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Votre avis sur The Gentlemen ?
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Un bon film avec un gros casting qui s'est visiblement fait plaisir à tourner et incarne parfaitement le truc (mention spéciale à Farrell). L'histoire est bien menée et le tout est véritablement drôle, le seul défaut étant en fait que tout ceci est fort peu original, c'est du déjà vu et revu: en allant voir le film je ne m'étais pas rendu compte que c'était Guy Ritchie. Après la scène d'intro je me suis dit: "ça c'est Ritchie ou quelqu'un qui s'en inspire" et 30 secondes plus tard c'était bel et bien Ritchie. Donc on ne fait rien de bien original, mais on le fait bien.
Caine78
Cela faisait quelques temps qu'on avait perdu le Guy Ritchie d' « Arnaques, Crimes et Botanique » et « Snatch », le retrouvant surtout à la tête de blockbusters, certains plutôt réussis (« Sherlock Holmes », Agents très spéciaux : Code Uncle »), d'autres beaucoup moins (« Aladdin », comme plus ou moins toutes les reprises « live » de Disney). Il y avait donc une réelle curiosité à le voir revenir à ses premiers amours, ceux qui lui avaient donné un statut particulier pour les cinéphiles, malgré de multiples ratés au fil des ans. L'attente était plutôt justifiée, même si, lorsqu'on y pense, rien d'extraordinaire sur le fond : une énième histoire de trafiquants sur fond de règlements de compte et de manipulations en tout genre : autant dire que nous sommes en terrain connu. D'ailleurs, nous restons en définitive dans une logique presque classique, n'étant pas si compliqué de deviner qui prendra in fine l'avantage définitif. Quelques temps faibles et étrangetés, également, mais surtout, une narration s'amusant régulièrement avec les codes, cassant toute linéarité pour passer d'un personnage à un autre, de brouiller les pistes, d'alterner présent et passé sans nous perdre pour autant. Sans comprendre forcément tout, on suit sans mal cette intrigue efficace et roublarde, jouant bien de la mise en abyme et des différents formats cinématographiques pour offrir quelques moments vraiment savoureux, notamment dans les réjouissants échanges entre Charlie Hunnam (énorme) et Hugh Grant (impeccable, inattendu). Le casting est d'ailleurs, sans surprise, l'un des gros points forts : on pourrait presque tous les citer mais en plus des deux évoqués précédemment, Colin Farrell s'avère particulièrement inspiré dans un second rôle qui l'est tout autant, le soin apporté aux dialogues de chaque personnage (y compris celui de Michelle Dockery, très loin des bonnes manières de « Downton Abbey »!) étant également à souligner. Même la mise en scène de Ritchie, autrefois caractérisée par des mouvements et autres ralentis intempestifs, s'avère ici plus posée tout en gardant le même dynamisme. Bref, à défaut de vraiment nous surprendre sur le fond, « The Gentlemen » fait preuve d'une belle énergie et d'un vrai talent narratif pour nous offrir ce polar plaisant, renouant habilement avec ce qui a pu faire la réussite du cinéma de Guy Ritchie.
Gros casting pour ne finalement qu'envoyer un message simple et clair, soyez blanc, beau et hétéro tout ira bien. Toutes les minorités (juif, homo, chinois, russe, noir et même laid) sont tournés en dérision et massacré sans autre forme de procès sauf à ces superbes messieurs (les seuls gentlemen du film) auxquels tout réussit même leur crimes qui sont moins graves que ceux des autres. Film bien tourné et plutôt ludique mais le fond est très mauvais tant certaines scènes tiennent du malaise discriminatoire.
Un très bon thriller British, bourré d'humour. Le film est mené tambour battant, on ne s'ennuie pas une seconde, grâce à un montage énergique et surtout à des dialogues hilarants, bourrés de sous-entendus et de références. Mention speciale à Hugh Grant en journaliste véreux. La bande originale est également très réussie. Guy Ritchie réussit son coup.
FaRem
"The Gentlemen" marque le retour de Guy Ritchie dans son style si particulier qui l'a fait connaître. Un thriller de gangsters très british avec de nombreux personnages pour autant d'histoires. Comme souvent, il y a une voix off qui raconte l'histoire et introduit les flashbacks. Si le début est un peu poussif, car très bavard, le film devient assez jouissif une fois que tout est en place et que l'on connait toutes les parties qui composent cette intrigue. Le scénario de Guy Ritchie est très bien ficelé, ce qui donne une histoire pleine de rebondissements et captivante jusqu'à la dernière seconde. En plus de cela, on retrouve l'humour so british du réalisateur dans des dialogues qui font mouche. En terme d'écriture, c'est quasiment un sans-faute avec également des personnages hauts en couleur qui sont tous géniaux. Comme souvent, le réalisateur s'est également parfaitement entouré. Matthew McConaughey et Charlie Hunnam sont sobres, mais excellents tandis que Colin Farrell et surtout Hugh Grant m'ont surpris dans des rôles un peu différents. Ce n'est pas toujours un compliment quand on dit qu'un réalisateur fait toujours la même chose, mais ce film «à la Guy Ritchie» est un vrai plaisir à suivre et est bien divertissant.
