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    Swallow
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    3,7
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    90 critiques spectateurs

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    Pauline R
    Pauline R

    2 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 janvier 2020
    On n'arrive pas du tout à se plonger dans ce récit totalement absurde (bien qu'il soit inspiré d'une histoire vraie), il n'existe aucune empathie pour le personnage car tout est déconstruit et le fil rouge est lâché à un moment donné pour ajouter de longues minutes de film, ce qui rajoute encore de la longueur...
    Toutefois le jeu des acteurs est remarquable et appréciable
    ffred
    ffred

    1 696 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2020
    Premier film singulier pour Carlo Mirabella-Davis, jeune réalisateur américain. Une atmosphère très particulière pour un récit dérangeant. Une ambiance étrange à mi-chemin entre Little Joe et Dans ma peau. Ma note aurait été supérieure et même peut être maximale s'il n'y avait eu ce dénouement assez inutile et peu cohérent. Mais surtout trop explicatif et balancé en deux temps trois mouvements. On retiendra donc surtout tout ce que l'on a vu avant. Une mise en scène précise, simple, glaciale mais qui sert parfaitement un récit anxiogène et un suspens qui monte en puissance (mais en vain donc). Le tout est sublimé par l'interprétation assez hallucinante de Haley Bennett, étonnante, aussi belle et touchante qu'effrayante. Au final, un film visuellement splendide, troublant, et qui met mal à l'aise. Un beau mais terrible portrait de femme, une de plus parmi les innombrables victimes d'une société patriarcale qui ne lâche pas le morceau, tout autant que ma découverte d'une maladie dont je n'avais jamais entendue parler. Dommage que la fin gâche un peu tout cela...
    orlandolove
    orlandolove

    134 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2020
    Une proposition originale, à la frontière entre cinéma d'horreur et analyse sociétale. Les personnages sont soignés, chaque protagoniste ayant ici un rôle intéressant dans le déroulement du récit. Quant aux acteurs, ils sont à la hauteur de cette belle découverte.
    Hervé L
    Hervé L

    73 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2020
    Un film étrange sur une femme qui s ennuie avec un homme riche et qui développe le syndrome de Pica qu elle finira par traiter. Une très belle performance de l actrice tient le film jusqu au bout
    Dandure
    Dandure

    169 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 janvier 2020
    Attention, cet avis comporte ce genre de spoiler: Chez les bourgeois...et en fait dans toutes les familles unies quelque soit leur classe sociale, on n'attend pas après le mariage pour demander d'où vient le ou la conjoint.e. En revanche, chez les bourgeois, si on apprend qu'il.le n'a pas le même statut, on empêche le mariage. Oups, ça aurait empêché le film.

    Un couple s'installe dans une bien belle glass house isolée. Monsieur va au travail, Madame reste au foyer. Cette solitude lui pèse sur l'estomac. Elle va donc découvrir les joies du pica, manie qui consiste à avaler n'importe quoi. C'est quand même plus original que l'automutilation. Et moins salissant. Quoi que...
    Sur la forme, Swallow est un brillant exercice de style. Avec d'anodins objets du quotidien, la mise en scène parviennent à instiller un véritable malaise. On entre très vite en empathie avec l'héroïne, qu'on regarde se détruire, impuissants. Et comme le scénario connait différentes évolutions, le film ne tourne pas en rond.
    Sur le fond, le réal n'a pas les mêmes délicatesses qu'avec ses cadrages et ses couleurs et assène ses thèses à grands coups de marteaux.
    En bon élève, il coche avec obstination tous les clichés attendus de la version spoiler: toxique d'un patriarcat blanc bourgeois
    . Le film finit par plus ressembler à un tract politique maladroit qu'à une aventure spoiler: d'émancipation
    humaine.
    On dit que les nouveaux convertis à une religion la prennent plus facilement au pied de la lettre que ceux qui baignent culturellement dedans. En irait-il autant avec le féminisme?
    AZZZO
    AZZZO

