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Un visiteur
1,5
Publiée le 21 août 2019
Alléché par le casting et l'histoire, j'ai été voir ce film qui est en fait comme un documentaire. Il ne se passe pas grand chose, c'est plutôt soporifique et franchement, j'ai été vraiment déçu malgré la forte présence de Roschdy Zem qui est un excellent acteur. Dommage !
Une réalisation comme toujours de qualité avec Depleschin, au service d'une histoire passionnante tirée d'un fait divers choquant. Roschdy Zem très juste comme toujours, il sublime ses partenaires à l'écran. Définitivement à découvrir!
Comment je me suis fait emprisonner... (ma garde à vue prolongée)
Qui attendait Arnaud Desplechin dans le thriller social ? Certainement pas moi. Le roubaisien relève le défi avec brio. Le film est scindé en deux parties. La première partie est une chronique sociale de la petite délinquance quotidienne du commissariat de Roubaix. Philippe Duquesne en escroc à l'assurance y est - comme toujours - délicieux. Les enquêtes se multiplient et Desplechin emploie tout son talent de metteur en scène pour construire de vrais personnages que l'on aimerait suivre pendant des heures. La deuxième partie se concentre sur le couple Seydoux/Forestier qui, quoi qu'on en dise, est parfaitement crédible et juste.
Arnaud Desplechin nous confirme qu'il est toujours le meilleur cinéaste français. Sublime.
Formidable film policier de Arnaud Desplechin avec un cast fantastique Base sur une histoire vraie terrifiante, le film passe par des moments de tension pour finir dans l'émotion totale
Soyons franc : je suis toujours resté extérieur au cinéma d'Arnaud Desplechin qui m'a toujours apparu artificiel et oiseux. Eh bien, cette fois ci, pour ce film qui était en compétition (comme d'habitude !) à Cannes 2019, mon jugement se fait beaucoup moins sévère. Ce film, ce polar, Desplechin l'a tourné dans sa ville d'origine, une ville qui vivait pour et par le textile et qui est une des villes les plus pauvres de France. Dans la première partie du film, Desplechin nous fait vivre le quotidien du commissariat de police de cette ville. Puis, suite au meurtre d'une vieille femme, le film s'oriente vers les interrogatoires des deux jeunes femmes soupçonnées, des toxicomanes, des alcooliques, ainsi que sur les reonstitutions. Pour une fois, Desplechin s'aventure donc dans le récit d'une histoire réaliste (le film s'inspire d'un fait divers qui s'est déroulé à Roubaix en 2002) et les qualités qu'il démontre dans ce domaine sont loin d'être négligeables. Il faut dire qu'il est particulièrement aidé par l'interprétation de Roschdy Zem (Le meilleur comédien français de notre époque ?) en commissaire posé et plein d'humanité. Les prestations de Antoine Reinartz en jeune lieutenant de police inexpérimenté et de Léa Seydoux et, surtout, Sara Forestier en meurtrières marginalisées sont également à signaler. A présent, une question se pose : Arnaud Desplechin va-t-il définitivement poser son cinéma dans une certaine forme de réalisme ou va-t-il retourner à ses habituelles élucubrations filandreuses ?
Roubaix, une lumière est le film où on ressort sans savoir si on a aimé ou non. Après réflexion, on penche plutôt du côté du « oui ». Entre la musique omniprésente et le style de l’enquête, on pourrait parfois se croire dans une série TV, mais pas dans le bon sens du terme. Néanmoins, Desplechin s’avère redoutable lorsqu’il filme de longs interrogatoires, ainsi que par son talent à reconstituer un fait jusqu’au bout, détail après détail, afin d’en soutirer toute sa complexité
Roubaix est une commune du nord de la France proche de Lille. 45% de la population vit sous le seuil de la pauvreté et une grande partie du territoire est considéré comme sensible. Un soir de Noël, le chef de la police locale et le lieutenant, nouveau venu dans la ville, règle les nombreuses affaires d’incendies, vols, fugues de mineurs, fraudes à l’assurance et même de viol. Dans les mêmes temps, une vieille dame est retrouvée assassinée chez elle. Les deux témoins sont rapidement considérées comme suspectes et mises en garde à vue. C’est en totale immersion qu’Arnaud Desplechin nous fait traverser les rues de Roubaix et nous fait découvrir les procédures d’une enquête pour meurtre. Sur fond de documentaire, le cinéaste instaure une véritable atmosphère de thriller ou chaque clé de l’investigation est captivante. Léa Seydoux et Sara Forestier sont étonnantes dans leur rôle mais ce sont surtout les hommes Roschdy Zem et Antoine Reinartz qui transpirent à l’écran. Dans « Roubaix, une lumière », Desplechin filme l’état présent d’une ville malade hantée par la noirceur de ses événements. Malgré l’émotion qui se dégage des personnages, il réussit à tenir une distance nécessaire pour crédibiliser le réalisme de son récit. Une enquête sociale particulièrement intense. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com