A ceux qui ne l’ont pas encore vu, je recommande le dernier film de Guy Ritchie, The Gentlemen. Solidement campé dans son pré carré habituel de la British Mob, Ritchie transcende le 7ème art en imposant une combinaison de fond et de forme hors du commun. Comment décrire une narration aux tournures Tarantinesques, prise dans un va-et-vient constant entre l’intra et l’extra-diégétique? Un récit mis en abîme dont l’orateur s’improvise réalisateur tandis que les flash-backs s’enchaînent au gré des possibles, le tout relaté dans la langue de Shakespeare entrecoupée d’inserts flamboyants bercés d’un humour caustique.
Et pourtant, ne vous y trompez pas, tout y est: Ubris et Nemesis d’un journaleux cupide et dévoyé, une recherche éperdue et introspective du scénario parfait initiée à travers une exploration des formats possibles et pilotée avec brio à grands renforts d’auto-dérision. Ritchie revisite de simples notions telles que la voix off ou le commentaire. Il s'exclame dans un tour de force cinématographique en pointant du doigt un à un tous les mécanismes du film à succès. Ritchie balance, s’éclate et déjante. Il expose la technique, la révèle et la dénonce tout en l’exploitant jusqu’à la corde, une corde herméneutique qu’il tend jusqu’au point de rupture. Mais pourtant, la corde tient. Le spectateur en redemande, subjugué par ce tourbillon de grotesque magnifique propulsé par quelques prestations magistrales. On subit, on cautionne et on s’esclaffe tandis que tout s’entrechoque. C’est le Parrain chez les nuls, les Lords dans la banlieue, le tout imbriqué dans une successions d’actes fatals où le burlesque s’érige en Tragos.
Qu’il soit l’inventaire cynique de nos bloc-busters modernes ou une fabuleuse rétrospective sur près d’un siècle de cinéma, The Gentlemen met en scène ses coups de théâtre sur un ton léger minutieusement cousu de fil blanc. Un exercice pour le moins périlleux, mais un pari gagné par Ritchie qui persiste et signe, et en ce faisant, s’impose à mon sens comme l’un des grands de sa génération.
Et pourtant, ne vous y trompez pas, tout y est: Ubris et Nemesis d’un journaleux cupide et dévoyé, une recherche éperdue et introspective du scénario parfait initiée à travers une exploration des formats possibles et pilotée avec brio à grands renforts d’auto-dérision. Ritchie revisite de simples notions telles que la voix off ou le commentaire. Il s'exclame dans un tour de force cinématographique en pointant du doigt un à un tous les mécanismes du film à succès. Ritchie balance, s’éclate et déjante. Il expose la technique, la révèle et la dénonce tout en l’exploitant jusqu’à la corde, une corde herméneutique qu’il tend jusqu’au point de rupture. Mais pourtant, la corde tient. Le spectateur en redemande, subjugué par ce tourbillon de grotesque magnifique propulsé par quelques prestations magistrales. On subit, on cautionne et on s’esclaffe tandis que tout s’entrechoque. C’est le Parrain chez les nuls, les Lords dans la banlieue, le tout imbriqué dans une successions d’actes fatals où le burlesque s’érige en Tragos.
Qu’il soit l’inventaire cynique de nos bloc-busters modernes ou une fabuleuse rétrospective sur près d’un siècle de cinéma, The Gentlemen met en scène ses coups de théâtre sur un ton léger minutieusement cousu de fil blanc. Un exercice pour le moins périlleux, mais un pari gagné par Ritchie qui persiste et signe, et en ce faisant, s’impose à mon sens comme l’un des grands de sa génération.
