce qui explique les avis très controversés, je conseille à condition que l’on aime les films de ce genre !

Je l'ai vu il y a maintenant 9 jours, je voulais me faire mon propre avis surtout que j'avais aimé Heredite et là quand je vois certains avis très positifs, je me pose vraiment des questions sur le délire mental des auteurs. On est perdu devant cette succession de séquences inintéressantes quand elles ne sont pas carrément ridicules. C’est à se demander comment quelques critiques peuvent crier au génie - et vue le nombre d'entrées en salle! Bref il faut attendre une heure au moins avant qu'il Y ait les 2 suicides qui pour spoiler: le second est assez choquant car il le finisse à la masse
et là on se dit ça commence enfin mais non arrive bien après la scène de copulation (attention pas un viol!!) ou les femmes autour spoiler: encouragent le 'mâle', la fin est pas trop male [spoiler]où ils brulent
. Très lent & long donc je me mets logiquement du coté des avis très négatifs et ceux qui disent que ça aurait du etre int. aux - de 16 ans car très dérangeant : ils n'ont jamais rien vu. Voyez les excellents 'Ghostland', 'Train', 'Eden Lake' ou 'the human centipede 1 & 2, 'Irreversible', 'i spit on your grave' (plus gore) et j'en passe. Bref je ne sais comment mais je suis resté jusqu'au bout, un seul conseil fuyez!! Ou revoyez hérédité. Midsommmmeil.

Du génie personnellement ce film m'a beaucoup touché, merci pour cette originalité, malheureusement tous le monde n'est pas ouvert. parfois il faut se laisser aller, sans toujours vouloir tout comprendre.

Un film classé épouvante horreur qui ne l'est pas réellement, a aucun moment vous ne frissonnerez en le regardant. Toute la force du film repose sur l'ambiance pesante mise en place (images, sons stridents)
L'originalité du film est que tout se passe en journée dans un décor lumineux et paradisiaque ".
Certaines scènes gores s'avèrent particulièrement efficaces.
Tout de même beaucoup de longueurs pour ce film qui nous entraîne dans une communauté beaucoup trop perchée pour être crédible

Ari Aster va très loin dans transcendentalisme et la violence sectaire. Avec un kaléidoscope de références, on pense évidemment à "The wicker man", chef-d'œuvre de 1973; l'horreur est distillée lentement et laisse le spectateur extatique (de part la qualité du film) et totalement sous emprise; j'ai rarement vu des figurants aussi "fanatisés"... Brrr !
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Contrairement aux autres spectateurs, je ne suis pas surprise de sa qualification "d'épouvante", puisqu'il rentre parfaitement dans le thème (à ne pas confondre avec "horreur"). Commençons par l'aspect positif : tant le cadrage que les images sont une réussite... en revanche l'histoire est décousue et manque d'explications - malgré un jeu d'acteur au niveau - les longueurs sont presque insupportables et l'idée n'est que revisitée...

Mais quelle daube! Moi qui suit une grande amatrice de films d'horreur, d'épouvante, de gore, de psychologique, c'est le PREMIER film qui me donne envie de VOMIR! J'ai voulu sortir de la salle plusieurs fois, un scénario très mal construit, beaucoup d'incohérence, un très mauvais jeu d'acteur, des personnages antipathiques, du grand n'importe quoi!
Quand je vois certains avis positifs, je me pose vraiment des questions sur la santé mentale des auteurs...
Drogue, exposition d'une personne "monstrueuse" (handicap), violence, cris (80% du film), viol, meurtres.. Bravo la recette parfaite pour faire quelque chose de dérangeant, dommage mais rien de justifié, seulement du pur cliché, et du malsain pour rien du tout. La prochaine fois, essayer de se concentrer sur un scénario cohérent et bien construit plutôt que de se focaliser sur de belles images... Décevant.
Ah et je ne parle même pas de la publicité mensongère, merci pour la perte de temps et d'argent. Je me demande même pourquoi ce film à été montré au grand public...

Images et univers sonore superbe. Le film prend appui sur différentes spiritualités pour décrire une communauté sectaire nordique. Mais avant tout il s'agit d'une méditation longue sur le sens d'une société en général. Vraiment un film intense qui ne devrait pas être classé dans la catégorie fantastique ou horreur. C'est un film d'auteur, un grand film.

