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    Roubaix, une lumière
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    3,6
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    322 critiques spectateurs

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    ferdinand75
    ferdinand75

    558 abonnés 3 879 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2022
    Un film qui doit beaucoup à la superbe interprétation des trois acteurs principaux , et tout particulièrement des deux actrices , excellentes , jouant cette misère morale, cette fragilité de leurs personnages , leurs fêlures, avec perfection. Léa Seydoux toujours impressionnante dans sa capacité de jouer les personnages fragiles, fêlés mais qui garde un grâce unique et une luminosité qui enflamme la pellicule et Sara Forestier , qui tient là un de ses meilleurs rôles, formidable . Le scénario est assez basique et n'a pas de trouvaille exceptionnelle , une petit polar social, très lent et un peu ennuyeux. L'intrigue elle même n'est pas très crédible, mais on est pris par le jeu des acteurs qui portent le film à bout de bras, et bien sûr Roschdy Zem en beau ténébreux taiseux, atypique amateur de chevaux de courses.
    Incertitudes
    Incertitudes

    206 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juillet 2020
    Désolé mais je ne vois pas de lumière à Roubaix. Que cette ville, il y a mille ans, ait pu être resplendissante, je veux bien. Mais là, c'est devenu une horreur. Un endroit rongé par la misère, la grisaille, le chômage, le désespoir. On suit le quotidien d'un commissaire de police et de ses hommes. A vrai dire, la lumière vient peut-être d'eux. Malgré la population, ils font leur travail du mieux possible. Sans jamais se plaindre du manque de moyens ou du soutien de l’État. Ils y croient. C'est tout. Daoud connaît cette ville par cœur. Il y est né. Il y a grandi. Il a vu la pauvreté s'installer mais il est resté là quitte à être tout seul. Ensuite, il y a l'élucidation d'un fait-divers dramatique : le meurtre d'une octogénaire et l'arrestation de deux jeunes femmes apparemment amantes. Les scènes d'interrogatoire ont la même intensité que celles de Garde à vue ou Police de Pialat. Ce n'est jamais une partie de plaisir mais là...La pression sur ces deux femmes est dingue. Je sais qu'on ne soutire pas des aveux en demandant gentiment mais je dois dire que je n'aimerai pas me retrouver dans une telle situation où tout est fait pour te broyer mentalement. Elles sont le symbole de tous ceux ayant franchi la porte de ce poste de police : limitées intellectuellement. Sans travail. Vivant dans un appartement sordide. Volant pour un butin dérisoire : des produits d'entretien, quelques babioles du quotidien. Des gens déconnectés de la réalité, pas insérés dans la société. De ce qu'on a vu en deux heures, ça ne donne pas envie. J'espère que la réalité n'est pas aussi sombre.
    pfloyd1
    pfloyd1

