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Un visiteur
5,0
Publiée le 27 juin 2013
Micheal Curtiz ("Les aventures de Robin des Bois") a frappé un grand coup avec ce film. Casablanca. On me l'avait fortement conseillé. Je n'étais pas très emballé car j'avais peur d'un long-métrage à l'eau de rose avec pour seul prétexte d'attirer le spectateur, les deux grandes têtes d'affiche que sont Humphrey Bogart et Ingrid Bergman. Il s'est avéré que jamais je n'avais eu plus tord. Il y a plus qu'une simple intrigue basée sur des bons sentiments.
Effectivement les idées reçues quand à une magnifique idylle se sont révélées fausses. Le scénario est abouti, bien ficelé alternant avec une facilité déconcertante entre les personnages. Rick dont on ne jamais vraiment ses réelles intentions, Ilsa tiraillée entre ses deux prétendants et Lazlo prêt à tout pour que sa femme échappe à la seconde guerre mondiale. Vraiment bien. D'ailleurs, pour moi, ce trio d'acteurs est mythique. Casablanca repose sur des acteurs tous merveilleux dans leurs rôles respectifs. Les acteurs ne sur jouent pas, ce qui est plutôt rare pour un film de cette époque.
Drame, Romance, Polar sont les maîtres mots de ce film. Le réalisateur a dosé parfaitement les trois. En effet bien que la romance est présente tout au long du film, on ne tombe jamais dans un film pour bisounours que se soit dans les tête à tête amoureux entre les protagonistes ou dans les flash-back de Rick. Le Polar et le Drame sont tout aussi bien amenés et aussi prédominant que la romance, notamment grâce à toute ces histoires de faux-papiers. Très réussie. Casablanca c'est beau. Le noir est blanc est magnifique (Personnellement je ne vois pas ce film en couleur) et les musiques sont belles.
Casablanca est chef d'oeuvre qui traversera les âges pour toujours et à jamais. Il n'a pas pris une ride. Une oeuvre intemporel qui fait la fierté de la Warner et du cinéma américain. Splendide. On touche doigt la perfection. On ne voit plus ce genre de film. Bravo Curtiz !
Un grand classique hollywoodien, porté par un scénario solide, une réalisation maîtrisée et l'interprétation sans fausse note d'Humphrey Bogart et d'Ingrid Bergman. Les dialogues, bien écrits, sont le point fort du film. Cette histoire d'amour tourmentée en pleine seconde guerre mondiale est une réussite sur tous les plans. A voir.
Et ben que dire de ce film si ce n’est qu’il est époustouflant d’ingéniosité. Tous les plans sont magnifiques et arrivent à nous faire ressentir de nombreuses émotions. Et puis le scénario, que dire de ce scénario. Durant plus d’1h30 Curtiz arrive à nous scotcher à l’écran alors que nous restons quasiment tout le temps au même endroit, soit dit en passant le « Café Américain » tenu par Rick et sa maison. Mais il arrive à nous scotcher devant l’écran alors que le scénario en lui-même n’a rien de compliqué. Le personnage de Rick doit affronter un dilemme et choisir entre l’amour qu’il porte pour Ilsa ou la vertu en sauvant Victor Lazlo le mari d’Ilsa, et tout au long du film on le voit évoluer par rapport au choix qu’il va devoir prendre. Le film permet aussi de nous montrer la Seconde Guerre mondiale d’un autre angle avec les fuites qui se déroulent à Casablanca pour échapper au nazi. On a le droit aussi à quelques touches d’humour avec le flic français et le flic italien qui se chamaille toute la journée à propos de l’alliance de leur pays. Enfin la fin est magnifique sur tous les points de vus ce qui ne peut qu’accentuer l’ingéniosité du scénario et de la réalisation de Michael Curtiz. Tous les acteurs sont bons, mais que dire d’Ingrid Bergman merveilleuse et du grand Humphrey Bogart incroyablement bon ! Un film culte à voir absolument !!
Un film remarquable sur tous les plans : La réalisation, le jeu d'acteur, le scénario, les dialogues... Je n'irai pas jusqu'à dire, comme certains, qu'il s'agit du plus grand film de tous les temps, mais si un classement devait être fait, Casablanca serait très bien placé.
