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Isabel I.
40 abonnés
317 critiques
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3,0
Publiée le 26 juin 2021
Un bon film d'espionnage, assez classique dans sa conception ... un début peut-être un peu mou ...à mon goût mais pas pour tous . On se prend au jeu peu à peu , jeux dangeureux. C'est en pleine guerre froide vu version Américaine. Rappel de faits historiques à travers cette histoire vraie.
J'ai aimé ce film d'espionnage basé sur une histoire vraie qui se déroule pendant la guerre froide et qui relate une magnifique amitié et un haut degré de patriotisme. Les performances d'acteurs sont excellents. Le scénario est captivant. A voir absolument.
Un film bien fait, remarquablement filmé et bien structuré sur l’histoire la plus simple, mais la plus incroyable de l’espionnage entre l’URSS et les USA, au moment le plus crucial du rideau de fer spoiler: (l'affaire des milices de Cuba)
Volontairement terne, dénué de cynisme, habillé d’une valse trop belle pour bien finir, c’est un véritable film d’espionnage « à l'ancienne », très bien joué par les 2 "stars (particulièrement l'anglais, "british" à souhait) Au delà, Il évoque aussi une formidable histoire d’amitié, et rend un vibrant hommage au russe Oleg Panofsky, qui paya de sa vie sa croyance dans un monde meilleur.
Réalisation académique comme les papiers peints des années 1960. La 1ère partie est fade avec aucun sentiment que ce qui se trame est fondamental : les missiles de Cuba ont été démantelés grâce à ces activités d'espionnage. La deuxième partie dans la prison révèle le talent de l'acteur Benedict, au village émacié suite à l'enfermement et aux privations.
Une vraie histoire qui a vibré en moi longtemps après la fin du film. Très bien joué. Une histoire qui touche humanité en nous. Envie de changé des idées? N'hésitez pas. Moi, j'ai adoré.
Pour une fois le titre français, « un espion ordinaire » représente mieux le film que son titre original « the Courier ». Car s’est bien d’une personne ordinaire qu’il est question. Simple représentant de commerce, père de famille repassé, un peu alcoolique sur les bords, Greville Wynne se trouve embarqué dans une situation que le dépasse complètement. C’est son apparence banale, de monsieur tous le monde, qui va faire qu’il ne sera pas soupçonné et ainsi faire passer aux Anglais et Américains de nombreux renseignements sur les Soviétiques
Très belle reconstitution de la guerre froide, une époque où les smartphone, reconnaissance facial, drone et autres gadgets n’existaient pas, et du coup l’humain était au centre. On est plus dans l’ambiance du regretté John Le Carre, que James Bond.
Une histoire vraie intéressante et qui met en lumière des personnes qui opéraient dans l'ombre et en prenant des risques incroyables. Des héros des ténèbres dont parfois les conséquences des actes ont aidé à faire prendre un virage essentiel à l'histoire. Un choix intéressant et qui fonctionne plutôt pas mal.
J'ai aimé parce que l'acteur y est au top (comme d'habitude), son implication dans le rôle, son je d'acteur, sa profondeur donné au personnage, que les scènes sont réalistes et que je n'aurai pas voulu être à sa place. Un grand film pour son genre, selon moi
"Un espion ordinaire" est un très bon film tiré d'une histoire vraie. Les personnages sont sympas, le film est plutôt bien rythmé et la fin est émouvante. J'aurais bien aimé voir un peu plus de suspense.
Un film qui au premier abord peut paraître long, le manque d'action est certe un défaut mais qui est clairement compensé par l'histoire grandiose de cet "espion ordinaire". La portée historique de ce film est très bien réussie. J'ai clairement été conquis par cette fin avec les comparatifs avec de vrai images, c'est troublant ,on se rend compte que cela c'est vraiment passé... Je conseille aux gens qui ne sont pas que intéressées par l'action dans les films !
