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FaRem
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2,0
Publiée le 8 septembre 2022
« Ouvre la porte à une bonne journée et prépare-toi à en accueillir une mauvaise. » Alors qu'ils se rendent dans une villa située en plein milieu du désert, David et Jo ont un accident sur la route qui va chambouler la suite de leur séjour. Enfin, chambouler est un bien grand mot, car ils ne semblent pas très perturbés par ce qui s'est passé à part peut-être Jo. David, qui était au volant, ne voit pas pourquoi il s'en voudrait alors qu'il s'agit d'un accident. "The show must go on" même dans l'indécence et c'est exactement ce qu'il se passe ici. Alors que la fête continue, David, lui est obligé d'aller réparer son erreur. John Michael McDonagh met en avant les différences culturelles entre les personnes sans cacher le mépris qu'il peut y avoir entre ces personnes de milieux différents. Pour autant, il ne s'en sert pas pour renforcer les tensions et préfère jouer la carte de l'hypocrisie. Tout ce qui se passe dans la ville après coup est d'une futilité sans nom et ne fait que rallonger un film beaucoup trop long. De plus, quelle idée d'embaucher Jessica Chastain pour un rôle aussi inintéressant. Quant à Ralph Fiennes, il est bon, mais ses scènes manquent aussi d'enjeux. Si le but du film était de mettre en avant l'hypocrisie de ceux qui se croient au-dessus des lois, c'est réussi, mais ça reste quand même un film peu pertinent et plat avec des personnages énervants.
Décors incroyables, photographie soignée, dialogues ciselés, musiques de Joe Dassin et de Brigitte Bardot : du beau cinéma! Opposition frontale entre ces berbères nomades et ces anglais de la haute qui font la fiesta dans une oasis au milieu du Sahara. Le cynisme de R méprisant le peuple est radical. Son épouse J fait magnifiquement la vamp effarouchée. On découvre que les marocains rêvent de la Suède et de son froid délicieux, que les berbères vivent de la vente de leurs poissons fossiles (Dieu leur a fait une farce), que les chèvres ne montent pas aux arbres toutes seules. Et une belle morale finale : du beau cinéma je le répète...
Un scénario aux belles intentions mais je trouve que le message n’est pas abouti, le propos est survolé (ça part un peu dans tous les sens). Les personnages sont stéréotypés et tellement antipathiques que je n’ai pas réussi à rentrer dans cette histoire. Évidement Ralph Fienes (La liste de Shindler) joue super bien, c’est le seul personnage crédible, les paysages marocains sont beaux mais je suis restée sur ma faim jusqu’à la fin (que j’ai détestée)
Un casting 5 étoiles pour un film ennuyeux, long et sans action. Un film cliché sur le colonialisme avec un beau tacle sur la France !! Sinon, une intrigue assez légère où il y a peu de surprise, le seul fil conducteur qui nous tient à peu près en haleine et de savoir quel sort est réservé à Ralph Fiennes, hormis ça......
Une troublante parallèle entre deux mondes, deux cultures que tout oppose. Sur des dialogues souvent cinglants, certains traits sont tout de même relativement appuyés pour mieux déranger. Avec cet incident terrible, le personnage d'abord méprisant de R. Fiennes devient touchant par sa prise de conscience et habité de remords. Un drame qui aurait gagné à être plus condensé.
Si la photo, la lumière, les superbes paysages du Maroc et le décor impressionnant du Ksar apportent une véritable ambiance au film, il y a un réel problème de style que l'on a du mal à identifier. Ni une comédie malgré les outrances souvent excessives et surjouées des invités à cette pseudo fête de débauche pour montrer des occidentaux riches, méprisants, décrits au gros feutre bien gras... Ni un drame, malgré le but recherché d'opposer cet excès de riches face au drame qui se joue juste à côté où l'insignifiance s'oppose au manque d'empathie... Tout cela manque cruellement de finesse alors que le sujet aurait pu donner lieu à une vraie réflexion et à un vrai bon film. Dommage.