Avis sur Julie en juillet

Que voilà un film rafraichissant ! J’étais pourtant réticent, ayant trouvé « Head-On » et « De l’autre côté » forts laborieux, mais bien m’en a pris d’essayer malgré tout! Il n’invente rien, mais nous emporte avec bonheur pour un road-movie entre humour et amour entre l’Europe et la Turquie.

D’habitude, je trouve toujours ce genre de structure inégale et donc maladroite ; mais ici, je n’ai rien à jeter ! Ce qui est d’autant plus réussi que les séquences sont variées, comme les paysages traversés par les personnages. On y trouve de très bons acteurs : le professeur ordinaire qui vit soudainement des grandes aventures, et les deux filles qui gravitent autour de lui, symboles d’amour ordinaire et rationnel pour l’un, passionnel et fou pour l’autre. Sans oublier une belle galerie de seconds rôles. Un film simple, frais, léger mais juste sur des sujets comme l’amour ou les difficultés de l’Europe multiculturelle. Encouragez ce film injustement méconnu par chez nous.

Réalisation kitsch, scénario poussif et ennuyeux pour des personnages stéréotypés, caricaturaux. A ce stade de désolation, on ne sait plus quoi vous dire.

Tout juste après une première expérience hyper-décevante avec un autre film de Fatih Akin "Soul Kitchen", "Julie en juillet" est heureusement là pour me faire revenir largement au statu quo à propos du réalisateur. "Julie en juillet" n'est pas le film du siècle, on ne peut pas dire que je me suis fendu la poire comme jamais et pourtant ce road-movie délirant, qui non content de ne pas se cacher de très nombreuses invraisemblances se plait à en jouer volontairement à fond, m'a très agréablement diverti. Bref traduction, je me suis pas emmerdé une seule seconde. Moritz Bleibtreu assure totalement dans le rôle principal et il est bien entouré de belles partenaires féminines avec la très grosse mention pour Christiane Paul, pétillante comme jamais. Idéal pour ne pas se prendre la tête sans avoir l'impression qu'on a perdu son temps avec ce film bourré de charme.

Film allemand sorti en 2000 en Allemagne mais inédit en France, si ce n’est une sortie confidentielle dans le cadre d’un festival de films allemands à Paris en 2003 où il a obtenu le prix du public, « Julie en Juillet » aurait mérité une meilleure diffusion chez nous. En effet, c’est un mélange de road-movie et de comédie romantique plein de rebondissements et de peps. C’est l’histoire d’un type on ne peut plus ordinaire qui par amour, ou en tout cas suite à un coup de foudre, va faire des milliers de kilomètres en traversant plusieurs pays et par conséquent vivre des aventures extraordinaires et rencontrer dans son périple des personnes très différentes de lui, qu’il ne côtoierait pas dans son métier de professeur. C’est bien fait, très rythmé et l’ensemble du casting est aux petits oignons. En tête du casting, Moritz Bleibtreu, l’un des acteurs allemands, avec Daniel Brühl, qui a la plus grande carrière à l’international (« Munich » de Spielberg, « Le Concile de Pierre » de Guillaume Nicloux, « World War Z » de Marc Forster ou « 360 » de Fernando Meirelles) que j’avais découvert dans l’excellent « Cours, Lola, Cours » en 1999 puis revu dans « L’Expérience », l’un de mes coups de cœur de l’année 2003, et Christiane Paul, vue dans « La Vague », le meilleur film de l’année 2009 selon moi parmi les 68 que j’ai pu voir. Vive le Cinéma allemand !

Vu et étudié en cours, il n'empêche que j'ai vraiment accroché. Frais, pétillant et touchant, on ne s'ennui pas une seconde tout au long du film. Ce n'est pas le film du siècle mais il mérite d'être vu. Je l'ai déjà recommandé ! Ce sera un 4/5 pour moi !

Ce deuxième long métrage de Fatih Akin n'avait pas eu droit à une sortie en salles dans l'hexagone. C'est assez incompréhensible car ce road movie plein de surprises, plein d'humour et d'amour et qui, avec toutes les invraisemblances qu'on y rencontre, ne se prend pas au sérieux, apparait, avec le recul, comme un des meilleurs films du réalisateur turco-allemand : une mise en scène inventive, une photo magnifique et d'excellent.e.s comédien.ne.s.