    302 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 janvier 2020
    C'est le genre de film qu'on ne raconte pas. Il est préférable de laisser le spectateur curieux se laisser entraîner dans le labyrinthe psychologique de la jeune Hunter. Car la force de ce film est de suivre le quotidien ennuyeux de cette jeune épouse pour s'imprégner doucement de sa souffrance et d'en chercher le ressort. C'est le genre d'oeuvre où chaque plan, chaque son, chaque lumière est pensé. L'esthétique est aussi intelligente et délicate que le propos. Une réussite.
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2020
    " swallow" présente l'an dernier au festival de deauville est un film américain indépendant original. En effet avant d'avoir assisté à cette projection, je ne connaissais pas ce trouble alimentaire du comportement le pica. Nous allons suivre l'histoire d'une femme ( Hayley Bennett) qui a développé ce trouble alimentaire dans une histoire mystérieuse parfois captivante dommage que l'ensemble soit parfois flou et brouillon.
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    30 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 janvier 2020
    Tout comme la décoration de la maison de Hunter, ce film est assez minimaliste dans son récit. En le visionnant, je n'ai pas l'impression d'avoir appris grand chose de plus que dans la bande annonce (que je n'avais même pas visionnée en entier). Ce film n'est vraiment pas grandiloquent , avec des personnages qui gardent beaucoup leur self-control...ceci n'est pas un défaut, mais ça manque un peu de rebondissement, et l'ennui peut vite gagner le spectateur. Aucune situation n'est vraiment poussée, rien n'apparait réellement comme "grave". Hunter avale des objets, et voilà... En fait, sous des apparences lisses, ce film est surtout riche dans ses symboliques et dans les interprétations que le spectateur devra chercher lui-même, mais ce qui me semble problématique est que chaque micro-action prend alors des proportions ridiculement grandes. A part ça, le couple n'est vraiment pas crédible, peut être est-ce fait exprès pour rendre leur bonheur encore plus artificiel, et les personnages très antipathiques. On ressort de la séance avec peu de compassion, sur une image terriblement ennuyeuse, ( spoiler: des toilettes publiques pour femmes
    ) tout en restant sur notre faim. La révélation du secret d'Hunter, spoiler: d'être issue d'un viol,
    est assez plate, sans relief au milieu d'un récit tout aussi peu palpitant.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2020
    Elle se tient droite, devant la piscine, dans la magnifique demeure où elle habite avec son mari, récemment promu comme DF par son père dans l'entreprise familiale. Elle apprête sa coiffure, si importante, comme l'en atteste l'affiche. Mais Hunter n'est rien d'autre qu'une femme au foyer, docile, aux ordres de son époux et de sa belle-famille. Elle occupe ses journées, sans doute longues, dans un quotidien qui s'étire et elle n'est rien d'autre que la femme d'un homme à qui elle doit son niveau de vie, son statut de bourgeoise et surtout son ennui.

    "Smallow" est un film autant angoissant que fascinant. Il dissèque la façon si insidieuse dont les femmes continuent de subir le joug de la domination masculine. Elle succombe à une étrange addiction qui la pousse à dévorer des objets étranges, comme si elle devait absolument faire mal à son propre corps et à son identité. Le film entraîne le spectateur dans l'enfer de cette drogue contre laquelle elle ne peut rien, et surtout l'enfer d'une société patriarcale où les femmes doivent tenir le rôle de la potiche, si elles veulent garder le niveau de vie qui leur est accordé.

    Le récit est magistralement mené, entre dégoût, interrogations, et stupéfaction. Evidemment, il y a une sorte de facilité entre les raisons de cette obscure addiction et la manière dont l'héroïne parvient à se sortir de sa dépendance. Mais le film fonctionne très bien et emporte le spectateur dans les torpeurs de cette jeune-femme.
    Danielle G
    Danielle G

    13 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    un thriller psychologique bien mené. bien joué et bien filmé. malheureusement le départ (quand même 3/4h du film) est poussif et les scènes où l'actrice avale tout et n'importe quoi est long répétitif et dérangeant. heureusement que l'autre moitié du film donne toute la force à ce long métrage et nous tient en haleine pour connaître les intentions de chaque interprète.
    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    Plutôt mitigé au départ par ce film à la réalisation froide et aseptisée mais dont la dernière partie se révèle être très bouleversante. C'est un film assez inspiré qui puise sa source dans de multiples références, notamment dans le supens hitchcockien, l'expressivité des femmes au bord du désespoir de Cassavetes et aussi l'obsession organique et psychique de Cronenberg... Haley Bennett est lumineuse...
    🎬🎬🎬
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    178 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    J'ai adoré ce film !! L'actrice Haley Bennett y est sublime et est encore plus sublimée par la caméra, avec ces nombreux gros plan visage, mettant en avant ce visage qui semble si angélique, pure et pleine d'innocence alors qu'il cache en réalité un mal-être profond et auto-destructeur. L'actrice est vraiment bluffante tout au long du film, et son jeu par le regard est assez fascinant et vraiment bien joué.

