Mon compte
    Roubaix, une lumière
    Note moyenne
    3,6
    3379 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Roubaix, une lumière ?

    323 critiques spectateurs

    5
    31 critiques
    4
    99 critiques
    3
    102 critiques
    2
    49 critiques
    1
    26 critiques
    0
    16 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Marie-Blanche D
    Marie-Blanche D

    3 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 septembre 2019
    2 etoiles pour le jeu des acteurs : Roschdy, Forestier , Seydoux, Reynarts. Pour les autres un pauvre casting qui ne relève même pas de l'amateurisme mais du spectacle de fin d'année scolaire. Beaucoup de questions sans réponses. Aucun dénouement on reste sur sa faim.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 septembre 2019
    Léa Seydoux , Roschdy Zem, Sara Forestier, PARFAITS. Le film, longueurs, un peu dérangeant et puis ... bien ! Surtout le jeu des acteurs.
    Hariette C
    Hariette C

    4 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 septembre 2019
    Très décevant. Dialogues inaudibles, les actrices n’articules pas, chuchotent entre 2 sanglots, pleurnichent sans arrêt.Dommage Roschdi Zen toujours au top.
    JudyCarlotta
    JudyCarlotta

    77 abonnés 166 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2019
    Titre à la Hiroshima mon amour... Qui a vécu à Roubaix, mais qui n'y a pas grandi (comme moi), cela fait sûrement toute la différence. Ville détestable, gangrénée par le communautarisme et son corollaire, le racisme, et le laisser-faire politique pendant des décennies, qui a perdu sa superbe d'antan, et où pourtant se situe ce film extraordinaire. J'ai toujours reconnu à Despléchin un vrai savoir-faire et une patte, mais il m'a presque à chaque fois ennuyée ferme. Je crois même que je suis partie à chaque fois à mi-film (je sais, j'ai un côté masochiste). Ici, c'est d'un beauté incroyable, puisque tout y est laid, les faits, les personnages, les lieux. A priori. Et puis, non, les personnages de Zem et de l'inspecteur chrétien, qui croient en l'Homme. Une lumière d'espoir. Distribution de première ordre – au moins, rien que pour cela, allez-y
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 septembre 2019
    Un polar signé Arnaud Desplechin ? Sur le papier, le projet est très attrayant mais il a de quoi surprendre, venant d’un réalisateur qui se distingue, depuis ses débuts, par son sens profond du romanesque, ses personnages au langage châtié, plongés dans des histoires familiales et amoureuses en milieu bourgeois… Avec Roubaix, une lumière, Arnaud Desplechin quitte en effet sa zone de prédilection pour l’enrichir d’une façon inédite : faisant du réel la matière même de son film, il s’inspire d’un fait divers survenu en 2002 à Roubaix, l’assassinat d’une femme de 73 ans par ses deux voisines, alcooliques et toxicomanes. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2019/08/22/roubaix-une-lumiere/)
    Nisrine A
    Nisrine A

    31 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 septembre 2019
    ROUBAIX, UNE LUMIÈRE, par le biais de ses personnages, "met en lumière" le quotidien obscure de la ville fantôme qu'est Roubaix, ravagée par le chômage et la misère humaine.
    Tout était alléchant dans cette affiche, le style thriller, le réalisateur qui n'est autre que le grand Desplechin, le maître du jeu Roschdy Zem, le duo aussi talentueux qu'improbable Sara Forestier et Léa Seydoux, et enfin la révélation du sublime "120 battements par minute" Antoine Reinartz. Malheureusement, il manquait des pièces au puzzle pour faire un vrai bon film. La principale intrigue (en lien avec les deux personnages de Sara Forestier et Léa Seydoux) n'arrive qu'à la moitié du film et je n'arrive pas à comprendre ce choix. On a eu tort de ne pas profiter davantage de l'immense talent de ces deux actrices qui aurait pu donner un peu plus d'épaisseur à un scénario assez plat finalement.
    PaulGe G
    PaulGe G

    113 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2019
    film en deux parties . la première ressemble a un reportage pour "appel d'urgence" à la télé et la seconde qui est une étourdissante confrontation . le jeu des deux comédiennes est bouleversant dans la justesse, la vérité, elles sont perdues dans un monde dévasté par la violence. Roschdy et tout aussi excellent . un film brillant qui vous met mal a l'aise .
    Bertrand G.
    Bertrand G.