Quelle idée remarquable d'aborder la Guerre sous cet aspect: des résistants cloitrés à Casablanca et qui tentent de rejoindre les Etats-Unis !!! Pourquoi ce film est-il un classique ? D'abord, parce qu'il est encore largement vanté par Hollywood aujourd'hui. Mais aussi parce que le tandem Bogart- Bergman est inoubliable et leur amour impossible est inséré à la perfection dans le récit. Et, puis il y a cette incertitude continuelle qui plane au dessus de chaque personnage car dans un régime totalitaire, le peuple est plus que jamais soumis, même quand ce sont les stars d' Hollywood qui débarquent. En effet, on ne note aucune arrogance de la part du cinéma américain ici (peut-être aussi parce que ce film a été fait au moment de l'apogée du règne Hitlérien), et c'est ce qui donne un caractère authentique à l'oeuvre. On regrettera peut-être quelques temps faibles appuyés. Mais cette chute de tension qui apparait à un moment donné, n'est-elle pas faite pour mieux laisser éclater un final mémorable ? En conclusion, une oeuvre singulière inscrite dans un contexte de guerre, qui a définitivement pris une place à part dans l' histoire du cinéma.
THE film dans toute sa splendeur avec une interprétation magistrale d'Humphrey Bogart et d'Ingrid Bergman. Le scénario est bien construit, sans longueur; les scènes sont bien tracées avec une véracité et une profondeur dans l'émotion avec cet air de musique "As Time Goes By" (bravo au pianiste; touchant). Tout ceci dans un contexte de guerre accentué par l'arrivée de Victor Laszlo, fervent militant. Un des moments émouvants est l'entrée d'Ingrid Bergman et l'effet qu'elle produit sur "Bogie" (Rick)", tout est dans le regard d'une intensité incroyable. Il est difficile d'en raconter davantage, tellement ce film culte est un chef d'oeuvre d'interprétation, de jeux d'acteurs, de beauté et surtout d'émotion. Je ne regrette absolumnet pas de l'avoir enfin regardé. A voir ou à revoir
Complètement engagé dans l’effort de guerre, Hollywood en plus d’avoir vu quelques-unes de ses plus grosses vedettes s’engager dans le conflit (James Stewart, Clark Gable, Tyrone Power, Henry Fonda, Audy Murphy,…) a organisé des manifestations diverses de soutien aux troupes sur le terrain et a surtout produit avec les acteurs restant une quantité impressionnante de films de propagande inondant tous les genres, allant jusqu'à mettre les talents de déduction de Sherlock Holmes au service de la lutte anti nazie. « Casablanca » constitue sans aucun doute l’étendard de toute cette production hétéroclite ayant mobilisé tous les talents pour des résultats parfois un peu indigestes à force de manichéisme. En 1940 le grand Charlie Chaplin aura tracé la voie avec « Le Dictateur » qui ouvre enfin les yeux d’une classe politique un peu endormie et frileuse sur les véritables intentions du petit homme à moustache dont il endosse lui-même les tics et les obsessions qu’il tourne en dérision. Mais « Le dictateur » n’est pas vraiment un film de propagande, juste un cri d’alarme lancé à la face du monde. Il fallait ensuite mobiliser les énergies et le film patriotique constituait à coup sûr le moyen le plus efficace pour entrainer les foules. « Casablanca » tiré d’une pièce de Murray Burnett et Joan Alison ( Everybody comes to Rick’s) adaptée par une cohorte de scénaristes, dont Howard Koch réussit le plus beau mariage entre romance et action, entre divertissement et militantisme. Loin du front dans cet ailleurs qui rappelle un peu l’exotisme baroque des films de Von Sternberg (« Morocco » 1930, « Shangaï Gesture »1941), Curtiz concentre en un seul lieu d’action tous les protagonistes du conflit bien obligés de cohabiter dans l’attente de jours meilleurs. Lors d’une introduction de haute volée, le contexte est parfaitement exposé, rappelant la complicité du protectorat français avec l’occupant pour débusquer tous les résistants de passage. Sans transition Curtiz nous plonge dans le « Rick’s Café Américain» lieu où la clientèle fortunée tout en jouant à la roulette ou en dansant prend bouche avec les passeurs pour rejoindre l’Amérique, terre promise de liberté. Les fonctionnaires locaux pour la plupart corrompus à l’image du premier d’entre eux, le capitaine Louis Renault (magnifique Claude