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    Roubaix, une lumière
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    3,6
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    323 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    Excellent film. Scénario, mise en scène, lumières, jeu des acteurs et actrices, tout est très bon! Le montage maîtrisé fait que l'on est tenu en haleine pendant les 2 h du film. Bravo!
    benzinemag.net
    benzinemag.net

    32 abonnés 257 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    "Roubaix, une lumière" est un film noir, comme peuvent l’être les grands films et romans noir, mêlant une intrigue policière finalement pas très importante et un regard presque naturaliste sur un milieu social, une ville. Ici Roubaix, sa misère, ses délits et son commissaire de Police, solitaire et placide, faisant preuve d’une bienveillance étrange et sécurisante pour tous ceux qu’il côtoie, (rappelant au passage le personnage du commissaire Mattei dans "Le Cercle rouge" de Melville). Un sorte de flic presque christique (sobrement interprété par Roschdy Zem) que rien ne semble affecter. A ses côtés, Léa Seydoux et Sarah Forestier jouent en duo une partition juste et pourtant pas facile dans un film qui se resserre au fil de minutes autour de ces trois personnages avec une dernière partie aussi brillante qu’étouffante.
    Narnet
    Narnet

    29 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2019
    Bon film d'ambiance, on découvre Roubaix et l'univers de la police. Roschdy Zem et Sara Forestier sont énormes !
    Jmartine
    Jmartine

    173 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2019
    Reconnaissons-le d’emblée, jusqu’à présent le cinéma d’Arnaud Desplechin ne m’avait pas réellement convaincu …Que ce soient Les Fantômes d’Ismaël ou Trois souvenirs de ma jeunesse, j’avais trouvé les scénarios, abracadabrantesques, artificiels. à réserver aux inconditionnels que je n’étais pas…Avec Roubaix une lumière, Arnaud Desplechin change de registre et tient un scénario solide qu’il maitrise parfaitement, et qu’il a tourné dans sa ville d’origine, une ville sinistrée depuis la crise du textile, l’une des plus pauvres de France…Dans la première partie du film on suit le quotidien du commissariat de la ville, au grés des urgences dans un environnement de misère sociale et humaine, puis à la suite de la découverte du meurtre d’une vieille femme dans l’un des quartier les plus défavorisée de la ville, on entre dans le vif de l’enquête et au resserrement du filet sur deux suspectes, voisines de la victime, toxicomanes, alcooliques et amantes.. Arnaud Desplechin s’est inspiré d’un fait divers qui s’est déroulé à Roubaix quelques années auparavant, en 2002…et qui avait fait l’objet d’un documentaire de Mosco Boucault diffusé sur France 3 en avril 2008…Roubaix, une lumière est un film noir, d’autant qu’il a été tourné aux alentours de Noël, le plus souvent de nuit ou dans des décors sombres …Le film outre son réalisme du quotidien d’un commissariat, doit beaucoup à l’interprétation de Roschdy Zem, le commissaire Daoud, issu de la seconde génération de l’immigration maghrébine, qui est resté dans sa ville alors que toute sa famille est retournée au bled…il est à la fois viril et bienveillant , lumineux, profondément humain…face à lui deux jeunes femme, deux amantes, déglinguées, superbement interprétées par Léa Seydoux et Sarah Forestier…la caméra implacablement les filme au plus près, ne cachant rien des stigmates de la misère et de leur marginalité… Peu à peu, l'étau se resserre autour des deux femmes, de moins en moins capables de faire front ensemble…Sara Forestier, en animal terrorisé, accrochant ses mots, empêtrée dans son fragile système de défense, est ainsi particulièrement poignante. Léa Seydoux donne l’impression de mieux se maitriser…Cette partie du film est quasi fascinante, et le jeu déployé par ce duo d'actrices est tout simplement époustouflant tant il nous permet de toucher leur détresse….Roubaix, une lumière, est un film prenant qui nous tient en haleine pendant près de deux heures..
    Jean-Marc P.
    Jean-Marc P.