Un espion ordinaire n'a rien d'extraordinaire, du moins dans sa facture, et aurait certainement mérité un traitement un peu plus audacieux. Dominic Cooke a préféré s'en tenir à un récit linéaire, à l'ancienne, que l'on imaginerait presque en noir et blanc pour revenir aux bases du genre. Le film nous plonge dans une des périodes les plus angoissantes de l'histoire de la deuxième moitié du XXe siècle, au moment de la crise des missiles de Cuba de 1962 où l'humanité n'a jamais été aussi prête de connaître l'apocalypse nucléaire. C'est la toile de fond d'Un espion ordinaire qui se base sur des faits historiques pour documenter la singulière relation entre un représentant de commerce britannique et un officier soviétique à Moscou. Davantage que les rouages habituels d'un film d'espionnage, il s'agit plutôt ici de parler de connivence et de compréhension entre deux hommes que tout oppose, de chaque côté du rideau de fer. Costumes, décors et tout ce qui participe de l'environnement de l'Union soviétique de Khrouchtchev sont bien rendus, en tous cas dans l'esprit des nombreux films ou romans qui l'ont décrite. L'autre point fort de ce film, au déroulement simple mais sans trop de temps morts, réside dans l'interprétation de Merab Ninidze et de Benedict Cumberbatch, tous les deux impeccables, le deuxième réussissant le tour de force d'incarner avec le charisme qu'on lui connait le portrait d'un individu honnête et terne dont le courage n'airait jamais été révélé sans des circonstances exceptionnelles.
Il est toujours agréable de voir que l’on produit encore des films d’espionnage “à l’ancienne”, situés en pleine Guerre Froide, avec des héros pris en étau entre l’Ouest et l’Est. En l’occurrence, il s’agit de l’histoire vraie de Greville Wynne, un homme d’affaires britannique qui servit d’intermédiaire entre une taupe soviétique haut placée, et le MI6 et la CIA. Un sujet juteux, traité ici de manière très conventionnelle. La mise en scène et la reconstitution sont propres (on a même un clin d’œil amusant à « Goldfinger » !). Mais le scénario se veut cousu de fil blanc, et laisse peu d’ambigüité sur ce qui se déroule à l’écran. La CIA et le MI6 sont d’ailleurs étonnement transparents avec notre héros, on est bien loin des récits d’espionnage où le protagoniste est manipulé comme un pion sur un échiquier ! A tel point que le suspense est relativement absent sur une bonne partie du film… On sent aussi que le volet historique est assez légèrement abordé (il est à peine mentionné que les véritables initiateurs de la Crise de Cuba sont les USA, qui avaient placé des missiles en Turquie, provoquant ainsi les Soviétiques). Heureusement, l’intérêt est surtout le personnage principal. Certes, certains éléments sont, de manière surprenante, laissés de côté. Par exemple, aucune raison n’est au départ donnée à cet homme d’affaire lambda qui accepte de se mouiller dans de l’espionnage. Ou le fait que ses capacités de vendeur ne seront jamais utilisées dans ses relations avec des espions, alors qu’il y avait matière à traiter. Néanmoins, on y verra ses doutes, ses tensions dans un univers qu’il ne maîtrise pas, ses motivations grandissantes, son impossibilité de partager avec sa famille, ou sa relation chaleureuse avec la taupe soviétique. Le tout dans un récit qui à défaut d’être novateur ou complexe, est plaisant à suivre. Ce jusqu’à un dernier acte un peu plus original. Plus sombre, cette partie laisse exploser le talent de Benedict Cumberbatch, déjà convaincant sur le reste du long-métrage.
Un film qui met très longtemps à démarrer , la première heur est poussive. Manque cruel d'action et de suspens , la dernière demi-heure s'emballe et l'on est surtout subjuguer par al performance de Benedict Cumberbatch , exceptionnel , amaigri, zombi , qui donne une vraie dimension tragique au personnage , à la fin du film. Mais cela n'est pas suffisant pour sauver un film plutôt ennuyeux.