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La jeune cinéphile
20 abonnés
11 critiques
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4,0
Publiée le 3 octobre 2022
Très bon film magnifiquement porté par deux acteurs masculins top. Et le jeux de Léa Seydoux et Sara Forestier m'a époustouflé elles étaient tout simplement incroyables. On se prend dans l'histoire et on a envie de savoir la fin. Desplechin au top! La vision de la ville par le réalisateur est intérréssante.Je reste cependant sur ma fin concernant la résolution du meurtre de Lucette.
Je ne partais pas au départ avec un a priori favorable pour ce film, dont le synopsis n'allait pas vers une franche partie de rigolade. Et je me suis laissé embarquer et captiver par ce film pas gai, mais jamais misérabiliste, porté par un Roschdy Zem plein d'humanité, qui a amplement mérité son césar du meilleur acteur. Léa Seydoux est toujours aussi glaciale, et la pauvre Sara Forestier encore cantonnée au rôle de la pauvre fille pas bien futée qui se laisse totalement avoir et manipuler. Mais ça reste un très bon film !
Dans ce film, on suit la prise en charge de plusieurs faits divers par le commissariat de Roubaix, à la tête duquel se trouve le Commissaire Daoud (Roschdy Zem). Un événement marque le début d’une enquête qu’on va suivre de plus près avec l’analyse des faits, les interrogatoires des suspectes (Léa Seydox et Sara Forestier), la reconstitution, les confrontations… L’intrigue n’est pas très prenante même si on ne s'ennuie pas non plus, mais ce sont plutôt les personnages qui le sont, et en particulier ces deux femmes. Le plaisir du film réside dans le fait de les voir jouer leurs rôles. Elles sont vraiment incroyables toutes les deux. L'interprétation de Roschdy Zem est juste mais je n’ai pas eu d’empathie pour ce personnage, assez froid et secret sur sa vie. Je ne m’y suis pas attachée. Sa passion pour les chevaux ne m’a pas semblé avoir un intérêt majeur. Idem pour les histoires annexes qui n’apportent pas grand chose.
En voilà une surprise. Après avoir friser la crise de nerfs en découvrant Les Fantômes d'Ismaël le mois dernier je partais convaincu d'un énième désastre sur fonds d'introspection philosophico intello à fond la praline ... Ah ouais, j'y suis aller la mort dans l'âme avec ce Roubaix, une lumière. Comme quoi, une fâcherie ne tiens pas toujours à grand chose.
Fini avec les bêtises habituelles, cette fois le film arpente sans vanité un lieu et un sens bien clair. Pas de lapin foireux tiré d'un chapeau venu d'ailleurs, non le film se base sur un entourage, une proximité. Rarement Arnaud Despleshin m'a semblé aussi proche de ceux qu'il ignore ou méprise habituellement. Il cherche cette fois à rendre ce qu'il estime être de la compassion, j'y vois surtout un regard innocent et magnifique en ce qui me concerne. Sans jugement c'est en revanche avec force et adresse que le film se monte, que la trame se boutique.
Question interprétations, plus d'un se serait planté. Ce n'est pas le cas. Tête d'affiche comme inconnu sont dans le juste, vise quand il le faut, de vrai sniper. Roshdy Zem est d'ailleurs impeccable dans un tel registre. Il exploite tout, totalement, avec manière et sans emphase. Lea Seydoux que j'ai vu hier dans Spectre est ici à contre emploi, c'est peu de le dire. J'avais un peu peur pour elle à première vu, elle s'en tire magnifiquement. J'ai du mal avec la morve au nez en général mais là pas de problème, pas pour moi toujours. Sara Forestier est quand à elle aussi parfois dans le surjeu mais ici elle est je crois celle qui m'a le plus retourné. Franchement, bravo. Antoine Reinartz lui officie dans l'ombre, il atteste de sa découverte aux forceps en subissant, avec un ton désarment. Sa présence amène une éclaircit.