Un film très attachant et plutôt poétique. L’histoire nous embarque dans une aventure sentimentale improbable, et très sympa

Le road movie, c’est par « essence » le goût du goudron, un air d’aire de repos mais de repos, point. C’est pourtant la saveur d’une faveur qui rend Fatih Akın si passionné. Une romance aux apparences de demi-tour, jamais une impasse. Un trajet où tout va se mélanger, par exemple l’insécurité du personnage confronté à des démons ancrés dans un extrait d’Hambourg un peu court mais incroyablement vivant, mais aussi les directions multiples généralement évités par le cinéma, parce qu’elles donnent des choix.

Par l’Italie ou l’Europe de l’Est, on ira de Turquie en Allemagne. Sur les ailes d’une insouciance allant de pair avec la chatoyance de ses tons estivaux, Im Juli porte bien son titre original : en juillet. Mais le jeu de mots aidant, c’est aussi « I’m Juli », du nom de la décoinceuse de mœurs que le personnage de Christiane Paul va représenter pour celui de Moritz Bleibtreu – sans le débarrasser d’un ahurissement mignon mais par moments bébête qui m’a rappelé Patrick Mille.

Les vacances sont moins qu’un thème, juste un cadre, pourtant elles remplissent le film avec une présence énorme qui gicle même sur la rudesse normalement anxiogène d’une nuit sur l’autoroute. Et l’insouciance est récompensée : semblable en ça à Little Miss Sunshine (Jonathan Dayton, Valerie Faris, 2006), elle va démonter le drame et le laisser en plan, juste de quoi rendre l’histoire jubilatoire, un peu absurde et très poétique – quoiqu’Akın dépasse un peu les « bornes » quand il ridiculise la police pour diverses raisons.

Il semble aussi que le mal, qui n’a pas été mis seulement parce qu’il était censé être là, est en « roue libre » et comble trop nonchalamment une dichotomie qu’il faudrait nourrir ou ignorer. Instable, peut-être par inexpérience ou peut-être par expérimentation, Im Juli reste un absolu du road movie feel good. J’écris le brouillon de ma critique sur tablette et le correcteur me propose de compléter « good » en « Goodyear ». La conclusion parfaite, car oui, Im Juli roule tout seul et mérite qu’on s’en rappelle au moins toute une année.

septiemeartetdemi.com

Un bon film de Fatih Akin, qui est cependant loin d'être son meilleur film. Bleibtreu sort du lot. Un film un peu trop gentillet. Néanmoins, la bande-son est exceptionnelle !

Road movie romantique qui ne se soucie guère de vraisemblance avec ses rencontres et retrouvailles peu probables entre Hambourg et Istanbul. Cela reste plaisant grâce aux acteurs même si Fatih Akin a fait ensuite beaucoup mieux avec l'hilarant "Soul Kitchen".

Une comédie dispensable, mais vraiment sympathique, agréable, bien jouée, correctement filmée et regorgeant de rebondissements. Que demande le peuple ?!

3 étoiles - Julie en juillet

Rien de transcendant, mais c'est frais, inventif, plaisant et les personnages sont attachants. Le scénario est un peu bancal ... mais c'est un doux loufoque qui est bien scénarisé. Ce film ne vous marquera pas ; mais il saura très plaisamment occuper un temps de votre existence.

découvert récemment en DVD et grande a été ma surprise!
un petit road movie sans prétention qui fait passer du bon temps si on est pas trop regardant sur les improbabilités.
Surtout,la découverte de deux acteurs sympathiques dont la très agréable Christiane Paul.

Les ravages de la drogue, c'est moche!
Ce film gentillet qui veut nous raconter une histoire romantique, alterne les scènes droles, improbables et les délires foireux, voire bad trips, Publicité exagérée pour le pétard, dommage, l'histoire est sympathique, les acteurs impliqués.

Il n'y a pas mieux que ce film allemand si vous souhaitez quitter un instant la routine et vous remonter le moral. Une fable moderne drôle, tendre et dynamique!