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RochéDavid57
3 abonnés
46 critiques
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1,5
Publiée le 11 janvier 2025
"Le moins que l' on puisse dire, c'est qu'il n' y a vraiment pas grand chose à se mettre sous la dent avec ce film international (américano-franco-belgo-néerlandais) qui lorgne sur les grands classiques mafieux ( le beaucoup trop méconnu "LES ANGES DE LA NUIT" de Phil Joanou, de 1990), sans jamais parvenir ne serait-ce qu' à faire juste illusion. On sent bien que le budget de ce "SONS OF PHILADELPHIA" est à des années-lumière de ses prétentions artistiques, mais avec beaucoup plus de savoir-faire, on pouvait légitimement s' attendre à un tout autre résultat. Cette saga familiale mafieuse sur fond de rivalités entre deux cousins irlandais (campés par Joël Kinnaman, et un Matthias Schoenaerts qui traîne péniblement sa mine de chien battu tout au long des 105 minutes du long-métrage) manque cruellement de nerfs, d' action, et de prises de risque dans sa réalisation. On peut ainsi regretter la sous-utilisation de la ville de Philadelphie, quasiment pas filmée. Pour un film dit "de gangsters", on pouvait également s' attendre à un minimum syndical en ce qui concerne les séquences de violence. Ici, on ne voit strictement rien (à l' exception de la scène finale, elle aussi bâclée soit dit en passant!). Bref, on attend qu' il se passe enfin quelque chose tout au long du visionnage du film. En vain! Deux constats s' imposent ainsi; Jérémie Guez n' est pas Scorsese, et Matthias Schoenaerts ne possède pas la panoplie de Sean Penn ("LES ANGES DE LA NUIT"). Alors disons-le très simplement ! "SONS OF PHILADELPHIA" est un ratage cuisant, une vraie déception dans ce cinéma de genre."
Un bon film d'ambiance, où l'on sent la pression à chaque instant, sans réellement la montrer, en arrière plan la confrontation entre 2 cousins qui sont différents l'un de l'autre tout en étant toujours lié pour la lien familiale....
Copié sur des maîtres (Scorcese, Gray, Mendes) et totalement loupé: lent, ennuyeux, mal monté (ces flashbacks...), mal joué (acteurs qui parlent entre leurs dents, abus de gros plans sur visages butés), pas crédible (où est la police?). Aucun rythme. Un film de mafias aussitôt vu et aussitôt oublié.
Je trouve les critiques très sévères. Oui ce n'est pas un film de mafia mais plus un melo-drama familial. Oui, il ne se passe finalement pas grand chose. Mais le film est court et passé la déception liée à la tromperie sur la marchandise, il est plaisant : la mise en scène est réussie et on finit par s'attacher au seul personnage qui en digne. Un bon film sans prétention.
Autant Nevada le film de Laure De Clermont-Tonnerre est un petit chef d'œuvre, autant Sons of Philadelphia est une nullité sans nom. Déjà le film n'a rien à faire aux Etats-Unis. Jérémie Guez aurait dû situer l'action du film en Belgique néerlandophone ou aux Pays-Bas, et il en aurait certainement eu un meilleur résultat. Qui plus est, Matthias Schoenaerts a déjà joué des rôles de voyou. On se souvient de sa performance incroyable dans Bullhead (Rundskop). Et de penser que Sons of Philadelphia aurait eu une âme si le film c'était appelé, zoon van Antwerpen. Jérémie Guez n'a rien à faire aux Etats-Unis. On a l'impression qu'il débarque là, sans doute fan des thrillers américains, mais l'hommage est pénible. On a droit à tous les poncifs. Les scènes sur l'enfance sont dignes d'une mauvaise série TV. D'ailleurs les studios américains pourraient proposer à Jérémie Guez un contrat de réalisateur auto-changeable de séries, ce serait une suite de carrière légitime pour lui, tant le film est impersonnel et bâclé. Jérémie Guez est incapable de traiter plusieurs sujets à la fois. Il n'y a aucun style, juste une admiration pour ce genre cinématographique. Il néglige d'analyser les situations, et le résultat est superficiel. Jérémie Guez aurait dû revoir sa copie tant il n'est pas minutieux dans son travail. Par manque d'inspiration, il échoue lamentablement.
