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    Roubaix, une lumière
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    Sandra K
    Sandra K

    3 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2019
    Un film poignant, à voir absolument ! Une histoire vraie dramatique, et des acteurs dont les rôles collent parfaitement !
    Yves G.
    Yves G.

    1 517 abonnés 3 532 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 septembre 2019
    Roubaix, une des villes les plus pauvres de France. Entre Noël et Nouvel An, on y suit le commissaire Daoud (Roschdy Zem) et le jeune lieutenant Louis Coterelle (Antoine Reinartz) dans leurs enquêtes : une arnaque à l’assurance, un incendie criminel, un viol sur mineure, une adolescente en fugue et deux jeunes marginales (Léa Seydoux et Sara Forestier, pétrifiée et passionnée) accusées du meurtre de leur voisine.

    En compétition pour la dixième (!) fois à Cannes, Arnaud Desplechin surprend. Chef de file du cinéma français post-Nouvelle Vague, il a longtemps fait de la cellule familiale la matrice névrotique de ses films et s’est complu dans un cinéma intellectualisant qui ne m’a jamais convaincu alors même que je me situe probablement dans le cœur de cible de son public. Il abandonne cette veine pour réaliser un polar, à la frontière du documentaire et de la fiction. Il s’est inspiré de faits réels qui se sont déroulés en 2002 à Roubaix, sa ville natale et qui furent relatés dans un documentaire qu’il a vu par hasard sur France 3 en 2008.

    Le film d’Arnaud Desplechin respecte scrupuleusement la trame définie par ce documentaire. À travers lui, c’est la radioscopie d’une ville entre chien et loup, lessivée par un crachin sournois, qui se dessine. Le risque est de laisser le spectateur sur sa faim en esquissant des histoires dont on ne nous livre pas le fin mot : pourquoi la famille de Daoud est-elle repartie en Algérie ? pourquoi son neveu emprisonné lui voue-t-il une telle rage ? pourquoi la jeune Sophie a-t-elle fugué ? D’ailleurs les deux personnages principaux, le commissaire et le lieutenant, restent-ils l’un comme l’autre opaques à toute analyse psychologique.

    Mais il y a plus grave. "Roubaix, une lumière" souffre d’un déséquilibre rédhibitoire.

    Il est écartelé entre deux parties et deux partis. Le premier est de raconter, au fil de l’eau, ces historiettes – comme l’avait très bien fait en son temps "Polisse". Le second est de se focaliser sur Claude et Marie. En confiant ces rôles à deux stars, Desplechin ne pouvait pas ne pas leur laisser la part du lion. L’enquête menée par les policiers sur leur crime [dans des conditions dont je m’interroge sur le réalisme et la violence] occupe toute la seconde partie du film. Le rythme du film en est brisé. On passe de la chronique au huis-clos, du pluriel au singulier, du kaléidoscope au microscope.

    Je ne dis pas que la première partie n’est pas intéressante. Je ne dis pas que la seconde ne l’est pas non plus. Mais je dis que leur attelage l’une à l’autre ne fonctionne pas.
    PLR
    PLR

    473 abonnés 1 576 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2019
    Le scénario commence d’abord par picorer à droite et à gauche dans le travail policier au sein d’une ville devenue glauque, sur fond de désindustrialisation et de la misère sociale qui s’est en suivie. Puis, au gré du travail d’enquête du quotidien (petite délinquance, escroquerie à l’assurance, fugue, puis plus grave avec un viol), la narration recentre les acteurs principaux sur un fait divers sordide : le crime dont une vieille dame a été victime. Tout ce qu’il y avait avant c’était pour le cadre, l’ambiance, le contexte. Et à partir de là, c’est du grand, du très grand cinéma policier digne des meilleures réalisations du genre. Le réalisateur révèle dans les secrets de tournage avoir comme référence Hitchcock. S’il force ici le spectateur à s’interroger longuement et se remettre en question au fil de l’enquête, il ne joue pourtant pas tellement sur le suspens ou l’inattendu. Il y a par contre du Simenon (pour l’intrigue) et du Depardon (pour la manière de montrer et de décrire). Du vrai cinéma de qualité, avec des acteurs et actrices (des rôles principaux aux rôles dits secondaires) interprétant parfaitement leur personnage avec un réalisme surprenant. Ce n’est plus du cinéma, c’est du témoignage, de la démonstration. A voir et même à revoir.
    tonton29
    tonton29