J'achève cette rétrospective mensuelle sur une très belle note. Le plus beau film d'un réalisateur qui une fois débarrassé de son tralala réhausse ses histoires, contemple et subjugue ses talents, sans jugement, c'est bien que la que sa beauté prend toute place ...
Décidément le cinéma social français pêche toujours ...sans être nul, le film cherche sa voie, les personnages , les acteurs et le spectateur aussi . Qu'as t'on voulu dire au juste ?... Du sordide paumé , des plans de nuit , trois décors de téléfilm ... Alors retour aux cases Dardenne ou Loach, monsieur Desplechins . A moins que ce soit un polar ? On reviendra aux meilleurs Corneau dans ce cas .
La première partie du film en forme de polar social est plutôt réussie, la suite qui se focalise sur les 2 marginales est bien moins prenante, avec à peu près zéro tension. C'est dommage, l'atmosphère était bien posée, et le casting très juste.
Alors bien sûr, tout est semble-t-il tiré de faits réels et que la réalité ne revêt pas autant d'artifice que la fiction, mais le film traîne un peu en route, pour n'aboutir qu'à ce qui semble être une suite logique d'évènement. On n'attend un rebondissement, un changement de paradigme, une révélation, mais rien. Juste une suite logique et une fin qui n'attend pas de surprise. La réalité, juste la réalité. Quelque part, c'est aussi bien de sortir de l'idée que le cinéma ne doit raconter que des histoires incroyables, mais mon cerveau était mal habitué. Le film a tous les contours d'un film français tradi, dans sa lumière, dans son traitement, dans ses dialogues, dans le sujet qu'il couvre. Les caricaturistes s'en donneront à coeur joie, mais on ne peut pas occulter les très belles interprétations de Roschdy Zem et Sara Forestier qui portent tout ça admirablement.
On se demande qui joue le plus mal dans ce mauvais documentaire style Envoyé Spécial. Despleschin en fait des tonnes dans le glauque. Même Rochdy Zem, césar du meilleur acteur (!) est à côté de la plaque en bon samaritain impassible et doux. Film et réalisateur largement surévalués.
Rozhdy zem comme souvent très bon mais le reste, ouille ouille ouille. scénario intéressant sur divers sujets mais hélas terni par la pauvreté du jeu des acteurs.
Avec « Roubaix, une lumière », Arnaud Desplechin dépeint le portrait d’un commissaire de police (Roschdy Zem, dont le rôle lui vaudra le César du meilleur acteur en 2020). La première partie de ce long-métrage se rapproche du documentaire avec une série d’enquêtes permettant d’illustrer la misère sociale du Nord. La seconde partie, inspirée d’un fait réel, s’intéresse à un couple (Léa Seydoux et Sara Forestier) coupable d’un homicide. Malheureusement, l’histoire se concentre trop sur les interrogatoires de ces deux jeunes femmes sans développer une approche psychologique. Bref, on reste dans le fait divers bien glauque.
J ai eu l impression de regarder un reportage sur la police de Roubaix... 🤔 Même l enquête principale du film est pas très passionnante. Déception pour moi.
Desplechin signe un film policier très ancré dans le réel: l'esthétique blafarde et misérabiliste est peaufinée image après image, tout au long d'une intrigue basique, surtout mise en valeur par ses interprètes. Sur ce plan, le casting ne souffre d'aucune faute de goût, les situations sont on ne peut plus réalistes, l'incarnation des personnages sonne très juste et rattrape les faiblesses de rythme et le côté éminemment prévisible de l'histoire.
Ils ont essayé d'être intelligents, mais on s'ennuie, on s'endort, ça ne prend pas. Ennuyeux. Roschdy Zem est bon, mais ça ne suffit vraiment pas. C'est une sorte de documentaire soporifique.
Je me suis un peu ennuyée Avec ce film qui n'apporte rien de nouveau, manque d'originalité, de déjà vu et revu. Dommage car les acteurs sont pas mauvais