Jeremy Guez, scénariste de bons polars, et réalisateur du remarqué Blue Bird, mène un film sur l'univers des irlandais de Philadelphie face aux italiens. ça rappelle d'autres films de mafieux connus. Mais Guez n'a pas "encore" le talent d'un Martin Scorcese. Son film est lent et les flash-backs pour expliquer ce qui relie les deux cousins casse le rythme. De mon point de vue, on est plus dans un film sur la filiation et comment se sortir des sillons tracés par sa famille que dans un film de gangster à proprement dit. Matthias Schoenaerts montre qu'il est vraiment un bon acteur qui monte de plus en plus. Son Charisme, sa froideur et ses silences donnent une dimension interessante au film.
Déjà auteur du très bon Bluebird Jérémie Guez récidive avec un polar américain de très bonne facture. Sons of Philadephia s’inscrit dans la veine des polars familiaux avec l’itinéraire de ces deux cousins gangsters qui n’ont rien en commun si ce n’est les liens du sang qui les lient. Dans ce genre de film l’interprétation est importante et elle s’avère très solide, en particulier Matthias Schoenaerts qui bouillonne intérieurement et qui paraît également accablé par les événements. Alors oui Scorsese ou James Gray qui ont visiblement beaucoup inspirés Guez ont déjà fait mieux dans le genre mais c’est tout de même un bon film sur la difficulté d’échapper à d’où l’on vient.
Très très bon film sans esbroufe mais très efficace de par sa simplicité et sa sincérité. Très bien joué, peu de dialogue mais la photo, la réalisation et la direction des acteurs sont d'une grande efficacité pour passer un moment poignant
Voilà un film noir intéressant. Fort bien réalisé par « un petit Français », ce film fort, sombre, violent est bien mené, sur un scénario peu original de guerre des mafias (ici l’irlandaise vs l’italienne), reste authentique, profondément humain. L’interprétation. des deux héros principaux est impressionnante et confirme le Belge Matthias Schoenaerts en acteur majeur, à la présence magnétique.
Avant de tenter d’exploiter la veine de l’excellent « Quand vient la nuit » de Michaël ROSKAM, le réalisateur aurait dû d’abord essayer d’apprendre le métier qu’il ambitionne d’exercer, vraisemblablement sans le moindre succès d'ailleurs, à en juger par ce lamentable « Sons of Philadelphia ». Non seulement le scénario est inexistant, mais l’intrigue est incompréhensible, les acteurs ne semblent pas concernés et, cerise sur le gâteau, dans la version française, le doublage est comique, à force d’être calamiteux. Que Jérémie GUEZ s’oriente donc vers des tâches plus modestes comme, par exemple, apporter les cafés aux équipes de tournage, pendant les pauses décidées par les réalisateurs ( les vrais ).
Vu sur une chaîne Canal plus Sons of Philadelphia. On le sait, la première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise. Ici, dès la notice de présentation, lire qu'un film qui se passe aux USA est une coproduction entre trois ou quatre pays européens vous alerte sur la probabilité qu'une telle fiction, sans doute réalisée par quelqu'un d'ici croyant rendre hommage au cinéma de là-bas, force le spectateur à subir tous les travers que charrient presque inévitablement des productions ainsi mises en œuvre. Et c'est ce qui arrive. Scénario rendant volontairement l'intrigue incompréhensible, filmage chichiteux dans lequel on se fait gloire d'une photographie sciemment contraire aux règles, dialogues réduits à des tics de langage, et doublage si calamiteux qu'il devient impossible de savoir qui parle. Évidemment, comme c'est un film de malfaiteurs, aucun vrai rôle féminin. Une question pour conclure: l'acteur principal, qui promène tout au long de l'histoire un mal de vivre rendu de façon schématique, a-t-il été subventionné par une marque cherchant à relancer le tricotage, pour avoir à porter à chaque scène ou presque le même bonnet de laine ?
Une impression de déjà-vu de rabâché. Un point de vue qui n’a rien d’original avec des personnages qui se rapprochent de la caricature tant on en a déjà vu à la pelle. Une perte de temps.