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Il y a bien longtemps que je n'avais pas visionné un polar/action/thriller aussi prenant. Je suis resté scotché derrière mon écran pendant plus de deux heures. Les thrillers sud-coréens savent mêler réalisme et intensité, et ce film ne fait pas exception, avec des scènes dramatiques et des moments de suspense qui m'ont tenu en haleine. Le scénario, bien ficelé, raconte l'histoire d'un détective tentant de traquer un puissant baron de la drogue dont l'identité est un mystère, ce qui crée une intrigue captivante. J'ai été impressionné par les performances des acteurs, notamment Cho Jin-woong dans le rôle de Won-ho, et Ryu Jun-yeol qui incarne un personnage stoïque mais poignant. Cha Seung-won, alias Brian, magnifie l'écran à chaque apparition, tandis que Kim Joo-hyuk, en baron drogué et imprévisible, offre une prestation mémorable. La cinématographie sublime, avec des scènes hivernales saisissantes, ajoute une profondeur visuelle. La fin ne laisse pas envisager une suite, mais il existe un « Believer 2 » assez décevant. white fingers : la piste syskiyou (tome 1) et le cimetière des squaws (tome 2) (amazon kindle).
Henrico
Réalisé par le coréen Hae-Yeong Lee, ce film frôle le chef-d'œuvre! Le scénario est très complexe, mais très compréhensible. À l'exception d'un unique manque de vraisemblance dans la trame (à quel moment, et pourquoi le tracker est-il placé sur l'animal?), le scénario est magistral. Le suspense, palpitant, et l'action trépidante, est dotée d'un nombre substantiel de rebondissements, qu'on peut qualifier de coups de théâtre. Les acteurs sont tout simplement parfaits, quant aux dialogues, ils sont finement ciselés. Toutefois, pour vraiment les apprécier, soit il faut se mettre à fond au Coréen, soit regarder le film dans sa version anglaise, car les sous-titres français manquent de précision, et frôlent parfois l'inexactitude. La fin est d'une extraordinaire intensité. À la fois poétique, ironique, et tragique. La suite "Believer 2", réalisée par Jong-Yeol Baek, est une catastrophe. En outre, le rôle qu'incarnait Ryu Jun-yeol, a été remplacé par un autre acteur, qui n'a pas le magnétisme que dégageait Ryu . Un magnétisme qui s'exprimait par un paradoxe très difficile à rendre. Un regard impassible même face aux plus grands dangers, mais qui, en même temps, reflétait la présence de réflexions et de sentiments intenses que le personnage parvenait à camoufler. Du grand art, que le nouveau réalisateur n'a pas cru devoir exploiter. En revanche, il a cru bon rouvrir, à tort, des "portes" scénaristiques qui étaient pourtant logiquement fermées: mort de personnages, qui ressuscitent, etc… Ou introduction de personnage peu crédibles, Bref Jong-Yeol Baek peinturlure au lieu de faire de la peinture.
Le usual suspect version coréenne, un inspecteur intrépide, prêt a tout pour capturer à un ennemi invisible.
Trahison, retournement de situation, ce film à tout pour plaire, et le coté déjanté, j'ai passé un bon moment, et je ne vais pas tarder à regarder Believer 2 qui vient de sortir en vf sur Netflix.
Ma note 13/20.
Trahison, retournement de situation, ce film à tout pour plaire, et le coté déjanté, j'ai passé un bon moment, et je ne vais pas tarder à regarder Believer 2 qui vient de sortir en vf sur Netflix.
Ma note 13/20.
Film plutôt sympa sous fond de trafic de Drogue une chasse à l'homme a la Usual suspects version coréen. Qui est ce fameux Monsieur Lee tout la est l'enjeu de ce film
Un petit polar d'action sympathique qui se perd un peu un court de route mais qui sait se montrer serieux quand il le faut. Dommage de refaire le coup d'usual suspect que l'on voit venir de loin.
Lee superSöze
Drug war de Johnny To tenait la route même si on avait connu le réalisateur hongkongais plus inspiré et un peu en marge de ce qu'il maîtrise le mieux.
Un flic part à la recherche d'un gros trafiquant de drogue façon "personne ne l'a jamais vu".
Cette relecture sud coréenne tire encore un peu plus l'histoire vers le bas tout en la remanipulant inutilement puisque dans ce jeu du "Qui est M. Lee ?", pour qui serait familier de ce genre de film à "retournement de situations", la réponse nous saute aux yeux dès sa rencontre. On a donc un gros sentiment de déjà vu...
spoiler: qui fait que le l'histoire boite jusqu'à son dénouement, si vous voyez ce que je veux dire !
Pour autant, si on ne s'ennuie pas trop, les chemins pris par le récit font de ce Believer un film décousu dans lequel on a du mal à croire. On y pioche malgré tout quelques bonnes choses, des personnages assez identifiables et bien incarnés et quelques scènes inspirées. On retiendra surtout celle de l'hôtel dans laquelle les rôles s'inversent (déjà un des bons moments de Drug War).
On reste donc devant quelque chose de très vite oubliable, un polar qui tente de se donner des airs de fraicheur mais qui reste relativement conventionnel et légèrement fourre-tout.