    1 abonné 32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2019
    Desplechin réalise plus une chronique sociale qu'un véritable polar. Au commencement, la ville de Roubaix engluée dans sa crise économique post industrie-textile tient lieu de premier personnage, puis ses pavés, son climat humide, ses cours ouvrières, ses boulangers africains régulièrement braqués, ses petites frappes des quartiers, les voitures qui brûlent, les violeurs etc ... s’effacent progressivement au profit des protagonistes de ce film : deux filles paumées soupçonnées du meurtre d’une vieille femme, accessoirement leur voisine, et deux policiers, l’un fraîchement débarqué et le second, commissaire du cru, incarné - au sens propre - par un Roschdy Zem, commissaire en lévitation, formidable acteur, surfant sur cette vague misérabiliste qui ne cesse de déferler, qui s’en accommode en passant entre les gouttes à la manière d’un vieux sage qui persiste à voir de la lumière dans chaque humain et dans cette ville qui l’a accueilli à l’age de 7 ans et à laquelle il s’accroche, sans qu’on sache vraiment pourquoi, seul (toute sa famille est retournée au bled) et insomniaque.
    Qu'importe l’intrigue, assez mince d’ailleurs... laquelle des deux filles a tué la vieille dame? Le meurtre était-il prémédité? Quel est le mobile? Les policiers parviendront-ils à démêler le vrai du faux? Le sujet du film, ce n’est même pas de dire que la violence résulte de la situation sociale sordide, ni d’excuser tel ou tel comportement déviant par le déterminisme d’une population déclassée et inadaptée, même si le réalisateur nous montre que Claude, campée par Léa Seydoux est une jeune mère dont le fils de 6 ans est en foyer, le voyant en alternance, et que les deux jeunes femmes passent leur temps à boire et à fumer, en compagnie de deux chiens qu’affectionnent les caïds des cités. On comprend que l’espoir est vain et que ni leur couple ni leur progéniture ne s’en sortiront.
    Le vrai propos, c’est qu’en toute personne réside un être humain, qu’importe son histoire, quelques soient ses actes, aussi irréfléchis, aussi stupides, aussi vils soient-ils. Et le commissaire, et son adjoint, dans une moindre mesure et pour des raisons différentes d’ailleurs (on comprend qu’il est chrétien croyant), ne jugent pas, ne cherchent même pas à comprendre le fondement et la motivation du crime, à savoir un vol dérisoire, l’histoire presque banale d’une ‘’petite’’ victime et d’encore plus ‘’petits’’ coupables qui vivaient dans une même cour. Le commissaire, bienveillant, peut-être trop charitable pour être crédible, ne se départit jamais de son calme, même dans les interrogatoires où ses subordonnées invectivent et crient après les suspectes, il travaille pour elles, pour une forme d’apaisement qui mènera à leur pardon, il tente ainsi de les sauver, tout en étant persuadé de leur culpabilité, prêtre rédempteur qui accompagne le coupable vers son destin, sur l’échafaud. D’ailleurs Claude lors d’un interrogatoire contradictoire avec Marie (Sara Forestier) craint la guillotine si elle avoue la préméditation.
    Le film est porté par un trio d’acteurs exceptionnel, avec Roschdy Zem magistral, qui est parvenu à cette maturité de jeu, tout en regards, postures, intonations, propre aux grands interprètes, peut-être désormais un peu trop cantonné dans ce type de rôle, mais qui convient bien à sa haute stature et à sa gueule de type qui en a vu. Sara Forestier, pose une Marie tout en justesse, égarée dans sa vie, amoureuse de Claude qui mène le couple, influençable, probablement inculte, apeurée et hallucinée. Elle est particulièrement crédible tandis que Léa Seydoux qui elle aussi interprète son personnage avec talent, a peut-être était ‘’sous-traitée’’ par Desplechin qui la fait paraître trop intelligente, maligne, et pas suffisamment éloignée de son image glamour pour nous faire croire qu’elle est une fille ayant souffert dans sa vie.
    folyr
    folyr

    32 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2019
    Un film noir, avec une atmosphère sombre, voire glauque, le ton est juste, les acteurs parfaits, Desplechin est un vrai réalisateur, trop rares en France. Un très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 septembre 2019
    Une magnifique écriture serrée de Desplechin pour un polar atypique au service de deux actrices. Léa Seydoux, sublime, crève une fois de plus l'écran.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 4 septembre 2019
    Je me suis laissé appâter par la promesse d’un Desplechin qui ne ferait pas du Desplechin, mais malheureusement quand il fait du Dardenne/Pialat, c’est encore pire! Je ne comprends même pas l’intérêt du projet: une intrigue policière digne d’un épisode de Julie Lescaut, des intrigues secondaires qui n’ont pas plus d’intérêt et brouillent le récit, un naturalisme plombé par des dialogues plats et par un casting à côté de ses pompes... Seydoux n’est pas crédible une seconde, Forestier est impressionnante mais en fait trop, les seconds rôles de flics hurlent toutes leurs répliques, Antoine Reinartz est très très mauvais... Bref, impossible de rentrer dans cet univers que Desplechin restitue avec maladresse, dans une réalisation peu inspirée (quantité de scènes inutiles, mauvais raccords à la pelle, quelques zooms échappés des années 70). Seul Roschdy Zem, royal, traverse le film avec classe, malgré son personnage sans intérêt de confesseur lénifiant, qui capte une bonne part de ce mysticisme diffus grâce auquel on reconnaît (quand même) Desplechin, et qui me rend complètement hermétique à son cinéma.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 885 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2019
    On retiendra que les acteurs-trices sont excellents. Un policier mâtiné de réalisme social, avec un côté psychologique intéressant. Réalisation sans faille mais peu surprenante. Mais le film s'appesantit un peu trop sur le huis-clos des auditions, confrontations et reconstitutions pénales du dossier pénal principal qui est présenté. Il aurait fallu focaliser davantage sur cette affaire (l'ombre de "garde à vue" de Claude Miller plane sur ce scénario), ou bien ne pas la disséquer autant.
    FREDDY44600
    FREDDY44600