Rains) viennent y tuer l’ennui à bon compte. Dans cette atmosphère moite et enfumée typique des endroits du bout du monde va se dénouer un dilemme amoureux sur fond de sauvetage d’un résistant notoire en fuite vers une destination plus sûre. C’est alors l’entrée en scène du couple mythique que formèrent sur l’écran Humphrey Bogart et Ingrid Bergman (sur le plateau il semble que l’ambiance n’était pas au beau fixe). L’histoire d’amour contrarié entre Rick et Ilsa devient désormais la trame de fond majeure du film, expliquant la présence de Bogey à Casablanca et son cynisme de façade consécutif au choc traumatique de la rupture inattendue avec Ilsa sur le quai d’une gare de chemin de fer parisienne. Mais Curtiz quoique tout occupé à développer sa romance, profite du contexte pour la transcender et la magnifier par une cause encore plus grande, symbolisée par l’engagement sans faille et même presque un peu froid du tchèque Victor Lazlo. Quoi de plus chevaleresque que de sacrifier un amour retrouvé pour servir une cause qui doit être placée au-dessus de tout ? Bien sûr avant d’en arriver à cette fameuse fin sur l’aérodrome, Curtiz en réalisateur expérimenté au talent protéiforme aura joué sur tous les ressorts du suspense pour nous tenir en haleine, n’oubliant pas ici où là de distiller une touche d’humour comme lorsque le capitaine Louis Renault jette une bouteille de Vichy à la poubelle. A ce sujet il faut souligner le talent lui aussi multiple de Claude Rains qui campe tout en finesse un fonctionnaire corrompu et servile capable de se sublimer quand lui aussi est emporté par mimétisme par une cause qui le dépasse. Le tournage du film a connu bien des avatars et il n’était certainement pas conçu au départ pour devenir le chef d’œuvre que l'on connait mais l’enchaînement des choses et surtout la maestria de Curtiz ont réussi à surmonter les défauts habituels du film de propagande dont les plus visibles sont sans aucun doute l’invraisemblance des situations et les traits un peu caricaturaux des personnages tous plus grands que nature. Bogart quant à lui entouré d’une partie de sa bande du « Faucon maltais » (Sydney Greenstreet, Peter Lorre) aura montré une facette différente de son jeu lui permettant d’infléchir quelque peu l’image de dur qui commençait à lui coller à la peau. Pris par l’enchevêtrement des choses, les scénaristes n’ont pas répondu à la question du film « Lequel des deux hommes, Ilda aime-t-elle vraiment ? ». C’est peut-être dans ce mystère que réside une partie du culte dont le film fait aujourd’hui l’objet. « Allez savoir ! »
Un très grand classique. Une histoire d'amour tourmentée au coeur de la seconde guerre mondiale. Ce qui - en partie - fait la force de Casablanca c'est la profondeur de ses personnages, Rick qui est un homme d'apparence très froid, tiraillé entre son amour et sa raison et Ilsa à fleur de peau qui n'ose pas céder à son amour pour ce dernier. Les interprétations magistrales d'Humphrey Bogart et d'Ingrid Bergman y sont évidemment aussi pour beaucoup. Le scénario est très bien construit, les scènes sont travaillées et la fin est splendide, devenue d'ailleurs cultissime. Et puis parlons aussi de la photographie qui est absolument sublime, l'éclairage, la mise en scène tout contribue à rendre le film visuellement parlant et criant d'émotion. Sans oublier les dialogues, très bien écrits avec des répliques devenues mythiques "We'll always have Paris". Et bien sûr la musique avec le superbe "As Time Goes By". Il nous permet aussi de nous immerger dans ce contexte de guerre avec la résistance - en la personne de Victor Laszlo qui ne vit que pour défendre sa cause - et le joug constant des allemands. Et dire que ce chef d'oeuvre a été tourné alors que la guerre et l'occupation sévissaient toujours, imaginons l'impacte émotionnel lorsqu'il est sorti. D'ailleurs une anecdote illustre parfaitement cette émotion, lors de la scène où tout le monde chez Rick's chante la marseillaise pour couvrir le chant nazi (scène au passage très forte), la réaction et les larmes de Madeleine Lebeau (Yvonne) sont bien réelles, elle-même ayant fuit Paris à peine deux ans avant ce moment là. Bref, pas besoin d'en dire plus, Casablanca est d'ores et déjà entré dans la Légende.
