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ffred
1 729 abonnés
4 021 critiques
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3,5
Publiée le 16 juillet 2021
Voilà un film d'espionnage "à l'ancienne" tiré de faits réels qui se sont déroulés au début des années 60 en pleine guerre froide. Tout est fait très classiquement, de la mise en scène et du scénario à la direction artistique. L'interprétation est de qualité, Benedict Cumberbatch est très convaincant pour son troisième rôle d'espion après La taupe Et Imitation game. Merab Ninidze est aussi très bien. Le suspens est prenant, sans être haletant, et l'on suit le tout avec un certain intérêt et sans ennui aucun. Une certaine vision de l'époque, et une belle mais improbable histoire d'amitié. Vu un peu au hasard je n'en attendais rien, mais Un espion ordinaire s'avère être une surprise plutôt agréable et en tout cas un film bien fait, sobre et assez classieux.
J'ai aimé parce que l'acteur y est au top (comme d'habitude), son implication dans le rôle, son je d'acteur, sa profondeur donné au personnage, que les scènes sont réalistes et que je n'aurai pas voulu être à sa place. Un grand film pour son genre, selon moi
Très bon film, le rythme, les acteurs, le scénario tout est très bien réalisé, on se laisse emporter dans cette histoire à la fois humaine et historique. Un film utile pour notre mémoire collective.
Bon film. On pourrait reprocher quelques longueurs et légèretés car le film a du mal à se mettre en place à cause du contexte. Une fois que l’histoire se déroule, j’ai apprécié le rythme et l’ambiance rétro sur fond de guerre froide
Un bon film mais c'était facile de faire un bon film avec le matériel de base. Intéressant à voir, j'aime toujours découvrir la vision des Etats-Unis sur la guerre froide. Toujours un plaisir de voir Benedict Cumberbatch à l'écran malgré quelques longueurs.
Le film est superbement bien réalisé, les décors, le jeu des lumières, tout instaure une ambiance très présente. Les acteurs, et leurs personnages sont criant de vérité. À mon sens, le seul point ombragé du tableau est apporté par la présence trop présente et trop souligné de l'amérique dans cette affaire
impressionnant, certains passages font froid dans le dos... Difficile dans dire plus, il faut le voir pour se rendre compte. Quelle terrible période...
La réalisation et le scénario sont assez classiques. Ce qui fait la différence, c'est l'interprétation de Benedict Cumberbatch, toujours aussi habité par ses rôles, tout au long du film et encore plus dans la dernière partie. Certains contestent le véritable rôle de Penkovski et de Wynne dans la guerre froide. Mais ce film rend hommage aux décisions et à l'honneur d'un simple citoyen; quel que soit le résultat réel ou supposé, les risques étaient les mêmes et Benedict Cumberbatch campe parfaitement ce quidam représentant de commerce embarqué dans une entreprise qui le dépasse.
Film poignant. Performance incroyable d'acteur avec une transformation physique qui prend aux tripes. Encore un film de 2020 qui n'aura pas eu vraiment sa chance.
Film d espionnage classique, surtout sur cette période de l histoire . Pas d effet de surprise mais pas de temps mort qui laisserait place à de l ennuie. Film qui se laisse regarder
Voilà un film porté par son sujet. Il raconte la fin de la vie de ce qu'on nous présente comme étant le plus efficace agent des services de renseignements soviétiques, passé dans le camp de l' ouest en 1960. Ses renseignements permettront aux usa d'identifier le lieu à Cuba où les missiles nucléaires soviétiques , pointés en direction du territoire nord américain, allaient être installés. Cet épisode se traduira par la fameuse crise des missiles en 1962, qui aurait pu déclencher une guerre nucléaire. Pour la petite histoire, le film nous indique que les usa avaient déjà installé en Turquie des missiles à tête nucléaire, en direction de l'union soviétique. Bref le spectateur comprend qu'il ne s'agissait dans cette épisode que de la réponse du berger à la bergère. Une escalade qui aurait pu toutefois se révéler périlleuse pour la sécurité du monde. Le film prend pour angle d'attaque " le messager" ( traduction du titre original), qui était chargé de transporter à l'ouest les documents confidentiels et qui n'était qu'un représentant de commerce, dont les activités le conduisaient à travailler en Europe de l'Est. Maintenant le film : la première partie est la moins bonne et de loin. Si la photo est réussie, la mise en scène est du niveau d'un tele film. Le metteur en scène se montre incapable de réaliser le moindre plan sequence On ne voit qu'un montage de vignettes filmées ; les passionnés de cinéma de qualité en seront pour leur frais. Par ailleurs, les seconds rôles ne sont pas du tout à la hauteur. Mais qui a fait le casting ? Par contre les deux acteurs principaux sont remarquables et portent le film avec talent sur leurs épaules. La second partie fait monter largement le film de niveau. Très réussie, haletante et émouvante, elle procure un plaisir réel. Les amateurs de films d'espionnage ne le manqueront pas. Les spectateurs peu attirés par ce genre cinématographique, passeront leur chemin et essaieront de voir " la lettre du Kremlin" de john Huston ou " les patriotes " d'Éric Rochant, voire " le dossier 51" de michel Deville qui sont, selon moi, parmi les maîtres étalons de ce genre cinématographique.
Greville Wynne (Benedict Cumberbatch), la quarantaine, est un VRP anglais que le MI6 et la CIA recrutent pour se rendre à Moscou sans attirer l’attention du KGB. Sa mission : contacter une taupe soviétique, Oleg Penkovsky et recueillir de lui des informations classifiées sur le programme nucléaire soviétique.
Pendant le mois de juin passait en boucle dans tous les cinémas la bande-annonce de cet "Espion ordinaire". J’en adorais les images, filmées dans un gris-bleu sans âge, les décors et les costumes, ressuscitant l’élégance folle du début des années soixante, la musique qui me rappelait celles de "Dunkerque" et de "La Taupe". Bref, "Un espion ordinaire" fut pendant un mois le film dont j’ai attendu avec le plus d’impatience la sortie.
C’est peut-être pour cette bande-annonce et pour cette impatience que je lui mets aujourd’hui, avec une indulgence laxiste, trois étoiles. C’est aussi parce qu’il revisite un sous-genre que j’adore : le film d’espionnage historique. Un sous-genre qui compte quelques pépites parmi mes films préférés : "L’espion qui venait du froid", "Le Rideau déchiré", "La Mort aux trousses"…
J’ai aimé l’interprétation tendue de Benedict Cumberbatch, décidément l’un des acteurs les plus intéressants et les plus polymorphes de sa génération. Sa femme est interprétée par Jessie Buckley, une jeune actrice britannique dont on suit avec curiosité la carrière depuis "Jersey Affair" et "Wild Rose". Elle n’a pas le glamour de Rachel Brosnahan – qui interprète ici une agent de la CIA – mais elle a certainement plus de talent qu’elle.
J’ai lu qu’après une première moitié prometteuse – qui raconte le recrutement de Greville Wynne et son premier voyage à Moscou – le film basculait dans un registre plus sentimental et plus convenu. Je ne suis pas d’accord. Je trouve que la tension est maintenue tout du long et que ce qu’il advient des deux espions, britannique et soviétique, entre lesquels une relation trouble se noue (ai-je à ce point l’esprit mal placé que j’ai cru deviner l’esquisse d’une romance queer ?), est à la fois crédible et touchant.