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Nicothrash
378 abonnés
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4,5
Publiée le 22 février 2020
Après quelques belles sorties mais plutôt impersonnelles, voilà enfin le retour de Guy Ritchie dans son style si personnel. Avec The Gentlemen, on retrouve la verve des Snatch ou Arnaques ... pour notre plus grand plaisir ! Les dialogues ciselés sont excellents, l'intrigue pas moins avec évidemment un montage "maison" et un schéma narratif hors norme. Le casting est aux petits oignons, notamment le duo de choc MacConaughey-Hunnam qui régale et le drôlatique Hugh Grant à contre emploi. Le genre de film qui ne se suit pas mais dont on se délecte carrément ! C'est fin, amusant, parfois complexe, parfaitement mis en scène et les personnages secondaires sont aussi intéressants et bien interprétés que les principaux. Un pur régal donc pour ce dernier Ritchie avec l'espoir qu'il reste dorénavant dans son domaine le plus souvent possible !
Le virage Disney Féministe de Guy Ritchie je dois dire m'avais un peu surpris, j'avoue tout ! Ici il renoue avec ses standards, un film qui déroule le tapis rouge à touts ses apanages de bourrins, en faire la liste ne serait pas forcément le projet le plus sophistiqué qui soit ...
Le film se joue de sa beauferie il faut bien le dire, le charme d'un tel ramassis d'inepties se situe bien dans sa démesure grotesque au possible, Ritchie est un As du second degré et malmène tout son petit monde avec un plaisir coupable. Il y'a une petite tentative d'explication, un regard porté sur ces males pour qui le monde est un terrain de jeu, celui qui a le plus la dalle y gagne. Le profil est bien identifié. Dommage d'ailleurs.
The Gentlemen est un gag, le problème est qu'il manque d'audace, un Punk qui s'embourgeoise et qui vieillit en s'encroutant. Qui s'y complet sous quelques questions de changements en touts rapports, mais non, au final rien n'avance. Matthew McConaughey n'a du même coup pas la partition la plus transcendante qui soit. Il ronronne et marmonne, il porte très bien le costume, voilà. Ses comparses sont eux mieux lotis sur le degré de conneries, Collin Farell excelle dans cette cagade. J'aurai aimé le voir bien plus à l'écran. Charlie Hunnam trouve lui du crédit dans un rôle qui lui sied enfin dans un film de Guy Ritchie. Reference à l'abominable Roi Arthur pour ceux qui n'avais pas compris ! Hugh Grant lui cherche bien des noises, il faut le dire.
Niveau procédé narrative je me suis dans un premier temps posé la question si celui-ci allait durer tout le film ? Franchement, le démarrage m'a gonfler ! Puis je m'y suis fait, j'ai même bien accrocher en fin de compte. Pas aussi délirant que ses premiers coups d'éclats mais pas mal du tout sur la durée. Le passage Aslan le Russe aurait pu être un tantinet plus étoffé, pareil en ce qui concerne Laura la junkie fille à papa. Mais bon, pas de fine bouche.
Je suis client des bons gros sabots de ce long-métrage, j'aimais bien Aladin aussi mais il faut reconnaitre que le talent bourru de Guy Ritchie s'exprime bien mieux dans le délire qui est le sien ... La caution morale précédente n'y change rien. The Gentlemen est à titre personnel le dixième film que je découvre ou redécouvre pour certains de la filmographie un peu inégal du Britannique. Son film d'espionnage - Code UNCLE - reste mon favori mais je reconnais que ce dernier comme pour Snatch et Arnaques, Crimes et Botaniques le talonne, de loin quand même. Un film pas très honnête il faut le reconnaitre, il en avais déjà l'air, les apparences vont dans le sens suscité, une création très drôle pour ceux qui seront ouvert aux jeux loufoques proposés ici.
Avec The Gentlemen, Guy Ritchie retourne à ses premiers amours dans ce film de gangsters au ton décalé franchement réussi. L'histoire met en scène plusieurs clans qui vont se faire chanter, se trahir, s'affronter, tout ça pour la vente d'un marché juteux de drogue. Le tout est raconté sous forme de récit via une narration bienvenue qui va nous faire vivre une aventure saugrenue pendant environ une heure quarante cinq. L'ensemble est plaisant à suivre, le long-métrage arrive à surprendre par moments même s'il rencontre quelques petits passages à vide. Certaines scènes sortent du lot et retiendrons notre attention après le visionnage. La grande force du film vient de ses nombreux personnages qui s’entremêlent dans cette lutte du pouvoir. Ils sont charismatiques grâce à un casting à la hauteur et des costumes leur donnant de la prestance. Matthew McConaughey, Charlie Hunnam, Colin Farrell ou encore Michelle Dockery pour ne citer qu'eux. Tous les autres rôles sont tout aussi convaincants. Avec autant de protagonistes certains trouvent un peu moins leur place mais c'est globalement très satisfaisant. Surtout que ces individus balancent régulièrement des répliques cinglantes provocant des rires. Car oui les touches d'humour sont bien présentent et savamment distillées pour ne pas venir gâcher le côté violent qu'on retrouve tout de même ici. Niveau réalisation, Guy Ritchie use de sa liberté pour nous offrir un mélange des genres. Le rythme est bon, les scènes d'actions et de tension fonctionnent bien. De plus la photographie est agréable. Il en va de même pour la b.o. qui s'accorde parfaitement aux situations. Reste une fin satisfaisante venant clore ce script amusant. Vous l'aurez compris, The Gentlemen est un bon film méritant le coup d’œil.