    33 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2019
    Arnaud Desplechin renoue avec le cinéma naturaliste et, sur fond d’une ville effondrée sur elle-même, explore la noirceur des âmes. Léa Seydoux et Sara Forestier en spoiler: paumées criminelles
    sont bouleversantes et Antoine Reinartz, enquêteur nouvellement muté, très convaincant. Mais c’est Roschdy Zem qui s’impose tel un Maigret tranquille comme un immense acteur. Un thriller social français suffisamment rare pour qu’on s’y précipite. Porté par la musique de Grégoire Hetzel, « Roubaix, une lumière » est un voyage au cœur du cataclysme où vagabondent des ombres.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 septembre 2019
    Une ambiance sinistre, une ville économiquement dévastée, l'hiver, mais c'est bien filmé. Un peu déçu par l'histoire, mais impressionné par Sara Forestier qui crève l'ecran
    Bénédicte B
    Bénédicte B

    298 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 septembre 2019
    Mon Dieu ! Évidemment que ce film est reparti bredouille du festival de Cannes. Il est nullissime. C’est bien simple, s’il n’était pas signé Arnaud Desplechin, il n’aurait même pas existé, car il n’aurait pas été financé. La raison ? Il n’y a aucun scénario, aucune idée. Tout est un ramassis de déjà-vu et, pire : toutes les scènes sont gratuites, rien ne tient debout. Alors quand toutes les critiques presse se glosent en hyper relatifs, il y a une fois de plus une raison de se désoler de la compromission des médias français ! Car… 1/ "Génie des acteurs" ? Roschdy Zem se contente d’être sobre. Léa Seydoux fait du Léa Seydoux. Et Sarah Forestier en fait des tonnes, comme tous les rôles secondaires qui, en plus, sont quasiment tous théâtraux ou archi faux. 2/ "Polar qui tient en haleine" ? Mazette ! Rien ne tient debout, donc, et on attend au moins 30 mn que le film démarre, en assistant à x faits divers dont on se fiche éperdument. 3/ "Mysticisme" ou "compassion" ? Le pompon, et il y a de quoi rire car le parcours des soi-disant "filles paumées" que le "bon flic" comprend n'est montré nulle part. Il passe seulement par deux scènes identiques, basées sur un dialogue ridicule et caricatural. Enfin, moralement, il est choquant que ladite compassion s’exprime non vis-à-vis de "deux pauvres filles paumées", mais vis-à-vis de deux pures criminelles, pour appeler un chat un chat. Et deux criminelles sans aucune cervelle qui n'attendrissent personne car elles assassinent gratuitement une vieille dame sans argent. Conclusion : le tout est une honte. Fuyez tant qu'il est encore temps.
    Chris58640
    Chris58640