    25 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2019
    Polar noir réaliste au plus près des hommes et femmes, de la vie des mal aisés souvent confrontés aux petits délits pour essayer d'avoir mieux que ce qu'ils réussissent à obtenir de la Société. On évolue alors entre glauque et misère mais sans misérabilisme et sans excuser ceux qui franchisent la ligne de la légalité. À partir d'un petit commissariat confronté à cette réalité sociale, les enquêtes tristes se cumulent puis se concentrent sur une "plus grave". C'est presque documentaire. Et pourtant derrière cette noirceur ambiante, le titre l'affiche pleinement, il y a bien une lumière, une humanité dans ce monde exécrable. Roschdy Zem est impérial, les autres acteurs policiers sont très bien (seul bémol, le côté brailleur pour obtenir des aveux . . . Ça remet en question le côté humain perçu sinon car ça ressemble presque à de l'extorsion d'aveus par effet de stress et de fatigue sur les personnes interrogées) Léa Seydoux et Sara Forestier en filles paumées et déconnectées de la réalité terrible de la gravité des actes sont excellentes. Ce n'est pas un film qu'on prend "plaisir" à voir mais qui est à voir. Il est prenant et glaçant.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    784 abonnés 1 542 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2019
    Inspiré d'un fait divers de 2002, ce nouveau film d'Arnaud Desplechin nous plonge, à Roubaix, dans une enquête policière d'un meurtre sordide d'une vieille dame de 83 ans, une nuit, chez elle.
    La première partie est un peu longue à se mettre en place, on assiste à la vie du commissariat confronté à diverses affaires, sans réel grand intérêt.
    C'est au moins l'occasion de découvrir le jeune lieutenant de police tout juste muté dans cette ville (Antoine Reinartz, que je n'ai pas vraiment apprécié dans ce rôle) et surtout l'expérimenté commissaire en poste (Roschdy Zem).
    Le film prend toute son intensité dramatique dans la seconde moitié, lorsque les suspects de ce crime horrible sont mis en garde à vue et interrogés.
    Un long-métrage à deux vitesses donc, dans lequel on notera la superbe interprétation de Roschdy Zem, ainsi que les brillantes prestations de Léa Seydoux et Sara Forestier.
    Inégal, mais assez convaincant.
    Site www.cinemadourg.free.fr
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 septembre 2019
    Roubaix une lumière, le dernier film d’Arnaud Desplechin, nous emmène dans une ville ingrate, de briques rouges et sales, abîmées, qu’on croit connaître. La caméra rôde dans les quartiers mal famés avec leurs maisons vides ou squattées, et croise des jeunes filles en cheveux dans la rue… La violence affleure pour des broutilles. Des jeunes volent 20 euros au boulanger du coin, un petite vieille se fait tuer pour trois bouteilles de détergent et une télévision. Mais Roubaix brille des lumières de Noël: guirlandes, décorations, néons scintillants, ambiance à la fête. Le réalisateur nous fait partager la joie des lumières de la nuit aussi: celles des feux arrière de voiture, des voitures qui brûlent, ou des maisons… Le contraste saisit le spectateur entre ces extrêmes d’une période de l’année plutôt dédiée à la bienveillance en famille et le caractère sordide des faits divers qui mobilisent les policiers du commissariat central.

    Le héros, Daoud, est un commissaire attentif dans ses relations, notamment aux suspects. Il avoue au jeune stagiaire intello et croyant qu’il sait toujours quand ils lui mentent.
    Il les fait parler. Avec douceur mais lucidité. Il connaît la ville, ces familles immigrées depuis plusieurs générations. Son parcours personnel est semblable. Il salue également les crapules locales. Il cherche les failles. Ne s’énerve jamais. Son équipe, hommes et femmes, monte au créneau pour lui. Les confrontations peuvent paraître violentes mais elles sont efficaces, sans violence physique.