J'ai vu un film... comme seul Guy Ritchie sait faire... Dans les interactions avec autant de personnages, dans les cadrages, le montages, les surprises scénaristiques... c'est un vrai plaisir de se laisser balader, avec autant d'ambitions et de volonté de divertir... On est dans les codes de film de Gangsters, avec une inventivité folle. Les rythme est intense, mais malgré tout inégal... Certains moments comportent de vrais longueurs... Mais c'est drôle, virevoltant, inventif... le casting est de haut niveau. Matthew McConaughey a une classe folle. Hugh Grant est retors à souhait. Charlie Hunnam est efficace. Colin Farrell est tellement pittoresque... Les dialogues sont brillants, on est subjugué par la narration de ce film...
Guy Ritchie a choisi de revenir aux sources de son cinéma. Celui du type d'"Arnaques, crimes et botanique" : des gangsters à l'ancienne, un montage dynamique, des plans originaux jouant avec les écritures sur l'écran, les récits parallèles ...
Il y ajoute toutefois une touche d'embourgeoisement. Fini les quartiers pauvres et les cockneys et bonjour les manoirs et l'aristocratie.
Se serait-il assagi ? Un peu mais pas totalement.
On ne retrouve pas le ton corrosif de ses débuts mais on a quand même droit à quelques fulgurances.
Et puis le budget conséquent permet de miser davantage sur les décors et les costumes. Sacré boulot des costumiers à ce propos. Les costumes sont tous plus magnifiques les uns que les autres.
Cet embourgeoisement permet aussi de bénéficier d'un beau casting d'acteurs confirmés, là où auparavant c'était un casting d'acteurs au futur prometteur.
En tout cas, avec "The Gentlemen", Ritchie tient un concept fort et original qu'il arrive à développer en peu de temps mais qui a sans nul doute encore beaucoup à délivrer.
Il s'agissait d'ailleurs d'un projet de série TV. C'est pour cela que le spin-off en série n'a rien de surprenant.
L'univers riche qu'installent avec ce film le réalisateur et ses co-auteurs permettra sans l'ombre d'un doute un développement sur un format plus long.
S'il est facile de deviner les twists du film et que certains personnages secondaires manquent d'épaisseur, il n'en reste pas moins un film très plaisant à regarder !
Bien que le début soit un peu lent, les intrigues à tiroir sont assez plaisantes à suivre, surtout servies par des acteurs au look encore jamais vu (Colin Farell mais surtout Hugh Grant en gangster étonnamment crédible)
Guy Ritchie revient au style qui lui a valu quelques heure de gloire, notamment avec Snatch. Le style est inimitable, les dialogues font mouche, les personnages sont haut en couleurs. Matthew Maconaughey est un très bon choix. On sent malgré tout que le niveau de Snatch et autres n'est pas tout à fait atteint; il manque un petit quelque chose pour être vraiment surpris. Cela reste malgré tout un très bon moment de ciné.
Si Guy Ritchie a retrouvé son humour noir d'antan, il a retrouvé aussi sa patte de réalisateur avec sa violence légendaire légère et drôle. On a aussi un casting très séduisant. On peut parler Matthew Mcconaughey, mais on peut parler aussi de Hugh Grant, le super Charlie Hunnam, la ravissante Michelle Dockery et autre pépite, Colin farrell... Un homme d'affaire de marijuana cherche a mettre le monde a ses genoux, quitte a essuyé quelques péripéties. Mais un braquage va tous faire foiré et va attiser la flamme. La flamme de la vengeance. Une intrigue passionnante et des rebondissements vraiment délicieux. Un excellent polar.