Fêtons le cinéma
Ce qui faisait la force du cinéma de Guy Ritchie résidait dans sa propension à construire une intrigue retorse reposant sur une série de coups de théâtre qui nous invitaient à considérer nos impressions de départ – et les images que nous avions vues – comme trompeuses. Un sens de l’intrigue porté par une dynamique allant à une vitesse folle, à grand renfort de plans brefs, de montage incisif et de rock’n roll, dans la perpétuation des codes de thriller chers au cinéma anglo-saxon. Si The Gentlemen s’inscrit dans cette veine, c’est néanmoins pour la saturer et exhiber l’artificialité de sa mécanique constamment révélée au spectateur par le biais d’une mise en abyme métacinématographique : Fletcher est notre narrateur intradiégétique, personnage qui organise la rencontre des points de vue et des temporalités de la même manière que Colin Farrell, jouissif en coach de boxe, fait s’affronter les sportifs. Pourtant, si casser le quatrième mur pouvait faire pénétrer le spectateur dans les coulisses d’un genre qu’il ne connaît que trop bien, rien de tel dans le film : s’agitent devant nos yeux des poupées reliées par des fils qu’un marionnettiste tout-puissant tire depuis sa hauteur. Il n’y a plus que des postures, des rapports de force. Et ceux-ci semblent coupés du support humain sur lequel ils s’appuient, duquel ils sont normalement l’émanation, l’expression. The Gentlemen est un film sous cloche, à l’instar des plantations de cannabis cultivées en sous-sol. Nous sommes confinés dans un espace clos, les personnages ne respirent pas, il n’y a pas de souffle. De la pose, des gueules, des lunettes. Faut jouer au gros dur. En résulte un film qui ressemble, par bien des aspects, à un petit musée de cires où tout semble faux, volontairement faux, sans que la fausseté apparente constitue un tremplin vers quelque chose de vrai, vers une forme de cinéma alchimique capable de galvaniser des corps artefacts. Guy Ritchie semble parodier sa propre démarche parodique inhérente à son cinéma. Et ce faisant, il atrophie son geste artistique. Alors ça divertit, oui. D’autant que les acteurs sont bons. Mais nous étions en droit d’en attendre davantage.
L'Info Tout Court
The Gentlemen est une vraie réussite de Guy Ritchie, qui revient aux sources et à l’essence même du cinéma qui l’a fait connaître, conscient du poids des années et désireux de revisiter son œuvre. Film de gangsters exploitant l’ambivalence liée à l’embourgeoisement croissant de criminels gardant toujours des mains dans le cambouis, The Gentlemen réussit aussi par instants un discours méta sur le monde du cinéma. Manipulation de l’audience et de la narration, nostalgie d’une époque révolue, Guy Ritchie semble lui-même s’exprimer à l’écran.
Nouveau coup de maître de Guy Ritchie avec ce retour aux sources. Une guerre des clans où l'argent et la violence se mêlent totalement, où l'image renvoyée et la réputation que vous créez sont plus importantes encore que vos gestes. Tous les personnages sont exceptionnels, Farrell, Grant, McConaughey, Hunnam, et même les personnages secondaires, tous sont très bien écrits, leurs travers étant drôles, leur violence crue. Les nombreux rebondissements s'additionnent à une mise en scène totalement maîtrisée. Que ca fait du bien de revoir Ritchie à ce niveau-là.
J’ai adoré ce film!
Dans la même lignée que les autres chefs d’œuvre de Guy Ritchie (Snatch, Arnaque...), on en prend plein la tête tout le long, entre cette manière particulièrement jouissive de raconter l’histoire, les personnages hauts en couleurs, et les acteurs de très haute volée qui les interprètent... McConaughey, Colin Farrell, Hugh Grant nous régalent!
On sort de ce film un peu essoufflé, hébété, mais le sourire aux lèvres!
Dans la même lignée que les autres chefs d’œuvre de Guy Ritchie (Snatch, Arnaque...), on en prend plein la tête tout le long, entre cette manière particulièrement jouissive de raconter l’histoire, les personnages hauts en couleurs, et les acteurs de très haute volée qui les interprètent... McConaughey, Colin Farrell, Hugh Grant nous régalent!
On sort de ce film un peu essoufflé, hébété, mais le sourire aux lèvres!
C'est le meilleur film de Guy Ritchie depuis Snatch .
J'ai aimé la construction de l'histoire avec les flash-back.
Un délice
J'ai aimé la construction de l'histoire avec les flash-back.
Un délice
Très bon film. Plein d'humour et de panache. L'élégante à l'anglaise et du talent dans la réalisation. Très bon moment.
J'ai adoré! Hilarant, un peu de violence mais pas gratuite, scénario bien travaillé! Hugh Grant est parfait, Charlie Hunnam aussi!
un guy ritchi comme on aime, des dialogues décoiffants, des situations tragiques comiques et des bandits bien classe tout ce que j'adore. Cela faisait un moment que je n'avait pas autant ri au cinéma . thank's gentlemen
Drôle, avec ce qu'il faut de gras et d'intrigue. Guy Ritchie est de retour avec une pléiade d'acteurs qui s'insèrent tous dans cette beauté.
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