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    Swallow
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    3,7
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    90 critiques spectateurs

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    Blankovitch
    Blankovitch

    49 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2020
    C'est intrigant et super bien joué.
    Et c'est un film qui fait passer un message, qui le fait bien et qui le fait en dehors des clichés et des lieux communs habituels.
    Acide Noir
    Acide Noir

    1 abonné 66 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2020
    Film énigmatique et dérangeant évoquant dans ses meilleurs moments Lynch ou Cronenberg, "Swallow" nous narre les déboires d'une femme sous emprise vivant dans un monde dont l'apparente perfection décèle des failles et des faiblesses: développant alors des troubles à la hauteur de l'influence néfaste mais se montrant bienveillante de son mari et de ses beaux-parents, elle semble vouloir remplir un vide existentiel abyssal.
    Mais le problème est que le film, quoique fort maîtrisé, semble parfois souffrir du même vide de son anti-héroïne, faute d'exploiter suffisamment son postulat de départ, un sujet pourtant rarissime et passionnant.
    Sans vouloir commettre de mauvais jeu de mots, on reste quelque-peu sur sa faim...
    elriad
    elriad

    432 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2020
    la maladie de Pica ( du latin pica qui veut dire pie) car l'oiseau mange des objets divers.
    Et c'est ce dont souffre le personnage principal, enfermée dans une prison dorée, dévalorisée, réduite à l'état de pondeuse. Ce mal-être lié à une traumatisme très ancien en fait un danger pour elle-même, dans une belle famille richissime qui ne voit en elle que l'héritier à venir. Anxiogène, troublant, le film réussit à ne pas tomber dans le gore et offre grâce à l'interprétation intérieure de l'actrice un portrait fort d'une femme blessée. Le sujet aurait pu séduire David Cronenberg ...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 mars 2020
    Super film. Très bien mené sur comment le passé nous rattrape !! Profond et angoissant à la foi.
    Vous allez passer un moment spécial avec se film, elle joue très bien son rôle de malade
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 359 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2020
    Hunter est amoureuse de son mari. Ce jeune couple s’installe dans une belle maison offerte par les parents de Richie, le mari. La parfaite femme au foyer va rapidement se rendre compte qu’elle s’ennuie. Son mari est souvent au travail et quand il rentre, c’est à peine s’il l’écoute parler. C’est lorsqu’elle tombe enceinte qu’Hunter se met à développer un étrange trouble compulsif en avalant des objets. Spectateurs, préparez-vous, si la bille passe plutôt bien, la punaise est un moment difficile à vivre. La maladie de Pica est donc le trouble que traverse la future mère de famille. L’esthétisme et l’ambiance ont su s’installer progressivement pour provoquer un climat mélangeant les références à Hitchcock et De Palma. Malheureusement, “Swallow” reste finalement très sage et en trouve une excuse un peu facile sur les raisons qui ont poussé Hunter à une telle situation.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 février 2020
    Un grand film, une actrice magnifique de fragilité mais... des images superbes au cadrage millimétré, un bon moment de cinéma, pas du tout relayé par les médias dommage,.. j'espère que le bouche à oreille fonctionnera
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    375 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2020
    Ce film d'auteur ne peut pas laisser indifférent et mérite largement son prix de raccro au festival américain de Deauville 2019. Le réalisateur, qui est aussi le scénariste de ce film, s'est inspiré de l'histoire réelle de sa grand mère. Il a parfaitement mis en scène cette histoire pas commune avec un scénario très structuré, sans tomber dans le genre « horreur ». Mais c'est surtout le personnage principal tenu par une merveilleuse actrice anglaise, Haley BENNET, qui domine ce film par une interprétation remarquable. L'histoire de cette femme qui s'installe dans une famille très aisée est absolument prenante et très originale. C'est passionnant à suivre tout au long de ce film que j'ai vraiment apprécié. Le titre du film « SWALLOW » qui veut dire « avaler » en français illustre parfaitement son contexte.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2020
    Maquillée et coiffée comme une poupée, Hunter est l’épouse d’un bellâtre homme d’affaire issu d’une famille très aisée. Son existence parait parfaite : magnifique maison, vie sociale bien remplie, opulence matérielle,… Mais son mari est peu présent et elle se doit de lui être reconnaissante de lui avoir permis d’accéder à tout ce confort matériel ; de fait, elle ne s’anime que lorsque son marie rentre ; hors de ces moments elle est seule et semble hors du temps. Pire, au fil du récit, on note qu’elle est dépossédée de son identité ; elle est une chose, un bel objet que l’on expose et dont la fonction essentielle est de donner naissance à l’héritier. Donc dès qu’elle apprend sa grossesse quelque chose se casse en elle ou plutôt la vacuité de son existence lui saute aux yeux comme son passé remonte à la surface. Le syndrome de Pica dont elle se met à souffrir n’est qu’un artifice thriller du film. Très vite, on cerne que ce film est un brûlot contre le patriarcat et un plaidoyer pour la liberté de la femme à disposer d’elle-même. Et de s’affranchir des rôles dans lesquels la société souhaite les enfermer. Subjuguer par une direction artistique hyper soignée ; mais passé le côté arty très ciné indé’ US, un scénario marqué par un manque de nuance et de subtilité plombe l’atmosphère et le propos. Surtout que dans ce film scindé en deux ; tout le mystère de la première partie s’effondre dans un dernier tiers très terre à terre. Maitrise formelle et la composition bluffante de Haley Bennett sont les deux atouts majeurs d’un premier film bancal auréolé du Prix spécial du cinéma américain à Deauville.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 février 2020
    Film surprenant qui cloue à son fauteuil le spectateur en mal d' émotions fortes. C'est aussi le portrait aiguisé d'une femme qui se libère de ses impressions. Original et surtout, spectaculaire sur le plan humain.
    Julie A.
    Julie A.