    La mise en scène est vraiment intéressante aussi. J'ai été réellement surpris de voir qu'il s'agissait en fait qu'un premier film du réalisateur Carlo Mirabella-Davis ! C'est fou ! Il y a un énorme potentiel dans sa réalisation, cela ne fait aucun doute. Le cadre est posé, très précis, et j'ai surtout été admiratif de son travail monstrueux effectué sur l'utilisation des couleurs dans le film avec dans une majorité de scène, cette dichotomie omniprésente et constante entre la couleur bleue/rouge, et la couleur verte/jaune, que ce soit dans le choix des costumes, des accessoires, des éléments du décors, de la lumière, des paysages, du maquillage..., tout se rapporte continuellement à la dualité de ces couleurs, et parfois même souligné subtilement par certaines répliques ("J'aime bien cette robe" (robe rouge porté par un personnage)..."cette robe te va à merveille" (robe bleu portée par un autre personnage)... Cela mériterait une analyse scène par scène pour comprendre en profondeur l'intention de mise en scène à ce niveau, qui en première lecture et dans mes quelques souvenirs, est effectivement toujours corrélé à la psychologie du personnage !

    Le scénario est en plus assez original, je ne connaissais pas ce trouble alimentaire appelé Le Pica, caractérisé par l'ingestion durable de substances non nutritives et non comestibles : terre, papier, plastique, piles, objets, etc. J'ai donc été captivé et arraché par les enjeux de l'histoire assez rapidement et facilement. J'ai bien aimé l'évolution psychologique et l'ambiance thriller psychologique qui s'est instauré au fil du film, l'explication du mal-être et sa confrontation a été vraiment bien développé. Certaines scènes étaient vraiment angoissantes et difficilement supportables à regarder. J'ai hâte de découvrir la suite de la carrière de ce jeune réalisateur du coup. BRAVO !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 329 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    Ne trouvez-vous pas qu’il y a quelque-chose de légèrement interpellant dans ce « Swallow » ?
    Parce qu’au fond, pour un film qui entend nous faire partager l’enfer quotidien d’une jeune-femme captive de sa prison dorée, moi je suis pas mal surpris par les signaux qu’il nous renvoie. Des signaux appelant à un tout autre genre que le simple drame social.

    Déjà ce titre : « Swallow ».
    « Avale… »
    J’ai l’impression d’être à mi-chemin entre le cinéma d’horreur et le cinéma porno.
    L’affiche elle-aussi entretient cette drôle d’ambigüité. Une femme douce et délicate baignée d’une lumière rose d’un côté, mais d’un autre côté ce regard inquiet qui lorgne vers le hors-champ.
    Me concernant en tout cas, tout à participé pour que je sois interpellé par ce film.
    Titre. Affiche. Bande-annonce. Même le début du film en lui-même…
    Or pour moi, c’est incontestablement la première force de ce « Swallow. »
    Autour d’une intrigue aux allures ordinaires, il est parvenu à générer chez moi une posture singulière.

    C’est que « Swallow » dispose selon moi clairement de deux qualités.
    Il est d’abord un cinéma qui sait exacerber les sens.
    Il est ensuite un cinéma qui parvient à surfer sur la brèche, entretenant toujours un certain malaise.

    Cinéma des sens d’abord car – comme chacun aura pu le voir ne serait-ce que dans la bande-annonce – « Swallow » est un film assez rigoureux et élégant tout aussi bien dans sa plastique que dans son atmosphère sonore.
    Lignes claires. Teintes harmonieuses. Et malgré cela toujours un élément qui vient rompre l’équilibre : une robe ou un rouge-à-lèvres trop vifs, un phrasé trop pincé, un bruit parasite qui finit par trop s’imposer dans l’espace.
    Clairement, il y a toujours quelque-chose qui cloche dans ce joli paradis bourgeois.
    La maison a beau être grande et confortable. L’homme a beau être charmant sous toutes ses coutures. Tout ce monde pue le fake. Il semble totalement artificiel. Malaisant. Etouffant.
    Aussi n’a-t-on pas besoin de nous expliquer ce qui cloche dans le quotidien de cette pauvre Hunter car ce qui cloche, au fond, on le ressent déjà.

    Mais ce « Swallow », c’est aussi du cinéma qui surfe sur la brèche.
    Des actes étranges et difficilement explicables de Hunter au comportement de plus en plus oppressif de son entourage, le malaise n’est jamais loin.
    Et si l’espace d’un instant j’ai craint que le film ne sache suffisamment se renouveler pour éviter l’enlisement, le développement de l’intrigue a fini par me rassurer sur ce point-là.
    Petit à petit la prison se referme, révèle de nouveaux barreaux insidieux, transforme le palais en donjon et le prince en crapaud.
    Pourtant, c’est dans cette manière d’évoluer que ce « Swallow » a fini par me diviser.

