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Hotinhere
570 abonnés
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3,0
Publiée le 25 avril 2022
Un film d’espionnage à l’ancienne en temps de guerre froide, à la fois efficace et divertissant malgré quelques lourdeurs et un manque de crédibilité, porté par l’interprétation convaincante de Benedict Cumberbatch.
Un film d’espionnage « basé sur une histoire vraie » avec les avantages et les poncifs du genre. Le parcours de ce businessman catapulté espion au dessus de tout soupçons est très intéressant mais malheureusement le film est trop linéaire, donne trop souvent une impression de déjà vu et n’arrive par à créer de réels moments marquants. Si la reconstitution est bonne la direction artistique est trop fade et accentue le côté ronronnant du film.
Film d'espionnage classique avec un récit intéressant et prenant mais le film ne se renouvelle jamais et raconte une histoire vraie qui manque de souffle et de rebondissements. Cependant la réalisation est bonne avec des beaux plans. Malheureusement le film est trop convenu et manque d'originalité avec des méchants russes stupides contre des américains intelligents. Après le côté intéressant c'est la rencontre des deux hommes qui vont tout faire pour évite une guerre nucléaire, tout cela sans la moindre explosion ou fusillades.
Un très bon film sur la guerre froide avec Benedict Cumberbatch dans un rôle remarquable d'un représentant de commerce devenu espion de la CIA durant les années 1960 contre le KGB en URSS et une performance d'incroyable d'acteur.
Un sujet superbe,qui m'aura fait connaître un,plutôt deux,héros,des vrais ,c'est rare.La réalité dépasse ici les fictions de nombreux films d'espionnage.Sans compter que les acteurs sont remarquables,et la mise en scène très sobre,là n'est pas l'essentiel.
💖 Petit coup de cœur pour UN ESPION ORDINAIRE, un excellent film de facture pourtant on ne peut plus classique voire académique. On a pourtant déjà vu des dizaines et des dizaines de films sur la guerre froide, tout autant de films d'espionnage, et pourtant aujourd'hui encore, certain cinéastes et acteurs arrivent encore à nous emporter et nous émouvoir. Et avec une histoire dont on connait pourtant déjà l'issue, puisque c'est une histoire vraie comme le veut la mode de nos jours. C'est celle d'un VRP british très ordinaire recruté par le MI6 de sa Majesté et surtout la CIA qui se cache à peine derrière. Notre représentant de commerce qui n'a rien d'un James Bond, est envoyé à Moscou pour établir le contact avec un haut-gradé du GRU (le renseignement militaire). Une histoire d'espionnage à la John Le Carré, une reconstitution minutieuse des années 60, celles de la crise de Cuba. Et une belle histoire d'amitié entre le VRP et le colonel du GRU, deux hommes qui tentèrent de changer le monde. C'est Benedict Cumberbatch (celui d'Imitation Game) qui endosse le costard étriqué du VRP et qui nous offre une belle performance d'acteur, avec même une étonnante transformation physique dans la dernière partie du film. Un film qui se termine sans les flonflons américains habituels : le réalisateur Dominic Cooke est britannique et vient du monde du théâtre et on lui pardonne volontiers prendre quelques libertés avec les faits historiques complexes où il faut bien tracer quelques raccourcis.
Un très bon film d'espionnage. Inspiré de faits réels, cette histoire nous tient en haleine jusqu'au bout. On évite pas certains clichés bien sûr, mais rien de grave au vu des qualités globales du film. Des rôles bien interprétés, décors d'époque fidèles, bref une bonnes mise en scènes avec un très bon scénario et un solide casting. Les amateurs du genre apprécieront.
Un film espionnage qui met en vedette 3 pays le royaume unis , Russie, et les USA, dans un film de suspence et d'espionnage qui est entrecoiser de scène de romance et d'amour pour le protagoniste principale du films . Un film qui est plutôt captivant et intéressant, on pourrais ce dire que ce film n'intéresse pas ou ne concerne pas forcément notre pays ou de certians autres mais pourtant ça nous concerne tous car une guerre nucléaires aurait pus arriver et pourrait arriver un jour donc sa nous fait un peux peur mais c'est possible. Une prestation de Benedict Cumberbatch plutôt convaincante dans ce rôle qui est tailler pour lui , en revanche sa vf n'est pas de la partie pour le doubler ce qui est bizarre car elle est présente pour pour doubler un autre comédien ce qui est vraiment très étrange.
résumer :
Au début des années 1960, l'homme d'affaires britannique Greville Wynne (Benedict Cumberbatch), du fait de ses voyages réguliers dans le bloc de l'Est, est recruté par le MI6, en lien avec la CIA. Il lui est demandé de se rendre en URSS pour prendre contact avec Oleg Penkovsky (Merab Ninidze), un colonel du service de renseignement militaire de l'armée soviétique (GRU). Ce dernier craint en effet que l'impulsivité de Nikita Khrouchtchev ne le pousse à déclencher un conflit nucléaire avec le bloc de l'Ouest.