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 février 2020
    J'ai adoré ce film! Très bien joué par les acteurs, assez pesant, un joli pied de nez au patriarcat !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 février 2020
    un film assez spécial ou l'on se prends dedans au fur et a mesure le développement mental de la femme est traité par rapport a la tension de sa vie passive et actuelle
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2021
    Les influences du cinéma féministe touchent intensément le corps des femmes et pour son premier envol, Carlo Mirabella-Davis aura toutes les raisons de bluffer son audience. Entre le désir de rendre hommage à sa grand-mère, condamné à rester au foyer, il arme son récit d’une fresque pittoresque de la société qui surexploite le moindre détail jusqu’à la vie d’une femme. On la rétrograde au rang de procréatrice, mais on en oublie souvent la dualité derrière. Le rapport à l’homme est fastidieux pour celui qui cherche à explorer les dilemmes moraux d’une jeune femme contemporaine. Au-delà des mœurs, le réalisateur cherche avant tout à bâtir une sorte d’allégorie et d’éloge sur un statut que nul autre ne peut se substituer. Si la femme dépend désespérément de sa moitié, cette dernière de reste pas moins indépendante dans ce qu’elle peut bien assimiler, au sens propre comme au sens figuré.

    Aux côtés de Hunter (Haley Bennett), nous épluchons le zeste de sa vie monotone et sans inspiration. Elle ne constitue pas l’objet d’une réussite sociale et son genre de l’aide pas à assumer l’autonomie financière. Les faits sont subtilement rappelés, car dans les pays où le capitalisme ne finit pas traverser notre foyer, il reste peu d’issues afin de trouver satisfaction. Pour Hunter, c’est le cas et elle s’en rend bien compte, car elle oscille entre deux mondes sans pouvoir choisir sa voie. Elle se découvre alors rapidement une quête dont elle assume les risques, au détriment de son entourage. Il y a d’abord une question de compulsions chez la femme enceinte, puis celle de sa motivation pour la liberté, rimant avec la réussite personnelle, voire universelle, en extrapolant et en étant un peu plus ouvert d’esprit. Le patriarcat constitue donc une barrière qui l’empêche de s’épanouir et sa prison dorée, en apparence, la conditionne à des tâches ménagères, amplifiant ainsi une détresse mentale.

