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montag M.
2 abonnés
34 critiques
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1,0
Publiée le 9 janvier 2020
Imprégné d'une atmosphère à la fois soporifique et plombante, comme un ciel bâché, ce film ne se dégage pas, ou plutôt ne dégage rien. Roschdy Zem dans son calme olympien apparaît comme un intrus parmi une bande flics surexcités, et malgré un indéniable talent, Léa Seydoux « déguisée » en pauvre fille, ne parvient pas à nous faire oublier l'égérie de Vuitton. Du coup, l'émotion ne parvient pas à éclore d'une histoire noyée au cœur d'un climat social pourtant tragique.
"Roubaix, une lumière", certes il y a de nombreux jeux de lumière, mais l'ensemble est très noir, pauvreté sociale, pauvreté intellectuelle, aucun avenir pour ces gens paumés au milieu desquels les policiers se débattent pour démêler le vrai du faux.
Très bon casting Sara Forestier et Roshdy Zem notamment, scénario basé sur des faits réels malheureusement.
on peut largement se passer de le voir c 'est loin de casser 3 pattes à un canard à la limite c 'est bien joué mais c est tout réservé à un public bien ciblé étant adepte des programme de France 3
Prodigieusement long, mou, et ennuyeux. Presque deux heures pour un scénario qui tient sur un timbre-poste. Alors on meuble, on meuble, avec des petites histoires familiales, des courses de chevaux... Les dialogues des deux nenettes sont quasi inaudibles. spoiler: Elles ont volé de l'eau de javel ??.
La lumière est moche et glauque, la caméra se concentre sur des gros plans. L'adjoint, Louis, joue mal, vraiment mal. Rien ne m'a accroché. L'excellent Roschdy Zem n'arrive pas à sauver le film à lui seul.
Humain, trop humain. Une ville à la dérive. Un commissaire, un nouveau Maigret qui serait un enfant issu de l'émigration algérienne et dont toute la famille est retournée "au bled", parce qu'ici, il n'y a plus d'espoir, mais c'est surtout un homme qui sait tout des suspects parce qu'il les a côtoyés, eux ou leurs frères, sur les bancs de l'école, dans les squares, dans la rue ... Sara Forestier et Léa Seydoux sont très attachantes dans leur rôle respectifs.
Arnaud Desplechin continue sur sa lancée et signe un très beau thriller. Pour ce qui est de son scénario , de son histoire et de sa mise en scène, c'est un film assez classique, sans réel intérêt. Si ce n'est la très belle prestation de Roschdy Zem (qui avait même pu récupérer quelque chose à Cannes). En revanche le fond est intéressant, c'est un film très engagé, dénonçant les inégalités frappantes, dénonçant l'abandon d'une ville, d'une population en grande détresse vivant dans des conditions difficiles. Un film rythmée par sa musique et les récits d'un personnage secondaire ce qui donne un réel intérêt cinématographique au film. Un film à voir
Un très beau film, à la fois centré sur le réel avec un fait divers décortiqué, examiné sous tous ses angles et en même temps assez détaché, humaniste. Roschy Zem y joue magnifiquement bien.
Le commissaire Daoud est magnifiquement incarné par Roschdy Zem. Un personnage complexe, qui surprend, qui se raconte peu, mais qui est sincère. La montée de l'intrigue se déploie autour du duo Léa Seydoux et Sara Forestier. On plonge avec délectation dans ce fait divers.
Très décevant. Dialogues inaudibles, les actrices n’articules pas, chuchotent entre 2 sanglots, pleurnichent sans arrêt.Dommage Roschdi Zen toujours au top.
J'aime l'ambiance particulière de ce film pourtant sombre qui se regarde néanmoins avec plaisir. Je m'étonne par contre de lui pardonner si facilement des tas de petites invraisemblances de la réalisation (et ça commence dès la première scène) alors que d'habitude ça me bloque. Les 3 acteurs principaux sont très fins, ainsi que tous les rôles extérieurs au commissariat (la fugueuse et sa famille par exemple). Pour les autres flics, j'ai plus de mal à juger : ils donnent l'impression de surjouer, mais ça me semble être la demande du réalisateur, alors ?
Un peu déçu par le contenu ; il y a beaucoup de longueurs,notamment sur le 2eme partie du film avec les interrogatoires et les confrontations; le plus difficile à supporter c'est la bande son que je trouve juste complètement inadaptée; mettre de la musique mélo pendant des scènes d'interrogatoire, là je n'est pas compris l’intérêt. Reste l'ambiance et le jeu des acteurs plutôt juste.
Inspiré d'un fait divers de 2002, ce nouveau film d'Arnaud Desplechin nous plonge, à Roubaix, dans une enquête policière d'un meurtre sordide d'une vieille dame de 83 ans, une nuit, chez elle. La première partie est un peu longue à se mettre en place, on assiste à la vie du commissariat confronté à diverses affaires, sans réel grand intérêt. C'est au moins l'occasion de découvrir le jeune lieutenant de police tout juste muté dans cette ville (Antoine Reinartz, que je n'ai pas vraiment apprécié dans ce rôle) et surtout l'expérimenté commissaire en poste (Roschdy Zem). Le film prend toute son intensité dramatique dans la seconde moitié, lorsque les suspects de ce crime horrible sont mis en garde à vue et interrogés. Un long-métrage à deux vitesses donc, dans lequel on notera la superbe interprétation de Roschdy Zem, ainsi que les brillantes prestations de Léa Seydoux et Sara Forestier. Inégal, mais assez convaincant. Site www.cinemadourg.free.fr
Autant le traitement du faits divers, classique, permet simplement une incursion dans la psychologie torturée du couple de meurtrières et insiste sur le travail interrogatoire des policiers sans pour autant nous passionner par sa banalité, autant le portrait (notamment lors de la première partie du film) d'une ville manifestement chère au cinéaste entre lumières symboliques et affaires révélatrices, portées par la jeune recrue dont le point de vue externe nous offre une entrée initiatrice dans celle-ci et le bienveillant vieux briscard (interprété avec une magnétique émotion par Roschdy Zem) confère son intérêt au récit, justifiant ainsi ce titre a priori énigmatique. Un sincère prisme urbain.
Une immersion percutante maintenant tout du long en haleine. Cette capacité d'analyse de desseller par vocation le faux du vrai en déliant la parole. Belle adaptation avec de vrais bons acteurs