Drug war de Johnny To tenait la route même si on avait connu le réalisateur hongkongais plus inspiré et un peu en marge de ce qu'il maîtrise le mieux.
Un flic part à la recherche d'un gros trafiquant de drogue façon "personne ne l'a jamais vu".
Cette relecture sud coréenne tire encore un peu plus l'histoire vers le bas tout en la remanipulant inutilement puisque dans ce jeu du "Qui est M. Lee ?", pour qui serait familier de ce genre de film à "retournement de situations", la réponse nous saute aux yeux dès sa rencontre. On a donc un gros sentiment de déjà vu...
spoiler: qui fait que le l'histoire boite jusqu'à son dénouement, si vous voyez ce que je veux dire !
Pour autant, si on ne s'ennuie pas trop, les chemins pris par le récit font de ce Believer un film décousu dans lequel on a du mal à croire. On y pioche malgré tout quelques bonnes choses, des personnages assez identifiables et bien incarnés et quelques scènes inspirées. On retiendra surtout celle de l'hôtel dans laquelle les rôles s'inversent (déjà un des bons moments de Drug War).
On reste donc devant quelque chose de très vite oubliable, un polar qui tente de se donner des airs de fraicheur mais qui reste relativement conventionnel et légèrement fourre-tout.
Quand je vois certains s'extasier devant cette production je me demande si on a vu le même film. Parce qu'enfin le scénario est un véritable foutoir dans lequel on ne comprend rien. il y a des méchants qui ne sont pas les bons méchants alors on se fait passer pour le méchant précèdent… et toutes ses scènes nous arrivent sans transition sans qu'on n'en comprenne les tenants et les aboutissants. Il n'y a aucun suspense, aucune tension, quant à Ryoo Joon-Yeol il nous la joue beau gosse avec une inexpressivité d'anthologie. Sinon tous les poncifs du genre défilent (je ne développe pas), et ça se traine, ça se traine. A noter une curiosité : un moment un combat de femmes qui nous arrive comme un cheveu sur la soupe.
ned123
J'ai vu un film... avec des personnages vraiment bien campés qui nous font découvrir le trafic de drogue entre la Corée et la chine... Des histoires de gangs, de polices, de meurtres, de violence... Certaines scènes sont d'une puissance absolue... C'est un polar nerveux, qui nous fait décoller.
J'ai adoré les "relatives" surprises du scénario, en tout cas, l'ambition est au RDV. Et les comédiens sont dans des jeux d'acteurs absolument incroyables... Le cinéma coréen envoie du lourd depuis des années et ce film confirme la tendance... et ce dans toutes les catégories de films... En tout cas, un thriller qui remporte la mise !
J'ai adoré les "relatives" surprises du scénario, en tout cas, l'ambition est au RDV. Et les comédiens sont dans des jeux d'acteurs absolument incroyables... Le cinéma coréen envoie du lourd depuis des années et ce film confirme la tendance... et ce dans toutes les catégories de films... En tout cas, un thriller qui remporte la mise !
Dik ap Prale
Des scènes d'anthologies, des caractères organiques qui opèrent pour un polar arrangé et très précis. Un suspense qui s'effrite avec l'apparition du personnage clé, interprété avec aisance par Ryu Jun-yeol, clairement à suivre; Mais la structure ne laisse aucun doute sur le revirement Sözein. C'est toutefois avec un engouement certain qu'on va au bout de cette expérience. A noter également la dernière performance de Kim Joo Hyuk, incroyable dans le rôle de l'acheteur.
Polar coréen. On retrouve une intrigue et des scènes d actions bien menées. Un peu alambiqué par moment et quelque fois pas vraiment crédible on arrive jusqu'à une fin quelque peu entendue, néanmoins ça se laisse regarde.
Believer est un vraie claque cinématographique. D'abord parce que c'est un polar 'à l'ancienne', très bien construit, même s'il ne réserve pas vraiment de surprises hormis quelques scènes d'anthologie (notamment lors d'un moment impressionnant où le héro joue sa vie en se faisant passer pour quelqu'un d'autre !). Les acteurs, dont la sublissime Kim Sung-ryung, sont excellents, la photographie impeccable, le scénario tient la route, tout comme l'allure et l'action. Mais la claque vient surtout du fait que le cinéma coréen a maintenant, c'est tout à fait évident lorsqu'on se penche sur les productions des années 2010 dont "Believer", complètement dépassé le cinéma français en termes de qualité. En fait, le cinéma sud-coréen est parvenu à combiner le professionnalisme des américains avec la créativité typique du Pays du Matin Calme, mélange de critique de la société, de drame, de sensibilité qui ressemble beaucoup à ce que nous faisons en France. Mais, contrairement à ce pays, la France manque encore cruellement de professionnalisme. On est un peu resté bloqué au stade des acteurs de théâtre jouant au cinéma...
Believer est représentatif de la qualité des films coréens d'aujourd'hui. De l'action, du suspens... Le spectateur est tenu en haleine pendant deux heures. Je conseille vivement aux non-initiés du genre.
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