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ConFucAmuS
536 abonnés
954 critiques
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2,0
Publiée le 8 décembre 2019
Depuis la sortie d'Hérédité, Ari Aster jouit d'une belle côte d'amour auprès de la critique. Chose qui s'est encore confirmée avec l'arrivée de Midsommar. S'inscrivant dans le sillon d'un Wicker Man, nous suivons une bande de jeunes gens, partis assister à un festival en Suède. Parmi eux se trouve Dani, jeune femme encore traumatisée par un évènement tragique. Évidemment, le plan de vacances de ces jeunes insouciants va être rapidement contrarié par ledit festival. Ari Aster sait manifestement ce qu'on est en droit d'attendre avec ce type de pitch. Comme pour Hérédité, il n'entend pas faire autre chose que s'approprier les codes pour y imposer sa patte. Parfaitement logique et préférable d'un point de vue artistique. Malheureusement, il s'avère que je ne suis pas un admirateur de son premier long-métrage et celui-ci prend le même chemin. L'expérience d'un malaise, voilà ce que Aster veut faire partager. Pendant une heure, ça marche plutôt bien. L'atmosphère est rapidement inconfortable, par petites touches (des regards insistants par-ci, de longs silences par là) puis vient le choc. À ce moment, le film tient solidement. Puis, de manière incompréhensible, Midsommar retombe très lourdement sur Terre par la suite. L'écriture est pataude, les rebondissements prévisibles à des miles, les dialogues sur-écrits ou tout simplement ineptes. Finalement, l'ennui remporte la partie à l'issue de cette dernière heure et demie. Formellement, ça fourmille de beaux plans mais le manque d'émotion plombe irrémédiablement les efforts déployés par le cinéaste. Et ce qui n'arrange rien, c'est que le film affiche une durée de 2h30 ! Pour ne rien raconter qui n'ait déjà été dit (et en mieux) en 30 minutes de moins. Les comédiens sont très convaincants (mention spéciale à Florence Pugh), ce qui est déjà admirable vu le manque d'intérêt autour de leurs personnages. Je suis heureux de voir un artiste bénéficier d'une confiance et d'un budget suffisant pour ajouter sa pierre dans un genre peu évident à bousculer. J'aurais pourtant préféré que cet engouement serve à raconter quelque chose de plus incarné et de moins laborieux.
L'esthétisme et l'ambiance d'étrangeté sont les points forts de Midsommar. En effet, les tenues des autochtones, la nature, les décors, les danses, les inscriptions, le plein soleil de juin en Suède… tout contribue à une atmosphère inquiétante et onirique inhabituelle, particulièrement bien retransmise en images. En revanche cette étrangeté n'est pas assez exploitée car le gore reste en fin de compte accessoire, et toute cette angoisse montante ne débouche sur rien de vraiment horrifique, ou alors c'est juste suggéré. On en sort donc un peu déçu.
J'ai regardé ce film hier soir, et contrairement à certaines critiques disant ne pas comprendre que l'on puisse ne pas aimer ce film, et bien c'est pourtant mon sentiment. Ce film est d'une lenteur et d'une incohérence hallucinante, les personnages disparaissent les uns après les autres et cela n'amène aucune interrogation des protagonistes... Après quelques minutes une fois les vacanciers arrivés dans le village, on devine déjà la fin sans aucune surprise, et si on connait un peu les mythes scandinaves c'est encore plus rapide. Le jeu des acteurs est nul, le scénario simplissime et tellement prévisible, la réalisation pitoyable. Un des pires films que j'ai vu...
Un rêve cauchemardesques. Toute est prévisible oui et alors ?, certe, mais maîtrisé, il sait où il va, une mise en scène à la fois théâtrale par ses chorégraphies, cinématographique par ses plans. À la limite de l'expérimentale. Le choix de l'esthétique avec l'image aussi claire et toutes les couleurs alors que c'est l'enfer ce camps de hippies. Le jeu est très bien également on n'a pas du tout envie d'être à leurs places. Et le chemin de Dani whoaaa.... Qui peut enduré une chose pariel. Petit bémol le rythme, un peut lent, peut être qu'il le faut voir une deuxième fois. 🤔
Franchement les qualificatifs me manquent mais ma note suffit, un film tellement incohérent complètement ridicule , on y crois pas une seconde tellement c'est abusé dans la stupidité...