Film d'espionnage tout droit sorti de l'époque où ce genre était si populaire. Une mise en scène maîtrisée, un casting aux petits oignons et un scénario béton. Cela nous donne un grand film d'espionnage, sobre, classe , efficace.
Waouh ! Ce film d’une incroyable intensité , plongeant en 1960 durant la crise des missiles russes à Cuba, est véritablement un must, grâce à l’ambiance d’alors, formidablement retranscrite en particulier en URSS, et surtout la prestation totalement sidérante de Benedict Cumberbatch en VRP devenu espion rapatriant en Angleterre des infos sensibles grâce à l’amitié développée avec un cadre Russe anti-Krouchtchev. On est accroché à son fauteuil, en particulier lorsque le VRP est emprisonné à Moscou (on ne sait pas si Benedict Cumberbatch s’est fait maigrir à cette occasion ou s’il s’agit d’effets spéciaux). Cet acteur est capable de tout jouer avec un talent que je ne connais pas ailleurs. Ne ratez pas cette oeuvre.
Un bon film d'espionnage s'inspirant assez fidèlement de faits authentiques. Très classique, même académique, la réalisation est très lisse mais la reconstitution est de très bon niveau. Elle reproduit bien l'angoisse géopolitique de l'époque – ça pourrait recommencer ces temps-ci – mais il est dommage que les personnages secondaires soient aussi caricaturaux ; cela vient peut-être des acteurs choisis, pas vraiment crédibles. En revanche les deux héros font une prestation remarquable, transformation physique incluse, dans cette histoire qui est aussi celle d'une amitié.
Déçu par ce film, sentiment en partie provoqué par sa bonne note spectateur et des commentaires sur l'acteur principal que j'aime bien. C'est un film historique sur la guerre froide du début des années 1960 avec l'épisode de Cuba et l'espion britannique spoiler: qui a été libéré en 1964 . J'ai trouvé le tout minimaliste dans le sens où la reconstitution est bien faite et les principaux rôles convaincants mais avec l'impression de n'avoir rien appris du tout. Un ennui rare surtout dans le dernier tiers du film. Comme une histoire bancale entre documentaire et film qui devient vide de sens et inintéressante sous une présentation terne. Les acteurs bien présents en même temps au coeur du film mais sans relief en dehors de leur rôle exécuté pourtant sans fausse note mais comme une symphonie sans âme. Aussi ma note reste au-dessous du bien qui pour moi équivaut à un "like" une "recommandation".
Il est toujours agréable de voir que l’on produit encore des films d’espionnage “à l’ancienne”, situés en pleine Guerre Froide, avec des héros pris en étau entre l’Ouest et l’Est. En l’occurrence, il s’agit de l’histoire vraie de Greville Wynne, un homme d’affaires britannique qui servit d’intermédiaire entre une taupe soviétique haut placée, et le MI6 et la CIA. Un sujet juteux, traité ici de manière très conventionnelle. La mise en scène et la reconstitution sont propres (on a même un clin d’œil amusant à « Goldfinger » !). Mais le scénario se veut cousu de fil blanc, et laisse peu d’ambigüité sur ce qui se déroule à l’écran. La CIA et le MI6 sont d’ailleurs étonnement transparents avec notre héros, on est bien loin des récits d’espionnage où le protagoniste est manipulé comme un pion sur un échiquier ! A tel point que le suspense est relativement absent sur une bonne partie du film… On sent aussi que le volet historique est assez légèrement abordé (il est à peine mentionné que les véritables initiateurs de la Crise de Cuba sont les USA, qui avaient placé des missiles en Turquie, provoquant ainsi les Soviétiques). Heureusement, l’intérêt est surtout le personnage principal. Certes, certains éléments sont, de manière surprenante, laissés de côté. Par exemple, aucune raison n’est au départ donnée à cet homme d’affaire lambda qui accepte de se mouiller dans de l’espionnage. Ou le fait que ses capacités de vendeur ne seront jamais utilisées dans ses relations avec des espions, alors qu’il y avait matière à traiter. Néanmoins, on y verra ses doutes, ses tensions dans un univers qu’il ne maîtrise pas, ses motivations grandissantes, son impossibilité de partager avec sa famille, ou sa relation chaleureuse avec la taupe soviétique. Le tout dans un récit qui à défaut d’être novateur ou complexe, est plaisant à suivre. Ce jusqu’à un dernier acte un peu plus original. Plus sombre, cette partie laisse exploser le talent de Benedict Cumberbatch, déjà convaincant sur le reste du long-métrage.