    Le chemin, de l’incendie, au vol puis au meurtre, s’effectue par étapes, pour les criminelles comme pour l’enquête: recoupements et observation fine des lieux. La géographie du quartier. Et de l’assassinat. L’histoire d’une jeune fille, trop jolie, à qui tout a été donné trop facilement...La suite sur
    https://cascaro.wordpress.com/2019/08/30/roubaix-une-redecouverte-en-forme-de-jeu-de-piste/
    Verklarte
    Verklarte

    2 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2019
    Première réaction : magnifique performance de Roschdy Zem qui est décidément un très grand acteur. Construction passionnante du film par Arnaud Desplechin, qui nous montre une ville attachante malgré la misère, un commissariat humain et pas caricatural. Le refus de la caricature et de la simplification ou de la dénonciation binaire est d'ailleurs une des caractéristiques de ce film. L'interprétation de Sara Forestier et Léa Seydoux rend bien compte de la complexité. Nous avions revu la semaine précédente « le nom des gens », et dans ces deux films, l'interprétation de Sara Forestier est ébouriffante.
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 août 2019
    Daoud dirige le commissariat central de Roubaix. Incendie criminel, viol, fugue... le commissariat gère les affaires courantes quand une octogénaire est assassinée.

    Le film est très fortement inspiré du documentaire de Mosko Boucault "Roubaix, commissariat central" qui a marqué tous ceux qui ont pu le voir lors de sa diffusion en 2008. Mosko Boucault y avait filmé, en 2002, les aveux des deux criminelles d'une septuagénaire lors de leurs interrogatoires.

    Arnaud Desplechin reprend une bonne partie des scènes et des dialogues du reportage. Un presque copié/collé auquel la fiction apporte une esthétique de la mise en scène particulièrement soignée et un beau portrait de flic comme on les dessinait dans le cinéma français des années 70. Roschdy Zem campe un commissaire taiseux, pausé et humaniste qui connait comme personne sa ville natale et ses habitants. La lumière du titre du film c'est lui.

    A ses côtés, un jeune lieutenant affecté dans cette ville qu'il ne connait pas, interprété par Antoine Renartz. Tous les comédiens jouent parfaitement leur rôle bien que l'on puisse s'étonner de n'y entendre aucun accent ou parler roubaisien. Et ce n'est pas un détail quand on voit à quel point Desplechin a le soucis de dessiner un portrait, certes orienté vers ce qu'elle a de plus triste mais précis, de la ville, de sa pauvreté à ses ruelles sombres et ses courées délabrées jusqu'à sa météo exécrable.

    Cette réserve exceptée, le film, d'une durée de deux heures, se visionne avec intérêt et avec un réel plaisir de cinéma servi par une belle mise en scène et le dessin soigné des personnages.

    sanscrierart.com
    Gorgebleue
    Gorgebleue

    7 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2019
    Une fresque sociale remarquablement efficace pour dépeindre les failles et les laissés-pour-compte de notre société. Roschdy Zem dans un rôle de flic plein d’humanité et Sara Forestier sublime paumée sont exceptionnels. On se prend à aimer cette police multiculturelle, mais le film n’est pas seulement là pour dépeindre les difficultés d’une société rongée par les difficultés économiques. Le polar est passionnant et on ne s’ennuie pas une seconde pendant les deux heures de ce très beau film.
    petitbandit
    petitbandit

    95 abonnés 636 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 août 2019
    Malgré une interprétation solide des différents acteurs, le film ne parvient pas à captiver sur un fait divers pourtant riche à explorer. Le duo de meurtrières n'est quasiment pas évoqué, la relation entre les 2 femmes et la situation qui les amène sur cette folie meurtrière. Roubaix décrit comme une ville sombre, sinistre, dangereuse, minée par la communauté musulmane mal en point dans ce récit malgré tous les efforts du Commissaire Daoud. Les interrogatoires sont peu crédibles aussi et cette narration d'un jeune lieutenant qui ne sert pas à grand chose en fait. Déçu par un film qui présageait mieux.
    Bernard D.
    Bernard D.