Énormément déçu du réalisateur d'Hérédité...après un premier film magistral et encore dans les mémoires, on retrouve avec ce deuxième film les mêmes codes, la même mise en scène mais cette fois-ci de façon outrancière, prévisible et surtout agaçante....les acteurs sont insupportable de conneries contrairement à Hérédité et le réalisateur s'essouffle à vouloir trop en faire...une phrase résume bien ce film : tout ça pour ça - 2,5/5
Très surpris, j'étais pas intéressé pour aller voir ce film. En fin de compte je ne regrette pas malgré le rythme très lent on comprend par la suite pourquoi le réalisateur a choisi ce chemin. Le scénario est très bien ficelé et on s'attend toujours à deviner la suite mais non on nous prend pas surprise.
Un film bizarre et chahuteur que je ne sais pas si je dois l'appeler un film d'horreur déjà!! vous ne vous sentirez pas bien dans vos peaux... tout d'abord il dure trop et n’en finit pas, il est trop lent et ennuyeux spécialement pendant au moins toute la première heure, il est vraiment plein de platitude, de naïveté et de bizarreries au point qu'on se sent aussi bidon et ridicule que ce qu'on regarde mais j'avoue que le film est un piège qui se ferme sur le visionneur qui se retrouve collé à son écran pour le finir et ce malgré l'ambiance tendue qu'il lui offre et les scènes dérangeantes qui commencent dés le début jusqu’à la fin. Bref! c’est détestable et vous vous sentirez jamais à l'aise dés le départ et lorsque vous aurez fini de le regarder cette sensation de malaise, de bizarrerie et de déplaisir vous hantera pendant un certain temps...
Dire d’une mise en scène qu’elle est maîtrisée pourrait paraître inutile et pourtant, voici le premier terme qui ressort de la séance du dernier film d’Ari Aster. En effet, sa manière d’agencer son horreur relève d’une maestria puissante et ce dès son ouverture glaçante. Il y a quelque chose de directement hypnotisant par une telle éloquence visuelle, rappelant l’ouverture d’« Hérédité ». Le reste du métrage sera du même acabit et relèvera d’une sensation graduelle de perte, aussi bien pour les protagonistes que pour le spectateur. Aster amène ainsi une réelle sensation d’inconfort par l’image, loin de l’horreur instantanée à jump scare au potentiel à court terme. De son côté, « Midsommar » marque la rétine par la portée de ses plans et la recherche conséquente qu’on imagine dans la création du récit. Loin du simple décalque du « Wicker Man », le film s’inscrit dans des questionnements multiples, aussi bien d’un point de vue générationnel que sur un aspect sentimental accrochant nos pensées. Ici, le deuil s’insinue dans un couple désuni, fin d’une romance empoisonnée menant à la destruction. Et si la portée dramatique pourra surprendre le spectateur en quête d’effroi, celui-ci ne pourra que faire face aux accès graphiques à la force brute estomaquante. Au final, « Midsommar » confirme le talent d’Aster dans le domaine du genre par son potentiel analytique, la force de ses images et la sensation de perte émotionnelle terrifiante et étrangemment euphorisante procurée.
à proprement parlé ce film n'est pas de l'épouvante mais de l'horreur pur et réel , certainement le film le plus malaisant jamais réalisé . J'ai mis 15 min à sortir de la salle pour comprendre la douleur et l'émotion qui ressort de ce film.
Fidèle aux étoiles AlloCiné, je pensais voir un bon film d'horreur....durant tout le film je garde espoir qu'une intrigue se mette en place. Tout le film je garde espoir d'avoir peur. Tout le film j'attend, j'attend, j'attend.Il n'en est rien. Je craque dans la dernière demi heure et voit les dernières scènes en accélérés en pensant peut être que la dernière scène en vaudrait peut être la peine ? Il n'en est rien. Film incompréhensible et ennuyant à mourir, 2h30 de perdu dans mon existence.
Ce film est une horreur...surtout pour les.oreilles lol ...long ..mais long....nul mais on a qu'une envie ...la.fin...qui déçois aussi...c'est vraiment bidon
Baignée d’un soleil omniprésent – perturbant délibérément les codes photographiques du film d’horreur – cette plongée délirante dans une secte imaginaire du nord de l’Europe aux pratiques macabres bénéficie d’idées de mise en scène intéressantes, notamment dans sa première partie. La confusion de plus en plus grande et l’incohérence brouillonne qui s’emparent progressivement de Midsommar laissent néanmoins perplexe, d’autant que ce film de près de 2h30 est franchement long. Pourquoi pas.
Le scénario est assez malin bien que prévisible. Bref du déjà vu, en un peu mieux. Un poil d'action supplémentaire en coupant 40 minutes de montage aurait suffit à me faire aimer un peu le film. Les 20 derniers minutes sont d'un ridicule que s'en devient presque marrant.