    131 abonnés 2 110 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2020
    J'ai beaucoup aimé ce polar, et français qui plus est, atmosphère de Roubaix, ville typique de Nord est une réussite. Dés le départ, le spectateur est mis dans l'ambiance, ville sombre, triste, éclairée de ses lampadaires oranges, des ses brumes, Roubaix fait presque peur la nuit. La photographie est superbe. Les faits divers se succèdent, en fouillis et pas toujours avec cohérences, a t on voulu en faire trop ? en tout cas , les événements et personnages semblent réalistes, on insiste sur le coté "vraie vie" de la ville. Les projecteurs sont surtout orientés sur 3 personnages, le commissaire, calme, expérimenté, pleins de principes mais surtout ennuyeux. Longues réflexions lors des interrogatoires, longs silences mais il réussit à coup sur à faire parler...et les 2 filles accusées. Véritables révélations, leurs jeux d'actrices est une prouesse, dommages que Léa Seydoux en fait parfois trop, à l'inverse de Sara Forestier qui réalise un sans faute. Film profond, intéressant mais avec une demie heure de trop, dommage.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    170 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2019
    Le dernier opus d'Arnaud Desplechin est aussi mystérieux dans ses intentions que le reste de l’œuvre du cinéaste. On devine d'abord le désir de donner une profonde dignité aux habitants démunis de Roubaix, sa ville de cœur. Le réalisme de son approche et sa passion profonde pour les méandres de la psychologie humaine lui permettent de conférer une vraie épaisseur à tous les protagonistes, le commissaire particulièrement. Cette monumentalisation du banal passe aussi par la mise en scène, parfois sophistiquée, et la musique dramatique omniprésente. L'étrange atmosphère ainsi obtenue fonctionne assez bien pendant les deux premiers tiers du film. La dernière partie a davantage à voir avec le langage, le secret, l'expression. En de longues scènes parfois redondantes, Desplechin questionne l'impérieuse nécessité d'obtenir des aveux en cas de meurtre, et toute la mécanique qui les accompagne. La démonstration est alors plus rébarbative... Sara Forestier démontre son très grand talent, Léa Seydoux l'audace de ses choix de rôles (même si elle n'est pas toujours convaincante ici du fait de l'ambigüité de son personnage) et Roschdy Zem est impérial.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2019
    Un film très ambigu.... qui peut être vu/lu de différentes façons.
    Arnaud Desplechin nous embarque dans une promenade touristique de la belle ville de Roubaix (la sienne, celle où il est né). On préférerait, à vrai dire, visiter un zoo: il y a plus de verdure..... et surtout, les animaux qu'il abrite ont plus d'humanité. Brutes dégénérées, délinquants rigolards narguant la police, mémères enfoulardées protégeant leur fils dealer..... Oh là là! Quel tableau à la Soulages, mais sans la lumière, brossé ici par le metteur en scène...
    Au milieu de cela, deux représentants de l'ordre. Le commissaire, Daoud, est le seul membre de sa famille à être resté à Roubaix (non: il lui reste un neveu, incarcéré, et qui le déteste). Les autres sont retournés "au bled". Il est très seul, mais il aime les chevaux de course et nourrit les chats libres du quartier. Louis, le lieutenant, commence sa carrière. Catholique en proie au doute, toute cette violence est pour lui d'une brutalité insupportable. Antoine Reinartz, bizarrement absent des affiches.... est excellent, et son personnage est intéressant. On n'en dira pas autant de Roschdy Zem -pourtant en général un merveilleux acteur, mais qui, ici, est dépassé par son personnage. C'est que Daoud est un humaniste qui ne se met jamais en colère. Parfaitement calme, humain, empathique devant la pire crapule, Il sonde sans jamais se tromper l'âme de celui qu'il interroge, il arbore perpétuellement un sourire ineffable (on croirait voir Juliette Binoche...) et franchement, il n'est pas crédible un instant.
    On se croirait dans un documentaire -et de fait le film a été inspiré par un documentaire, autour d'un fait divers sordide, que j'aimerais d'ailleurs beaucoup voir. Une pauvre nonagénaire a été étranglée et étouffée, pour trois sous, par deux de ses voisines de courée, un couple de paumées droguées qui se murgent à la bière. Claude (Lea Seydoux) a des restes de beauté. Elle a un fils dont la garde lui a été, bien entendu, enlevée, mais auquel elle tient beaucoup. Marie (Sara Forestier) c'est la moche, pleine de tics.... et dès le début, elles vont se charger mutuellement (tiens? on croyait qu'elles étaient amoureuses?) Plus exactement, Claude va charger Marie, acculée devant la vérité; finalement, Marie dira que oui, c'est bien elle qui a pris l'initiative, qui a serré la gorge de la pauvre vieille la première.... le spectateur a surtout l'impression qu'elle a cédé devant la forte personnalité de Claude! Elles reconstituent la scène, sans émotion. Et c'est là que les lectures divergent; Le critique de Télérama, qui apparemment a fumé la moquette, trouve aux deux filles "toutes les excuses sociales.... du fond de leur obscurité, elles deviennent nos soeurs, nos filles, nos doubles". Oh tabernacle! Si je vous dis que ce n'est pas du tout mon regard, ça ne vous étonnera pas.
    Reste un magnifique film noir "de commissariat", car Desplechin est un sacré filmeur, qui vous tient en haleine; il y a une tension au cours de l'interrogatoire -séparé, puis une confrontation où, grosso modo, Marie attend de Claude qu'elle lui dise quoi dire- qu'on n'avait rarement retrouvée depuis Garde à vue.
    La dernière image s'arrête sur un départ de course de plat où Daoud a entraîné Louis, image que personnellement je trouve aussi ambigue que le reste du film: car rien n'est moins une image de liberté qu'un cheval de course......
    mickael l.
    mickael l.

    43 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2023
    Voici un film de haute volee . Il y a pas d'action
    .... mais surtout de la psychologie et une enquete sublime . Lea Seysoux et Sarah Forestier sont superbe de justesse ..... En deuxieme parti on se croirait dans du Simenon tellement ce film est pose .... Roschdy Zem joue la sont meilleur role . D'un calme incroyable . Tout est reussi ....
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    270 abonnés 1 644 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2019
    Desplechin s’aventure dans un registre inédit pour lui, le polar, qu’il envisage plus sous l’angle de la chronique sociale que du récit-énigme à suspense. Il aborde avec un réalisme "poli" une certaine misère humaine, une matière dramatique inspirée de vrais faits divers. Rien de très novateur sur le fond ou la forme (Desplechin n’est certainement pas le "nouveau maître du polar" comme l’annonce l’affiche), mais le film cultive une sobriété qui n'est pas sans humanisme, sans densité, à l’image de la belle prestation de Roschdy Zem, et bénéficie d'une photo soignée (chef op' Irina Lubtchansky).
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    106 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 novembre 2019
    Adaptation cinématographique d’un documentaire sorti en 2008, Roubaix, une lumière nous embarque dans la ville natale du réalisateur en y imposant une atmosphère cafardeuse. Porté par des acteurs magistraux (Roschdy Zem, Léa Seydoux, Sara Forestier), ce polar du nord nous plonge dans une ambiance de film noir à la fois désespérée et fascinante. Une dernière demi-heure hélas répétitive et trop longue.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 août 2019
    Comme la plupart de ceux qui ont pris le temps de partager leur regard sur le film, et le cinéma en général, de Desplechin, je ne peux qu'admirer son talent. Oui ce film est plus lent que beaucoup de polars. Pas de hurlement, de coup de théâtre, de poursuite toutes sirènes hurlantes, de cascade et d'effets spéciaux. Mais la peinture minutieuse d'une enquête policière tentant de parvenir à la manifestation de la vérité laisse à chacun la possibilité de s'intéresser à la détresse de ces êtres à la dérive dans une société qui les exclut. Permettre à chaque comédien de se sublimer ainsi relève du prodige. Mention particulière à la composition de Sara Forestier.
    GéDéon
    GéDéon