    221 abonnés 763 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2019
    Arnaud Desplechin sait y faire pour vendre du rêve ! Rien que le titre, déjà… Si on lui ajoute la bande annonce, le pitch et l’affiche, il faut quand même se faire violence un peu pour aller mettre son nez dans ce polar ; sur le papier, il ne fait pas tout envie ! Long de 2h, le film semble s’étirer éternellement, au point qu’on a l’impression qu’il dure bien une heure de plus. Desplechin, dont je ne suis pas une grande habituée, aime filmer en gros plan, aime faire durer ses scènes, jouer avec les silences et les plans fixes, étirer aussi les dialogues en longueur. C’est probablement une volonté de faire un cinéma proche de la réalité, de mettre en valeur ses personnages et le jeu des acteurs. Je peux comprendre, n’empêche que son film, qui met un temps fou à démarrer (c’est un polar sans crime pendant au moins 40 minutes), nous fait dangereusement flirter avec l’ennui. La musique discrète, la photographie volontairement froide (il y a si peu de couleurs dans ce film), le nombre très restreint de scènes de jour et de scènes en extérieur, tout concourent à cette ambiance triste. Si le but est de faire passer l’idée d’une ville nordiste en pleine déserrance, où la misère sociale engendre la misère intellectuelle qui elle-même engendre la délinquance, félicitation à lui c’est parfaitement réussi. Mais pour le spectateur c’est plombant, c’est long et même si le film peut par moment fonctionner comme un documentaire, surtout au début, ça ne peut pas suffire à happer le spectateur sur la durée. Pour une raison que j’ignore, si ce n’est pour coller encore plus à cette idée du pseudo-documentaire, le scénario multiplie les intrigues annexes et les digressions, certaines passionnantes qui auraient mérité plus d’éclairage (le violeur en série), d’autres plus anecdotiques (le neveu du commissaire), d’autres à la limite du « sans intérêt » (les chevaux). C’est une démarche un peu étrange, frustrante au possible et qui donne l’impression d’un film qui s’éparpille en permanence, qui essaie de nous dire des choses par bribes allusives sans nous donner ni les codes pour les comprendre, ni les clefs pour les analyser. Ce qui fonctionne dans le scénario, et c’est même sa grande réussite (avec le casting, j’y reviendrai), c’est cette longue double garde à vue, ces interrogatoires croisés, ces reconstitutions sauvages pour faire accoucher la vérité. Je choisi ce verbe à dessein car c’est long et douloureux comme un accouchement. Les questions sont répétées inlassablement, les suspectes esquivent, répondent à côté, marquent des longs silences. Elles se contredisent, elles lâchent des bribes puis se rétractent, se défaussent, pleurent, craque sans craquer, c’est long, et c’est douloureux comme quand on perce et que l’on vide un abcès. Les gardes à vue, au cinéma, sont souvent expéditives, ici elle est filmée dans sa longueur, mettant en scène le travail psychologique des enquêteurs et (je ne sais pas à quel point c’est crédible aujourd’hui) en l’absence total du moindre avocat ! Avoir choisi un fait divers réel, banal et sordide ajoute au pathétique de la situation. Ici il n’est pas question de tueur en série et de mobiles fumeux, ici, on tue une vieille dame de 80 ans spoiler: pour voler des bricoles sans valeurs,
    et sans vraiment se rendre compte de la gravité du geste. Dans « Roubaix, une lumière », pas de flic tourmentés et mal rasés, pas de tueurs machiavéliques, pas de mobiles tordus à deviner, pas de rebondissement de dernière minute, pas de trafic et de délinquance organisée, du banal, du sordide, du crapuleux, c’est tout ! Finalement, c’est le casting qui emporte la mise, car Desplechin a eu la main heureuse : Roschdy Zem est parfait, humain mais ferme sur ses principes, zen mais pas blasé. Antoine Reinartz a moins de chance avec le rôle d’un lieutenant débutant, qui parle comme un livre, sourit beaucoup trop, et qui prie Dieu de lui donner la force de bien faire son métier. Il a du mal à être crédible, Antoine Reinartz, quand il veut incarner la sollicitude on le trouve bêtement souriant et quand il veut incarner l’autorité, on n’y croit pas vraiment. Les deux filles, quant à elles, sont incarnées par Léa Seydoux, dont je ne suis pas hyper fan mais qui fait le job, et l’épatante Sara Forestier. Cette dernière, enlaidie, incarnant une jeune femme visiblement limitée intellectuellement, est bluffante et même émouvante. Contrairement au personnage de Léa Seydoux, on a l’impression qu’elle est surtout une victime, victime des circonstances, victime de sa propre personnalité, victime de son passé, victime de ses sentiments. C’est l’interprétation qui donne cette impression, et Sara Forestier sait incarner ce genre de personnage, elle l’avait déjà fait (« La tête Haute »), j’espère juste qu’elle ne va pas s’abonner à ce genre de rôle, ce serait dommage. En résume « Roubaix, une lumière » est un polar proche du documentaire, un peu trop long, un peu plombant, un peu frustrant aussi mais qui offre des performances d’acteurs remarquables.
    momo M.
    momo M.