Je ne le mettrais pas dans les meilleurs films que j'ai vu, mais il est pas mal, disons que je mets 3 à cause du début, il m'a peut-etre fallu du temps pour rentrer dans l'histoire pas toujours évident avec les films d'époque. Ensuite en écoutant il ne m'a pas échappé que ce film a été redoublé probablement après les années 60, vu que j'ai reconnu la voie de JR parmi les rôles principaux et de Starky (jacque balutin reconnaissable entre 1000) et Ten shin Han parmi les seconds rôles lol, désolé j'ironise un peu avec les références que je prends les acteurs en question n'ont pas doublé que des séries télé et des manga et ils sont plutôt bon, mais on peut se demander pourquoi le film a eu besoin d'etre redoublé. Du coup ça fausse un peu la perception qu'on peut avoir du film, car peut-etre qu'avec les doubleurs d'origines la qualité sonore n'était pas la même ou peut-etre qu'au contraire on ce serait plus senti dans l'atmosphère des année 40. Enfin sinon la solution est simple écouté la vo.
Voilà longtemps que je voulais visionner ce joyau du septième art. Du jeu subtil de Bogart à la mise en scène sobre mais efficace, il est difficile de nier ses qualités évidentes. Mon seul regret : une fin un peu trop subite.
Très, très grand film Casablanca nous emmène au cœur d'une histoire d'amour passionnante durant la seconde guerre mondial. Cette événement servira de fil conducteur pour nous raconter cette histoire. La représentation est très bonne mais petit bémol sur les faits historiques qui nous sont racontés qui n'ont pas l'air toujours véridiques même si cela nous apportes des scènes magnifiques. Et elles sont nombreuses vu la qualité de la mise en scène de Michael Curtiz qui sait mettre en valeur à la perfection ses comédiens. Le jeu de lumière du au noir et blanc et la photographie sont eux tout aussi réussie. Les comédiens justement sont distinguer, d'un charisme incroyable et jouent tous sublimement leur rôles. Le duo Bogart, Bergman nous éblouie et tous les acteurs secondaires sont de leur niveau que ce soit Rains, Henreid, Veidt ou encore Wilson ils sont tous magnifique. Et pour les sublimer encore plus, ils ont le droit à des dialogues et des répliques excellentes qu'elles soient vives, drôle ou passionnelle. Et la j'en vient à mon deuxième point négatif qui est parfois la façon de prononcer leur dialogues qui ne m'ont pas l'air très naturel. Mais cela ne nuit en rien au film vu que c'est très rare et que justement les dialogues sont excellent. Pour finir la b.o. est elle aussi de très bonne qualité, parfois dansante, parfois nostalgique, elle nous guide dans les émotions des acteurs. Mais surtout elle nous offre une scène sublime spoiler: lors de la confrontation entre La Marseillaise et Die Wacht am Rhein, ultra prenant ce moment est magique et on se surprend à chanter La Marseillaise fier et le sourire aux lèvres . Casablanca est véritablement un très grand film, peut-être difficile les 15 premières minutes le temps que l'intrigue se mette en place mais une fois dans la ville vous n'en ressortirez pas sans en dire "c'est un chef-d’œuvre".
Casablanca c'est le film où uspoiler: n chef de la résistance recherché entre tranquillou dans un cabaret avec sa dulcinée en se présentant sous son vrai nom. Dans une autre scène ce même chef de la résistance entraine les consommateurs du cabaret à chanter la Marseillaise alors que des officiers allemands braillaient des chants nazis ! Des énormités comme celle-ci (et il y en a d'autres) vous enverrait n'importe quel film dans la zone des notes infamantes. Or ici, chose rarissime, le film a tellement de qualités qu'on en "oublie" la collection d'invraisemblances dont il est truffé. C'est d'abord un excellent Bogart, une Bergman rayonnante et magnifiquement mise en valeur, des second rôles à la hauteur, une photo magnifique signée Arthur Edeson, la musique de Max Steiner et surtout une histoire d'amour qui elle n'a rien d'invraisemblable et qui est tout simplement sublime. La critique américaine classe ce film comme le troisième meilleur film de tous les temps derrière Citizen Kane et Le Parrain ! Faut tout de même pas pousser, mais on peut néanmoins parler de chef d'œuvre !
Pour un film d'époque , j'ai beaucoup aimé ! Casablanca est un trés beau film avec une bonne intrigue amoureuse , de beaux passages aussi et se peut se laisser berçer par la suite des événements ! Un beau titre culte à découvrir !