Retour aux sources explosif pour Guy Ritchie dans ses premiers amours de cinéma avec " The Gentlemen ", un film de gangsters de bonne facture qui s'inscrit parfaitement dans la lignée de " Snatch " et " RockNRolla ", ses précédentes productions. S'il peut nous faire penser à un " Pulp Fiction " à la sauce british, son récit propose une intrigue entremêlée et bien troussé aussi complexe que jouissive, grâce à une brillante mise en scène orchestré au millimètre d'une main de maître. L'impeccable casting permet de condensé sa galerie de personnages pittoresques tout aussi attachants que déroutants, notamment avec les excellents Matthew McConaughey et Charlie Hunnam, jouant à la perfection de sombres connards. De même que Hugh Grant, est aussi génial dans la peau d'un journaliste cynique et véreux. De bonne facture, un film qui vaut le détour, mis en scène avec talent, qui mêle habillement humour et sérieux, qui utilise intelligemment le prétexte du cinéma dans son récit pour duper le spectateur. Surprenant et diaboliquement efficace.
Nouveau coup de maître de Guy Ritchie avec ce retour aux sources. Une guerre des clans où l'argent et la violence se mêlent totalement, où l'image renvoyée et la réputation que vous créez sont plus importantes encore que vos gestes. Tous les personnages sont exceptionnels, Farrell, Grant, McConaughey, Hunnam, et même les personnages secondaires, tous sont très bien écrits, leurs travers étant drôles, leur violence crue. Les nombreux rebondissements s'additionnent à une mise en scène totalement maîtrisée. Que ca fait du bien de revoir Ritchie à ce niveau-là.
Le film aurait sans doute mérité une meilleure note, mais ses très longs et incessants bavardages finissent par noyer l'histoire dans un tel flot d'informations qu'on a bien de la peine à suivre une intrigue qui mouline des classiques du genre à la sauce british. Guy Ritchie tente de retrouver le ton de ses débuts, mais sa tendance à appuyer un peu trop les effets rend le film un tantinet ennuyeux, en dépit d'une brochette d'acteurs qui cabotinent avec talent.
Ma sixième incursion dans la filmographie de Guy Ritchie qui, après le bide conséquent de son adaptation "Aladdin", revient au style virevoltant, trépidant de ses premières réalisations comme "Arnaque, crimes et botaniques" ou le génial "Snatch". Un film de gangsters au rythme enlevé, sans temps morts et extrêmement magnétique servi par un casting royal, truculent . Des personnages décalés, piquants de Matthew McConaughey en américain snob trafiquant de cannabis à Colin Farrell en coach de boxe gitan sans oublier Hugh Grant en journaliste de tabloïd fourbe et prêt à se vendre au plus offrant, tous excellents. Un scénario malin, jouissif mais qui manque peut-être un peu de surprise en terme de rebondissements, un humour anglais, voire même cockney très drôle. Une astucieuse fracture du quatrième mur pour un ensemble totalement divertissant. Une petite tuerie.
Offrant une certaine modernité à son propre courant sur les truands, les vrais déjà en place et leurs possibles remplaçants sont tous séduisants; Mais la palme revient forcément à Colin Farrell qui sans boxer dans la même cour que One Punch' Mickey, marque son passage dans l'écurie Guy Ritchie.
Vingt ans après Arnaques, crimes et botaniques et Snatch, Guy Ritchie (Agents très spéciaux, Le roi Arthur : la légende d’Excalibur, Aladdin) revient à ses premières amours avec un film de gangster au style tarantinesque intitulé The Gentlemen. Le scénario prend place à Londres tandis qu’un baron de la drogue interprété par le charismatique Matthew McConaughey (Le loup de Wall Street, Interstellar) sème le trouble en évoquant la possibilité de son retrait des affaires. Un prétexte inespéré pour donner lieu à toutes sortes de complots, trahisons ou autres chantages de divers mafieux afin de devenir le seul roi du pays. Le casting vaut son pesant d’or avec des acteurs de talent comme Hugh Grant (Pour un garçon, Le journal de Bridget Jones, Cloud Atlas), Charlie Hunnam (Crimson Peak, Le roi Arthur : la légende d’Excalibur, Papillon) et Colin Farrell (Les Animaux Fantastiques, Les Proies, Dumbo), Michelle Dockery (Non-Stop) apportant une touche féminine appréciable dans cet univers profondément viril.
Complexe à appréhender, le scénario reste très agréable à suivre grâce à une réalisation de pointe comme seul Guy Ritchie sait le faire. Les clans se profilent tandis que l’on suit les différents protagonistes au travers de diverses situations présentées dans un ordre finement ficelé pour mieux renforcer l’intrigue. La violence est au cœur du récit et Henry Golding se démarque efficacement comme jeune héritier aux méthodes plus radicales. Les compositions de Christopher Benstead apportent autant d’intensité que de légèreté avec un certain comique qui en ressort lors de différentes scènes comme celle de la poursuite du groupe de jeunes à travers les rues. Quinze ans après un Revolver en demi-teinte ne faisant pas vraiment honneur au style de Jason Statham, The Gentlemen s’impose comme un nouveau classique du genre grâce à sa superbe réalisation et au grand talent de ses acteurs.