    41 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2019
    Je me méfie des films de Desplechin toujours encensés par la critique quoi qu'il fasse. J'avais détesté Les Fantômes d'Ismaël.
    Ici, c'est tout a fait un autre genre et c'est plutôt réussi. Roschdy Zem campe un flic façon Maigret, calme et un peu paternaliste. Le film est vraiment construit en 2 partie, la première tient du documentaire, la vie d'un commissariat à Roubaix, petits délinquants et cas sociaux. Ensuite on passe vraiment dans l'histoire des 2 filles paumées. Si vous aimez les polars, c'est à voir
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    275 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    Desplechin s’aventure dans un registre inédit pour lui, le polar, qu’il envisage plus sous l’angle de la chronique sociale que du récit-énigme à suspense. Il aborde avec un réalisme "poli" une certaine misère humaine, une matière dramatique inspirée de vrais faits divers. Rien de très novateur sur le fond ou la forme (Desplechin n’est certainement pas le "nouveau maître du polar" comme l’annonce l’affiche), mais le film cultive une sobriété qui n'est pas sans humanisme, sans densité, à l’image de la belle prestation de Roschdy Zem, et bénéficie d'une photo soignée (chef op' Irina Lubtchansky).
    Puss D
    Puss D

    17 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2019
    Un thriller hors du commun joué par un trio d'acteurs exceptionnels... Roshdy est fabuleux dans son rôle de commissaire , Sara et Léa sont vraiment époustouflantes à mon avis leurs meilleurs rôles .. Un thriller qui se différencie des autres car son but n'étant pas d'entretenir un suspens mais d'analyser les faits et d'enquêter plutôt sur le cheminement de l'aveu et des émotions ..il y a qqchose d'indéfinissable ,de terriblement humain dans la réalisation de ce film d'ou le titre " Roubaix lumière" car malgré tous les horribles faits divers relatés dans le film on voit cette lumière dans le regard du commissaire et toute cette humanité qui en ressort ,car à aucun moment il ne laisse place au jugement ni à la violence.. Un film bouleversant à voir absolument
    selenie
    selenie

    6 403 abonnés 6 221 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2019
    Le cinéaste a déclaré "j'ai voulu ici ne rien offrir à l'imagination, ne rien inventer", insistant ainsi au réalisme presque naturaliste du milieu policier et du monde difficile qu'il côtoie. Malheureusement il faut rappeler qu'au 21ème siècle en France les commissaires ne sont jamais sur le terrain à ce point omniprésent, d'autant plus que Daoud est quasi devin ! Dommage... Surtout que le film est dans l'ensemble plutôt bien vu, les affaires quotidiennes des policiers sont bien retranscrites, l'atmosphère austère est palpable et, surtout, le duo d'actrice Seydoux-Forestier offre une performance bluffante. On aurait aimer voir la ville de Roubaix de façon plus large (ici résumé à quelques décors)...
    Site : Selenie
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 septembre 2019
    Ne connaissant pas la ville, je ne peux pas vous dire si on est dans la caricature comme certains le dénoncent. Les rôles sont en tout cas inégaux (Rochdy Zem et Sara Forestier très bons alors qu'on a vraiment du mal à imaginer Léa Seydoux en jeune fille perdue du Nord). Je trouve aussi le début trop long et l'enquête sur la mort de la vieille dame bien trop rapide. J'aurais aimé plus d'investigations et non pas cette longue séance d'interrogatoire.
    Jacky B.
    Jacky B.

    6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 septembre 2019
    Cette vie d'un commissariat de quartier d'une ville sinistrée qu'est Roubaix, tirée d'une histoire vraie, n'offre pas un scénario original mais les personnages sont remarquablement ciselés et servis superbement par les quatre acteurs principaux. Daoud, fin psychologue et qui a de l'empathie pour ces 2 filles paumées, est attachant. Sara Forestier habite son rôle comme d'habitude.
    Allocine
    Allocine

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2019
    Humain, trop humain. Une ville à la dérive. Un commissaire, un nouveau Maigret qui serait un enfant issu de l'émigration algérienne et dont toute la famille est retournée "au bled", parce qu'ici, il n'y a plus d'espoir, mais c'est surtout un homme qui sait tout des suspects parce qu'il les a côtoyés, eux ou leurs frères, sur les bancs de l'école, dans les squares, dans la rue ...
    Sara Forestier et Léa Seydoux sont très attachantes dans leur rôle respectifs.
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