    86 abonnés 519 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 octobre 2022
    Avec « Roubaix, une lumière », Arnaud Desplechin dépeint le portrait d’un commissaire de police (Roschdy Zem, dont le rôle lui vaudra le César du meilleur acteur en 2020). La première partie de ce long-métrage se rapproche du documentaire avec une série d’enquêtes permettant d’illustrer la misère sociale du Nord. La seconde partie, inspirée d’un fait réel, s’intéresse à un couple (Léa Seydoux et Sara Forestier) coupable d’un homicide. Malheureusement, l’histoire se concentre trop sur les interrogatoires de ces deux jeunes femmes sans développer une approche psychologique. Bref, on reste dans le fait divers bien glauque.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 septembre 2019
    film lent... très lent... une enquête plate sans rebondissements..Ressemble d'avantage à un documentaire qu'à un film
    White Fingers
    White Fingers

    15 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2024
    J'ai une sensibilité particulière pour les films qui mélangent tragédie sociale et film noir/polar. À partir de ce postulat, « Roubaix, une lumière » ne pouvait que m'impressionner. Arnaud Desplechin offre à Roschdy Zem l'un de ses meilleurs rôles, dans un film qui transcende le genre policier pour explorer les profondeurs de l'âme humaine. Le jeu d'acteur est remarquable, avec une performance magnétique de Roschdy Zem et une Léa Seydoux surprenante. Mention spéciale à Sara Forestier qui incarne une « amoureuse », comme cité dans le film, mais surtout une jeune femme sous emprise. Le réalisme du film est souligné par une mise en scène soignée et des dialogues poignants. Malgré quelques longueurs, c'est un film captivant, porté par des acteurs formidables. À voir absolument pour ceux qui apprécient un cinéma engagé et émotionnellement intense, dans un univers où misère affective côtoie misère sociale. Et c’est bon de voir une police qui n’incarne ni des cow-boys ni des névrosés. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
    Einat M
    Einat M

    3 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2019
    Un super film désarmant par la prestation incroyable des acteurs. Ce thriller nous donne mal au ventre tellement les interrogatoires sont bien menés. Roschdy Zem joue son rôle de flic à la perfection. Un polar que je recommande car il ne laisse pas indifférent. On ne referme pas la porte de ce film en sortant du cinéma.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 618 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 août 2020
    Le commissaire Yacoub Daoud connaît sa communauté multiculturelle. En fait il était lui-même l'un de ces migrants autrefois mais il appelle maintenant le nord de la France : chez lui. Nous le suivons à travers ses journées chargées au travail alors qu'il enquête sur une disparition, un incendie criminel et un meurtre avec des résultats inattendus. Le réalisateur Arnaud Desplechin fait des drames sérieux légèrement provocants avec beaucoup de dialogue. Il avait eu des résultats mitigés au fil des ans. Son film Les Fantomes d'Ismael était un désordre déroutant selon mois. Ici il cède la place à un film de flic intelligent où le réalisme frappe un point amer. C'est ainsi qu'on faisait des films de police procéduraux dans les années 80 mais à la place de Roschdy Zem vous auriez Lino Ventura. En parlant de Roschdy Zem c'est l'un des acteurs français modernes les plus polyvalents qui a une présence unique dans l'action, la comédie ou le drame sérieux. Lui et Lea Seydoux qui joue l'une des filles mêlées à l'enquête sur le meurtre font avancer le film offrant intensité et réalisme. Le film est radicalement différent de ce à quoi nous sommes habitués dans les drames policiers en provenance des États-Unis et c'est peut-être l'une des bonnes raisons de l'essayer...
    philippe ghirardi
    philippe ghirardi

    4 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 juillet 2023
    Si on passe sur toutes les invraissemblances liées au scénario (niveau France3 en pire), et il n'y a que ça car totalement américanisé autour de l'enquête principale, un numéro d'acteurs certes convaincants si on est en première année de cours niveau scolaire, une manière de filmer un Roubaix fantasmé, nostalgique, reconstitué par l'imaginaire de l'auteur qui se croit du temps de Zola, et bien il est possible de regarder ce film sans trop se poser de question car un peu facile.
    Qui produit et distribue Desplechin, car ce film, s'il n'était imposé ne passerait que sur France3 un dimanche après midi et les critiques seraient virulentes ?
    Dire qu'il fût sélectionné aux Césars est un indicateur du niveau de bassesse où est le cinéma français.
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