    C’est alors que la maladie de Pica intervient. L’ingestion d’objets non comestibles et surtout dangereux, pour les êtres vivants en général, ramène Hunter à son stade primitif, à savoir celui d’un enfant. Elle devra donc tutoyer un traumatisme lié à son passé et dont elle est elle-même sa propre cicatrice. Cet enjeu justifie bien des choses dans son comportement, car il est évident que dans ces actes quasi-masochistes, elle suit une véritable thérapie. En voie de guérison, elle finit par atteindre l’âme des hommes, dont celui de son mari, manipulateur et sournois, comme sa famille. Mais la galerie de personnages masculins ne se résume pas à cette pensée pessimiste, car il y a de l’espoir et il y a le pardon. En embrassant certaines vérités, l’enfantement qu’elle prépare devient un acte de courage qu’elle répète et dans la plus folle des douleurs, mais rien d’assez fort pour détruire ou empoisonner son intégrité.

    “Swallow” révèle donc un nouveau portrait de la femme sur un écran suffisamment large pour qu’on s’immerge tous auprès des victimes de notre époque. De plus, le film soulève également une question de légitimité très intéressante, bien que dans la démarche tout ne soit pas aussi parfait. L’intrigue sait prendre son temps sur une première partie glaçante, mais captivante, avant de nous expédier dans une révolution qui cherche la tension, sans jamais la palper. Passé ce temps, le film renoue avec les saveurs dont on nous a donné les nuances un peu plus tôt, puis on dégage toute la morale sur une nouvelle génération, qui a décidé d'éprouver les règles de la société et sur une autre qui libérera la femme jusqu’à son ascension spirituelle, vis-à-vis des hommes négligents.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 février 2020
    Hunter, femme pâle, édulcorée, effacée, sage, en apparence soumise, bien cadenassée et muselée par une belle famille aisée et bien sous tout rapport, repart à la conquête d'elle même en faisant ingérer à un corps vidé de substance une pléthore d'objets tout aussi délirants qu'effrayants pour remplir un trop plein de vide, justement, existentiel,comme pour reprendre le contrôle de limbes d'elle sacrifiés en chemin...
    Seule avec elle-même et son dialogue intérieur, elle porte la vie mais est paradoxalement habitée par la mort, la source même de cet enfantement étant un géniteur faussement aimant, attentionné, en qui elle a remis son coeur et son estime d'elle-même puisque sous ses airs politiquement corrects et lisses, il se révèlera en fait être un froid, distant et humiliant narcissique ... Les objets ingérés, même aux plus acérées des pointes et lames, ne seront jamais aussi coupants, destructeurs que la spirale d'anéantissement identitaire dans laquelle cette âme hurlante s'est engloutie...
    La caméra ,par des prises lentes et figées sur la bouche de la douce-rebelle Hunter, insiste sur l'incontrôlable pathologie de cette dernière, mêlant horreur, stupeur, onirisme et sensualité...Nous avalons, supportons, digérons avec elle...Nous rejetons, déféquons aussi...Jusqu'à la touche finale, apothéose d'une ôde à sa vie retrouvée, par un petit cachet miracle qui la délivrera enfin...Le velours flirte avec l'acier, la soie avec le verre, le rose avec le rouge...On ressort de ce film bousculé, psychologiquement perturbé, ému et même bouleversé en tant que femme...et en cela je dis"merci", c'est un film profond, intimiste et profondément réussi !
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2020
    Ce premier film intrigue, met mal à l'aise puis déçoit. Notre héroïne Hitchcockienne vit dans une Amérique contemporaine mais dont la place laissée à la femme semble bloquée dans les années 50. C'est la maitresse d'une maison sortie d'un magazine de déco et son seul rôle sera de pondre le futur héritier de l'empire industriel familiale. Le tout en fermant soigneusement sa bouche. Ou pas puisque celle-ci se transforme vite en réceptacle de toutes les névroses. Malsain, d'une froideur clinique absolue dans son explosion des codes de la famille bourgeoise, le film devient moins percutant lorsque la prison dorée éclate et se termine de façon convenue, même un peu simpliste psychologiquement. Cependant Halley Benett est exceptionnelle et le réalisateur très prometteur.
    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 378 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2020
    Je retiendrai la belle performance de HALEY BENNETT. Pour le reste j’ai été confronté à un film exigeant, froid, à de nombreux moments pénible à regarder, mais qui ne m’a pas donné grand chose en retour. Frustrant.
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