    11 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2019
    Une première partie bien déprimante, qui donne vraiment une mauvaise image de la ville de Roubaix, on n'y voit pas trop la lumière. Les scènes d'intervention policière s'enchainent, et au niveau cinématographique c'est bien fait. La deuxième partie montre la conduite d'un interrogatoire, avec les grosses ficelles de la police pour faire avouer ce qu'ils veulent. La comparaison entre les 2 actrices me ferait pencher en faveur de Léa Seydoux qui semble jouer son rôle de manière plus naturelle, alors que Sara Forestier semble plus forcer. Elles ne sont pas très claires, et leur histoire n'est pas très claire non plus (incendie, meurtre...) . A la fin on pense que les histoires de la 1ere partie sont tombées aux oubliettes, mais les 5 dernières minutes les font ressortir à la surface.
    Caroline C
    Caroline C

    29 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 septembre 2019
    Encore un film qui montre un Nord pas bien reluisant. C'est l'office du tourisme de Roubaix qui va être content ! Alors oui c'est vrai, Roschdy Zem est impressionnant, ce rôle de commissaire calme mais opiniâtre lui va comment un gant. La première partie du film est selon moi la plus réussie, on y suit le travail du commissariat dans sa diversité, depuis des escroqueries foireuses jusqu'au viol d'une adolescente. On aimerait connaître un peu mieux ces policiers qui se consacrent à la sécurité de la population, surtout dans ce contexte difficile de ville la plus pauvre de France. Au lieu de ça, le film se focalise sur une histoire de meurtre, et enchaîne scènes d'interrogatoires et de reconstitutions... c'est long, trop long !! A part montrer un peu plus la détresse humaine et la misère sociale je ne vois pas ce que ça apporte. C'est dommage, le début était prometteur...
    benoitG80
    benoitG80

    3 437 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    Avec « Roubaix, une lumière » Arnaud Desplechin s’aventure dans sa ville natale à travers un genre nouveau pour lui, le polar naturaliste et social, où l’ambiance et la complexité des rapports humains prennent le dessus, sans pour autant transcender ce style de cinéma...
    À la découverte de ce nouvel opus, on a vite l’impression que le cinéaste semble avoir été prisonnier de cette misère humaine et de ce fait divers, comme si Roubaix se résumait pour lui à cette peinture triste et sombre qui ne fait que stigmatiser encore plus la ville elle-même et sa région, jusqu’à se demander pourquoi la citer et la présenter ainsi...
    Alors qu’au fond, n’importe quelle ville parfaitement imaginaire n’aurait rien changer à l’affaire.
    Cette façon de plaquer un déterminisme social sur certains lieux de France ou d’ailleurs, pose à la longue vraiment problème !
    Et en voulant filmer au plus près tout ce qui préfigure et reflète cette population fragile et vulnérable, pauvre et dépendante de l’alcool, Arnaud Desplechin finit par instaurer un malaise évident...
    Malaise que ce commissaire très (trop) bienveillant, compréhensif et d’un calme olympien avec tous, ne fait que renforcer et même porter en lui tout au long de cette réalisation.
    Roschdy Zem est sans aucun doute parfait dans son jeu, comme l’est d’ailleurs aussi son personnage qui semble tout comprendre et connaître mieux que n’importe qui, ce qui frise vraiment l’overdose par cette façon d’insister et d’insister sur cet aspect plus que gênant à la longue !
    D’autre part, se pose le problème de l’impasse totale qui est faite sur ce qui caractérise ces deux femmes, sur leur détermination et leur motivation dans cette sordide affaire, sur leur histoire et leur vécu avec cette vieille voisine dont on ne saura rien...
    Par contre, il faut bien reconnaître qu’on a le souffle coupé rien qu’à regarder Sara Forestier plus vraie que nature, complètement glissée dans la peau de Marie, fille dépassée et perdue sous la coupe de Claude dont l’interprétation par Léa Seydoux est remarquable également.
    C’est vraiment dommage que ces deux prestations hors pair soient noyées dans un polar qui manque d’un réel impact, polar qui se traîne un peu à l’image de ces deux flics en déshérence, polar où aucune vraie déflagration ne nous tienne en suspens comme on l’était dans le merveilleux et terrible « Conte de Noël » qui nous clouait sur place, du même Arnaud Desplechin !
    Alors oui, au niveau de l’atmosphère ce « Roubaix, une lumière » annonce justement et exactement la teneur, mais il s’arrête là, tandis que la suite se fait attendre avec la vie d’un commissariat où aucune histoire ne vienne nous étonner, où aucune enquête ne semble décoller et nous passionner réellement, comme dans ce magnifique film « Polisse » qu’avait si bien réussi Maïwenn !
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top