Ari Aster nous claque encore une fois!
Ambiance malsaine,scènes super bien gérées!Seul problème,le film abuse un peu trop sur les références religieuses!

Dani (Florence Pugh qui tenait déjà le haut de l’affiche dans "The Young Lady") vient de vivre le pire des traumatismes. Elle peine à trouver auprès de Christian (Jack Reynor), son boyfriend, le réconfort dont elle a besoin.
Etudiant en anthropologie, Christian était sur le point de partir en Suède avec des camarades assister à une cérémonie folklorique. Dani l’y accompagne.
Les cinq jeunes gens découvrent une communauté accueillante, coupée du monde. Mais lorsque les festivités commencent, elles prennent bientôt un tour de plus en plus inquiétant.

L’histoire d’une bande de post-ados américains perdus dans un environnement hostile et lentement décimés par une force invisible, on en a vus treize à la douzaine. Mais le génie de Ari Aster est de réaliser, à partir de cette trame ultra-classique, un film complètement original.
Nuit ténébreuse, maison hantée, monstre effrayant aux pouvoirs surnaturels : il n’utilise aucun des ingrédients qui constituent la recette traditionnelle des films dits « de genre ».
"Midsommar" se déroule en plein été. La Midsommar est un ensemble de célébrations qui marque en Scandinavie le solstice d’été. C’est la période de l’année où les jours sont les plus longs et, à ces latitudes, des « nuits blanches » où le soleil ne se couche quasiment jamais. C’est donc sous un soleil de plomb, sans jouer sur notre peur du noir, que l’action se déroulera. Que ceux qui les ont en horreur soient rassurés et que ceux qu’ils font délicieusement sursauter ne les attendent pas en vain : nul jump scare ne fera hurler de terreur la salle.
Quant aux « méchants », il n’y en a pas vraiment. Les hôtes de Dani et de Christian, une bande d’aimables suédois jodlant en longues robes blanches en sirotant des jus de baies plus ou moins hallucinogènes, vieillards barbichus et jeunes filles en fleurs, tiennent plus de la communauté hippie que de la secte satanique.

La terreur, Ari Aster la distille autrement. L’an passé, son premier film , "Hérédité", avait fait sensation. On l’a retrouvé dans bon nombre de Top10 2018. Quant à moi, je n’y avais rien compris. J’en étais manifestement passé à côté.
Car force est de reconnaître le génie – un terme bien emphatique que j’utilise déjà pour la deuxième fois dans cette critique – de ce jeune réalisateur de trente ans à peine.

"Midsommar" s'étire sur 2h27, une durée hors norme, de nature à dissuader le public zappeur auquel les films d’horreur sont traditionnellement destinés. Sa durée excessive, loin d’être un handicap, est son principal atout. Car elle nous oblige à nous plonger dans ce huis clos paradoxal, tourné en plein air. Une fois arrivés sur place, les personnages n’en partiront plus, alors qu’aucune enceinte, aucun gardien ne les y retient.

Ces 2h27, on ne les voit pas passer, tant on est happé par le trou noir que le film ouvre sous les pieds de ses personnages. Au son d’une musique incantatoire, une atmosphère de plus en plus lourde s’installe. Les journées de la cérémonie se succèdent apportant chacune leur lot de bizarreries et de mystères. Elles sont filmées avec une maniaquerie géométrique dans des compositions d’une sinistre beauté où Ari Aster démontre, avec parfois la vanité qui caractérise les jeunes génies (et de trois !), sa maîtrise du cadre.

On craint un instant que le film ne se termine, comme c’est hélas souvent le cas, par une révélation sinistre qui déchirerait le voile d’ignorance dans lequel le spectateur a été maintenu : le chef du village est la réincarnation de l’Antéchrist ? les chers disparus de Dani vont se réincarner en Suède ? Ce n’est pas le cas. Et c’est tant mieux. "Midsommar" suit sa logique implacable jusqu’à sa conclusion qui ne l’est pas moins.
On en comprend alors tout le sens. Il ne s’agissait pas, comme dans les films d’horreur ordinaires, de comptabiliser la lente décimation d’une bande de jeunes héros. Le propos du film est plus psychologique : par une catharsis, l’héroïne achève un travail de deuil et sanctionne un manque d’amour. Monstrueux et dérangeant point d’orgue à une expérience qu’on n’oubliera pas de sitôt.