    116 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 septembre 2019
    « Roubaix, une lumière » n’est pas le premier film de Arnaud Desplechin.C’est un polar qui se déroule dans une des villes les plus pauvres de France du fait de sa désindustrialisation, Roubaix mais c’est là que Daoud (Roschdy Zem) a pratiquement toujours vécu et est devenu commissaire en chef alors que « toute sa famille a rejoint le bled » mais pas lui parce qu’il ne le sait même pas lui-même. Arrive Louis (Antoine Reinartz) qui avait hésité à entrer au séminaire, mais est un jeune diplômé plein de fougue et pressé d’aller sur le terrain … Le terrain c’est la misère avec des vols à la roulote, la fugue d’une mineure, le viol d’une jeune fille de 13 ans dans le métro mais à l’abri des caméras de surveillance, une voiture en feu pour toucher la prime. Le soir de Noël, Daoud et Louis sont de garde et une jeune femme appelle parce qu’il y a le feu dans une « courée » (bien typique de la région) où on va également découvrir une femme de plus de 80 ans qui a été étouffée. On apprend rapidement que Marie (Léa Seydoux) la jeune femme qui a téléphoné, habite à quelques maisons de cette courée, avec une autre jeune femme, Claude (Sara Forestier), sur un fond d’alcool et de drogue douce.
    Quelques incohérences et les 2 femmes deviennent de possibles coupables du meurtre … et les 2 policiers vont chacun à leur façon de faire et de dire, Daoud avec son sens instinctif et sa façon d'interroger les suspects sur un mode "protecteur" et Louis de style plus "académique", se compléter et réussir à dénouer de façon poignante tous les fils de cette intrigue.
    J’avoue ne pas bien comprendre pourquoi Arnaud Desplechin a appelé son film « Roubaix, une lumière » et non pas « Roubaix, une nuit » qui aurait eu l’avantage de réponse au principe de l’unité de temps et surtout de coller parfaitement à la lumière, à l’ambiance de ce quartier glauque.
    La caméra est superbe et souple avec un jeu des 4 acteurs magnifique et des dialogues coupés au couteau … pour un polar a priori classique mais qui traduit aussi la misère de la situation dans laquelle ces 2 jeunes femmes sont tombées.
    carole J.
    carole J.

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2019
    Excellente prestation de Roshdy Zem et de Lea Seydoux et de sa compagne dans le film . Un état de lieu avec une vision factuelle percutante. A condidererdans notre époque si troublée .
    Solal S.
    Solal S.

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 août 2019
    Je ne comprends pas pourquoi certains critiques peuvent être autant dithyrambique. Tout sonne faux dans ce film : presque tous les acteurs, les dialogues, le scénario (je sais qu'il est tiré d'un fait réel, qu'est ce que ce serait autrement !)
    Les personnages sont carricaturaux ( "les émigrés ne rêvant que retorner dans le bled" "les petits délinquants" "la fille d'émigré fugueuse ne sachant pas trouver sa culture", etc. mais que tout cela date !
    Ce que je reproche le plus à Desplechin c'est de n'avoir pas su filmer la ville qu'il, parait-il, adore ! Pourquoi ne pas filmer les rues au lieu de rabaisser la caméra sur longues et ennuyeuses courses de voiture ? Quid du canal ? Quid des marchés populaires ? et même les courées baclées.
    Pffff !!!! rien à tirer de ce film !
    jaja77
    jaja77

    61 abonnés 1 326 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2019
    un bon film policier avec des acteurs qui jouent très bien surtout un " rozdy shemem" qui est parfait dans rôle de commissaire de police qui lui va à merveille. puis une belle mise en scène et de jolies musiques.
    Patrick H.
    Patrick H.

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2019
    Bon c'est un film de Desplechin, donc pas de surprise, on s'attend à un film délicat malgré tout.
    Un peu intellectuel et tant mieux. Ah oui ! Dans le texte en voix off, une énorme faute de français:
    75 % de la population EST .... Euh dommage pour Desplechin!
    Le personnage du lieutenant qui vient d'arriver n'est pas assez fouillé car le film n'approfondit pas son côté spirituel, religieux. Donc on ne comprend pas pourquoi c'est mis en avant pour n'en rien faire en fin de compte.
    Le personnage du commissaire est effleuré aussi.

    Film inachevé par conséquent.
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