    D’un côté je salue l’initiative qui a consisté à creuser sans cesse davantage le parcours de Hunter, au point de signifier de plus en plus clairement ce qu’implique pour elle le fait d’avaler, d’ingérer, voire même carrément de s’auto-pénétrer et de s’auto-lacérer. De l’autre côté, je n’ai pu m’empêcher de voir dans cette résolution une certaine simplification des choses, pour ne pas dire pire encore.

    spoiler: Par exemple voir Richie se transformer en bête sanguinaire qui ne pense plus qu’à pourchasser sa femme pour récupérer l’enfant qu’elle porte, c’est certes signifiant et assez essentiel pour la démonstration du film, et pourtant j’ai quand même trouvé ça too much. Richie était pour moi bien plus flippant quand il était ce prince charmant froid, calculateur et manipulateur. Et même chose finalement pour la rencontre avec Erwin. D’un côté je trouve très intéressant de montrer qu’Erwin, au-delà d’être violeur, est aussi un papa et un époux plutôt sympa. Par contre, son discours – aussi utile pour l’intrigue soit-il – est aussi pour moi trop limpide, évident, démonstratif. Et chez moi c’est passé sans passer.


    Ainsi suis-je ressorti de ce film sur un sentiment partagé.
    D’un côté je venais de passer un vrai bon moment de cinéma face à un film qui a su me faire une proposition suffisamment singulière et inspirée pour qu’elle me parle.
    De l’autre, je me suis senti bridé par un caractère légèrement trop démonstratif sur le final, au point que ça m’a laissé une certaine amertume dans la bouche.

    Malgré tout, reste cette évidence : « Swallow » n’est pas un film anodin.
    Et à mon sens, ce n’est pas un hasard s’il a su m’intriguer à ce point avant même que je ne le voie.
    Donc à vous de vous faire votre idée mais moi, j’apprécie toujours que, dans le cinéma d’aujourd’hui, un film sache encore réussir cet exploit de plus en plus rare.
    Celui d’intriguer.
    Celui de surfer sur la brêche.
    Voire, tout simplement, celui de faire tout simplement une vraie proposition de cinéma.

    Mais bon… Après, ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    William Dardeau
    William Dardeau

    32 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2020
    Cet excellent film risque de passer inaperçu, faute d'une promotion digne de ce nom. Or il ne s'agit en rien d'un film américain indépendant, a priori destiné à des cinéphiles avertis. Swallow aurait certainement pu être réalisé par David Fincher, ou même Cronenberg, deux références explicites du réalisateur, auxquelles on peut ajouter Hitchcock (évident !) et le Polanski de Répulsion. Mais le film se suffit à lui même. Avec un scope somptueux, une photographie de toute beauté, et surtout un scénario ébouriffant, Swallow doit absolument être vu par un maximum de spectateurs. Cerise sur le gâteau, par les temps qui courent, le film est très subtilement féministe. Mais il s'agit aussi d'une variation sur la lutte des classes. L'héroïne Hunter est issue d'une classe modeste, et elle se retrouve mariée à un bellâtre arrogant , rejeton d'une riche famille newyorkaise, particulièrement odieuse. La scène où elle tente de raconter une histoire à sa belle famille, sans même être écoutée, est particulièrement bien vue et poignante . Mais Hunter va se rebiffer et tenter de se faire entendre , de bien étrange manière. La fin du film n'est sans doute totalement au niveau des 90 premières minutes , ce qui le prive d'une demi étoile ! ( Attention, je ne parle pas du générique de fin, assez exceptionnel). Swallow peut, par moments ,mettre mal à l'aise, mais le réalisateur maîtrise parfaitement son sujet, et sait doser ses effets. Et il faut évidemment souligner la prodigieuse performance de l'actrice Haley Bennet, exceptionnelle de bout en bout. Je ne saurais donc trop conseiller ce film, et je vais suivre avec attention la carrière de Carlo Mirabella-Davis, qui signe un premier film étonnant de maturité.
    Perks of being Jo
    Perks of being Jo

    1 abonné 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2020
    Magnifique objet de cinéma à l'esthétique glacée, à l'interprétation inoubliable d'Haley Bennett, et à la réalisation impeccable de Carlo Mirabella-Davis. Il livre un ovni métaphorique, un (presque) huis-clos, qui nous parle de la condition féminine, de la violence du patriarcat sur les individus, du rapport que nous entretenons avec notre corps. Jamais lourd ou forcé, le film est très touchant, percutant, nécessaire, et riche de sens et d'engagement.
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