"Midsommar" est interdit aux moins de 18 ans au Royaume-Uni, en Australie, en Espagne.
Interdit aux -16 ans au Québec, aux Pays Bas, au Brésil, en Finlande
Rated R aux USA
Et en France… -12 ans à l’instar d’autres films à l’affiche actuellement autrement inoffensifs : "Les Baronnes" ou "Le Gangster, le flic et l’assassin".
Triste constat des errements de la classification cinématographique en France et de l’urgence d’une réforme.

Un nouveau film d'Ari Aster, une nouvelle claque... Moins traumatisant que Hérédité, moins frontal également, Midsommar est davantage un drame angoissant à l'enveloppe profondément glauque, malgré sa clarté omniprésente. Midsommar ne ressemble à rien d'autre tandis qu'il ose tout. Le cinéma a besoin du réalisateur, futur grand à n'en pas douter.

Des films OFNI (pour objet filmique non identifié) j’en ai vu quelques-uns et c’est souvent après mûrissement des images dans mon petit cerveau que j’ai su encore plus les apprécier. Si vous n’êtes pas familier avec les OFNI, dans mon souvenir et dans deux genres bien différents : Steak et Mother.
Là avec Midsommar, je m’attendais à une angoisse permanente dans un lieu idyllique. Une plongée dans l’horreur psychologique gentiment saupoudrée d’un peu de gore. Que nenni ici, on vole en plein délire (dans le bon sens du terme) cinématographique. Je reconnais que pendant plusieurs scènes je me demandais ce que je regardais et si tout ce petit monde à l’écran se prenait au sérieux au moment de tourner ça.
En fait ce film est génial à bien des égards. Tout d’abord il a une esthétique des plus magnifiques entre des paysages rayonnants, des acteurs beaux (quel qu’ils soient) et un cadrage parfait. Toute cette beauté fait partie intégrante de l’horreur, non d’une horreur sanguinolente mais bien psychologique. Sous ce magnifique soleil se déroule les pires choses et les plus dérangeantes mais toujours avec le sourire. En fait, l’horreur est malsaine car réaliste et réalisable spoiler: ou comment une jeune fille normale peut s’accrocher à cette horreur pour se remettre de ses propres problèmes
.
Ici nous avons tout le processus des sectes détaillées avec une simplicité et crédulité des plus impressionnantes. Tout y est finalement amené limpidement et sans violence pour faire passer le pire à la fin.
Vous voulez flipper dans votre fauteuil et sauter sur place, oubliez ce film. Vous voulez flipper en vous disant que l’on n’est pas si loin d’une vérité actuelle, allez le voir.

Un petit groupe d'étudiants états-uniens débarque dans une communauté rurale suédoise au moment des célébrations du solstice d'été. Célébrations un peu particulières... Le début du film est assez balourd en matière de psychologie et de dialogue. Ça ne s'arrange guère par la suite, confirmant que les personnages sont à la fois antipathiques et pas futés. Heureusement, la découverte d'un certain "folklore nordique" n'est pas sans curiosités amusantes et flippantes. La mise en scène est soignée. Reste un scénario finalement assez prévisible dans son déroulé et un poil (pubien) trop long.

Un nouveau film de Ari Aster ? Quand j'ai entendu ça j'ai foncé au cinéma pour le regarder. J'étais aller voir Héréditer sans vraiment savoir a quoi s'attendre et j'ai vraiment adorer, ce genre de film ou rien n'est prévisible et ou rien ne commis au hasard. Ari est un de mes réalisateurs préférer en ce moment, il a cette façon de faire un film qui te donne envie de le revoir encore et encore pour capter tout les details. Bref ce film est un chef d'oeuvres !

Après Hérédité, Ari Aster confirme qu’il est un réalisateur à l’univers original avec Midsommar. Toutefois, cette fois, le résultat est moins convaincant car ce second film est trop long et n’arrive pas à réellement rendre le tout effrayant mais juste intrigant et un peu ennuyant à la longue (la fin semble trop tirer en longueur). Cette plongée dans une secte constitue donc une déception.